BroGoz ma ZadoĂč Ni Breizhiz a galon karomp hon gwir Vro, Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad O Breizh, ma Bro me 'gar ma Bro, Tra ma vo ar mor 'vel mur en he zro, Ra vezo digabestr ma Bro ! Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv, N'eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv. Gwerz trist, son dudius a ziwan Bro goz ma zadoĂč - Hymne de la Bretagne histoire et paroles Bro goz ma zadoĂč - Hymne de la Bretagne histoire et paroles - ArtOuest Bro goz ma zadoĂč - Bro goz ma zadoĂč Vieux pays de mes ancĂȘtres est l'hymne de la Bretagne. Les paroles bretonnes sont de Taldir Jaffrenou 1879-1956, qui s'est inspirĂ© de l'hymne national du Pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau Vieille terre de mes pĂšres, composĂ© par le barde gallois Evan James en 1856 et mis en musique par son fils James. L'hymne de Cornouailles Bro Goth Agan Tasow en est l'homologue en cornique. La mĂ©lodie des trois chants est identique. Paroles en breton Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mad, A skuillaz eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Peb menez, ped traoñienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer! Refrain Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv; N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O! pegen kaer ec'h out, ma Bro! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezellioĂč braz, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh'n he c'hreiz, 1/2 Bro goz ma zadoĂč - Hymne de la Bretagne histoire et paroles - ArtOuest Dihunet out bremañ, ma Breizh! Traduction française Nous Bretons de cƓur, nous aimons notre vrai pays! L'Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur, au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer comme un mur d'elle. Sois libre mon pays! Bretagne, terre des vieux Saints, et terre des Bardes, Il n'est d'autres pays au monde que j'aime autant; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon cƓur. En eux dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts; Aucun peuple, sous les cieux n'est aussi ardent; Complainte triste, aux sons harmonieux s'Ă©lĂšvent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son cƓur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne! 2/2

105x 210 mm. De Bro gozh ma zadoĂč (hymne breton) et Pardon Speied Ă  La blanche hermine et Loguivy de la mer, plus de 40 chansons en breton et en français qui figurent parmi les plus connues de Bretagne." Tenzor ar botkol " patrimoine chantĂ© des frĂšres Morvan. Kan ha diskan, gwerzioĂč, kanaouennoĂč a boz, rimoustadennoĂč, etc. 2002. Coop

Le "Bro gozh ma zadou" revisitĂ© a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e dimanche 28 novembre, en ouverture du derby Lorient-Rennes, par Gilles Servat et Aziliz Manrow. L'objectif est que ce chant devienne l'hymne officiel de la Bretagne. "O Breizh, ma Bro, me’gar ma Bro. Tra ma vo 'r mor’vel mur’n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ". Ce dimanche, les paroles du "Bro gozh ma zadoĂč" Vieux pays de mes pĂšres ont rĂ©sonnĂ© dans le stade du Moustoir Ă  Lorient, dans une toute nouvelle minutes avant le coup d’envoi de la rencontre, Gilles Servat et Aziliz Manrow ont interprĂ©tĂ© cette derniĂšre version du Bro gozh pour la toute premiĂšre fois en au centre du terrain, les deux artistes ont chantĂ© devant le public, qui a pu les accompagner en lisant les paroles sur les Ă©crans "Bro gozh" nouvelle formule chantĂ© par Gilles Servat et Aziliz Manrow au Moustoir FCLSRFC Mathieu PĂ©licart MMatpel November 28, 2021 Ce chant breton est interprĂ©tĂ© avant chaque rencontre au Moustoir et au Roazhon Park, dans l'ancienne version. Il avait aussi Ă©tĂ© chantĂ© en finale de la Coupe de France en 2014. La RĂ©gion Bretagne souhaite en faire l’hymne breton officiel. Son prĂ©sident LoĂŻg Chesnais-Girard Ă©tait sur place ce dimanche. — LoĂŻg Chesnais-Girard LoigCG November 28, 2021
BroGozh Va ZadoĂč. 7. Mna Na H-Eireann. 8. Ma Bretagne Quand Elle Pleut . 9. Je Ne Serai Jamais Ta Parisienne. 10. Karantez Vro. 11. Le Bagad De Lann-BihouĂ©. 12. Dans Les Prisons De Nantes. 13. Rentrer En Bretagne. 14. Moonlight Shadow. 15. Scarborough Fair. 16. Whiskey In The Jar. 17. Siuil A Ruin. 18. To France. 19. Amazing Grace. 20. Dirty Old Town. Coup de coeur. Duki -
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Eneffet, dĂšs 1930, Fernand Jacq adhĂšre au Parti Communiste Français alors qu’il est Ă©tudiant Ă  Rennes. Il devient conseiller municipal au Huelgoat en 1935, puis participe Ă  sa restructuration aprĂšs son interdiction en septembre 1939. Il fut Ă©lu municipal Ă  Huelgoat de 1935 Ă  1939. En 1935, la liste communiste aux municipales, composĂ©e de huit artisans, quatre Bro gozh ma zadoĂč Vieux pays de mes ancĂȘtres L'hymne interprĂ©tĂ© par Tri Yann, Alan Stivell, Gilles Servat, Soldat Louis, CĂ©cile Corbel, Gwennyn, Clarisse Lavanant, Rozenn Talec Hymne de Bretagne Paroles François Jaffrennou 1898 Musique James James 1856 Fichier audio Bro gozh ma zadoĂč Instrumentale Fichier audio externe Bro gozh ma zadoĂč Le Bro gozh ma zadoĂč Vieux pays de mes pĂšres est un chant en langue bretonne, adoptĂ© en 2021 par la rĂ©gion Bretagne comme hymne officiel[1] et parfois prĂ©sentĂ© comme l'hymne national de la Bretagne[N. 1]. Cette Ɠuvre reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau Vieille terre de mes pĂšres. On trouve un Ă©quivalent en cornique, la langue celtique apparentĂ©e au Breton parlĂ©e dans les Cornouailles britanniques, sous le titre Bro Goth agan Tasow Vieille terre de nos pĂšres, qui reprend aussi l'air de l'hymne gallois. En breton, les paroles sont celles de l'adaptation qu'en a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont imposĂ©es dans l'usage. Historique Les origines galloises Selon la version populaire de ses origines, James James aurait imaginĂ© l'air de la chanson tandis qu'il se promenait au bord du fleuve Rhondda, d'oĂč le fait que le premier nom Ă©tait Glan Rhondda Les rives de la Rhondda. Lorsqu'il le chanta Ă  son pĂšre Evan James, tisserand et poĂšte de Pontypridd, celui-ci en Ă©crivit les paroles[rĂ©f. nĂ©cessaire]. D'aprĂšs François Jaffrennou, le processus de transmission a Ă©tĂ© inverse. Voici ce qu'il explique dans un article en 1935 le pĂšre, un modeste clergyman, membre du collĂšge des bardes gallois sous le nom de Ap Iago » aurait Ă©crit un dimanche de janvier 1846
 un couplet et le refrain d'un hymne patriotique qu'il intitula Hen Wlad Fy Nhadau Vieux pays de mes pĂšres. Puis il appela son fils James James qui savait jouer de la harpe, et lui demanda de composer un air pour la poĂ©sie qu'il venait d'Ă©crire »[3]. La piĂšce fut jouĂ©e publiquement pour la premiĂšre fois en janvier ou fĂ©vrier 1856 Ă  la chapelle de Capel Tabor par une chanteuse appelĂ©e Elizabeth John[rĂ©f. souhaitĂ©e]. En 1895, Williams Jenkyn Jones, missionnaire baptiste gallois envoyĂ© en mission Ă  Quimper en 1882, fait connaĂźtre l'air en Bretagne en l'Ă©ditant dans un recueil de cantiques, Telen ar C'Hristen La Harpe du chrĂ©tien. Le cantique 77, le dernier du recueil, s'intitule Doue ha va Bro Dieu et mon pays » et se chante sur l'air de l'hymne gallois Hen Wlad Fy Nhadau[4],[5]. Contexte de crĂ©ation La Bretagne connaĂźt Ă  la fin du XIXe siĂšcle un dĂ©veloppement de l'idĂ©e panceltique, et les Ă©changes avec d'autres pays celtiques comme l'Irlande, l'Écosse, ou le Pays de Galles gagnent en importance. Ce dernier devient pour certains rĂ©gionalistes bretons de l'Ă©poque un exemple Ă  suivre[6]. À la mĂȘme Ă©poque, et contrairement Ă  ces pays, la Bretagne ne dispose pas d'un hymne, et l'idĂ©e d'en adopter un commence Ă  ĂȘtre lancĂ©e dans le milieu rĂ©gionaliste, qui commence Ă  se structurer avec notamment la naissance de l'Union rĂ©gionaliste bretonne en 1889[7]. François Jaffrennou, alors Ă©tudiant au lycĂ©e de Saint-Brieuc, sous la supervision de son professeur de breton François VallĂ©e , tous deux futurs membres de la Gorsedd de Bretagne, créée l'annĂ©e suivante, entreprend d'adapter les paroles de l'hymne gallois en breton. Il s'inspire de ses paroles, tout en utilisant sa maĂźtrise du gallois pour remonter au texte original sans en faire une traduction littĂ©rale, crĂ©ant la version que l'on connaĂźt aujourd'hui[4]. Son texte est publiĂ© une premiĂšre fois en 1898 dans l'hebdomadaire, La RĂ©sistance de Morlaix, et est imprimĂ© sur feuilles volantes avec le sous-titre Henvelidigez Adaptation. Il paraĂźt dans le recueil de poĂšmes de Jaffrennou, An Delen Dir, en 1900 la harpe d'acier »[7]. Adoption et diffusion Livret intitulĂ© Chants nationaux bretons » et contenant le Bro Gozh. L'hymne est une premiĂšre fois chantĂ© lors d'un congrĂšs de l'Union rĂ©gionaliste bretonne Ă  Guingamp en 1900, mais ce n'est que plus tard que ce mouvement lance un concours pour sĂ©lectionner un hymne. Jaffrenou en propose deux, le Sao Breiz izel et le Bro Gozh[7]. C'est ce dernier qui est choisi par le jury de l'Union rĂ©gionaliste bretonne et proclamĂ© chant national », au nom de la fraternitĂ© qui rapproche Bretons et Gallois au congrĂšs de Lesneven le 5 septembre 1903[8]. Une controverse concernant la paternitĂ© du morceau Ă©clate quelques annĂ©es plus tard entre Jaffrenou et Jones. Ce dernier considĂšre que Jaffrenou l'a plagiĂ©, et il proteste en 1904 dans une lettre adressĂ©e Ă  la librairie Le Dault. Il explique que le texte de Jaffrennou a une forme un peu modifiĂ©e » de sa composition, mais la librairie tranche en faveur de Jaffrennou[4]. Ce dernier sans nier l'origine galloise dĂ©clarera plus tard Je n’ai pas inventĂ© l’air du Bro goz ma zadou. Je l’ai transplantĂ© et popularisĂ© en Bretagne »[9]. Le morceau commence Ă  ĂȘtre mĂ©diatisĂ© lors des annĂ©es suivantes, et connait plusieurs adaptations. Le 24 avril 1905 a lieu la premiĂšre exĂ©cution publique parisienne Ă  l'occasion de la premiĂšre de la piĂšce de théùtre en breton, Marvaill ann Ene Naounek de Tanguy Malmanche[10]. Une partition pour piano d'Owen Alaw est le fait du pĂšre de Camille Le Mercier d'Erm, imprimeur Ă  Niort[11]. En 1906, Maurice Duhamel Ă©crit une nouvelle harmonisation pour piano et il est enregistrĂ© par PathĂ© frĂšres, de Paris, sur disques phonographiques en 1910[12]. D'autres accompagnements ont Ă©tĂ© Ă©crits, entre autres, par Georges Arnoux et l'abbĂ© Jean-Louis Mayet, organiste de la cathĂ©drale de Quimper[13]. Popularisation L'hymne commence Ă  sortir du cercle des milieux rĂ©gionalistes dĂšs 1900. Il est ainsi adoptĂ© Ă  cette Ă©poque par les Ă©tudiants bretons de Rennes, qui en font leur chant de ralliement[N. 2], et son utilisation est toujours attestĂ©e dans les annĂ©es 1930[14]. Il est Ă  la mĂȘme Ă©poque connu dans les cercles bretons de Paris[15] Lors de sa visite Ă  Morlaix le 30 mai 1920, le marĂ©chal Foch, qui avait une rĂ©sidence prĂšs de cette ville, avait prononcĂ© aprĂšs avoir entendu le Bro Gozh de Taldir Votre chant est aussi beau que la langue qui l'exprime et que le cƓur qui l'inspire. Gardez bien l'un et l'autre. »[rĂ©f. nĂ©cessaire] Il est jouĂ© sur les quais de la gare de Guingamp en 1923 pour accueillir le prĂ©sident du Conseil, Raymond PoincarĂ©, venu cĂ©lĂ©brer Ă  TrĂ©guier le centenaire de la naissance d'Ernest Renan. François Jaffrennou relĂšve qu'en 1930, le prĂ©sident de la RĂ©publique, Gaston Doumergue, a pu aussi Ă©couter son exĂ©cution sur le Cours d'Ajot Ă  Brest par une chorale carhaisienne. Le 3 aoĂ»t 1940, il est diffusĂ© par Radio Londres, dans une Ă©mission consacrĂ©e Ă  la Bretagne[16]. Ce chant est entonnĂ© par des otages du camp de Chateaubriant avec L'Internationale en breton, le 15 dĂ©cembre 1941, lorsque le Dr Jacq, militant communiste et mĂ©decin au Huelgoat, est fusillĂ© par des soldats allemands[16]. Le Dr Jacq a dispensĂ©, durant sa captivitĂ©, des cours de breton pour les autres otages du camp et mis en place une chorale bretonne. Il existe plusieurs traductions en français[5]. La premiĂšre traduction fut publiĂ©e en 1936 par Henry Lemoine, Ă©diteur Ă  Paris, dans le livret Ugent Kanaouen "20 chants". D'aprĂšs Griffiths, cette version aurait Ă©tĂ© faite par Taldir lui-mĂȘme. La seconde version est publiĂ©e chez le mĂȘme Ă©diteur en 1933 sous le titre Vieille Terre de Mes PĂšres. Aucune de ces traductions n'a acquis la popularitĂ© de la version en breton. Une version en gallo a Ă©tĂ© publiĂ© par l'hebdomadaire Ya ! le 16 mars 2012. Elle est signĂ©e Fabien LĂ©cuyer. Au centre de Lesneven, ville oĂč il a Ă©tĂ© lancĂ© solennellement, une place a reçu le nom de Bro goz ». En 2014, la chaĂźne France 3 Bretagne lance sur Internet le dĂ©fi Bro Gozh », un jeu-concours faisant appel aux internautes pour rĂ©interprĂ©ter l'hymne et partager les vidĂ©os au plus grand nombre. Le dĂ©fi est remportĂ© par la chanteuse Kaelig, accompagnĂ©e dans sa vidĂ©o par Dour/Le Pottier Quartet, qui gagne un tour du monde de trois semaines pour promouvoir l'hymne[17]. Utilisations Politiques L'hymne a Ă©tĂ© repris Ă  plusieurs reprises par des personnalitĂ©s politiques bretonnes, ou lors d'Ă©vĂ©nements officiels. En ouverture du procĂšs de l'Amoco Cadiz en 1982 Ă  Chicago par 150 Ă©lus bretons[18], ou par la prĂ©fĂšte de rĂ©gion Bernadette Malgorn lors de son dĂ©part de la rĂ©gion en 2006[19]. Ce chant est Ă  plusieurs reprises chantĂ© au sein du Conseil rĂ©gional de Bretagne, notamment le 24 juin 2011 lors de la visite du Premier ministre du pays de Galles Carwyn Jones[20],[21], ou lors de l'Ă©lection du nouveau prĂ©sident du conseil rĂ©gional LoĂŻg Chesnais-Girard le 22 juin 2017[22]. Le 22 juillet 2011, dans le cadre du festival de Cornouaille, le Bro Gozh est mis en valeur Ă  l'occasion de la cĂ©rĂ©monie du Collier de l'Hermine avec la participation des chƓurs de Plomelin et Concarneau[23]. Le chant national est entonnĂ© lors des rassemblements du collectif des Bonnets rouges, Ă  Quimper[24], Ă  Carhaix[25] fin 2013 ainsi que lors des manifestations Ă  Nantes pour la rĂ©unification de la Bretagne 19 avril et 28 juin 2014. Le 11 janvier 2018, au Couvent des Jacobins Ă  Rennes, les hymnes nationaux gallois et bretons sont interprĂ©tĂ©s devant Carwyn Jones, Premier ministre gallois, et Loig Chesnais-Girard, prĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Bretagne, par l'Orchestre Symphonique de Bretagne et 160 choristes dont 50 du BBC National Choir of Wales. Le 6 avril 2021, sur les marches du Palais Bourbon, Ă  Paris, le Bro Gozh est interprĂ©tĂ© par le dĂ©putĂ© Paul Molac et ses collĂšgues bretons Ă  la suite de l'adoption de sa loi de promotion des langues rĂ©gionales par l'AssemblĂ©e nationale[26]. Sportives Le Bro Gozh est jouĂ© lors des rencontres de l'Ă©quipe de Bretagne de football[rĂ©f. nĂ©cessaire] le 21 mai 1998 Ă  Rennes contre le Cameroun, le 20 mai 2008 Ă  Saint-Brieuc contre la RĂ©publique du Congo, le 19 mai 2010 Ă  Ajaccio contre la Corse et le 21 mai 2010 Ă  Bastia contre le Togo. Il a Ă©galement Ă©tĂ© jouĂ© le 2 juin 2011 Ă  Saint-Nazaire contre la GuinĂ©e Ă©quatoriale et le 28 mai 2013 Ă  Carquefou face au Mali. Lors de la finale de la Coupe de France de football 2008-2009 qui opposa deux clubs bretons, le Stade rennais FC et l'En Avant de Guingamp[27], le prĂ©sident de rĂ©gion Jean-Yves Le Drian Ă©tait intervenu pour que l'hymne soit jouĂ©[28] l'interprĂ©tation enregistrĂ©e du groupe Mouez Port-Rhu de Douarnenez[29] est diffusĂ©e au Stade de France avant le match, en dehors du protocole officiel[30]. À la fin de la rencontre, le chanteur Alan Stivell demande le micro de l'animateur, et avec l'accord d'un reprĂ©sentant de la FFF, il chante l'hymne a cappella[31],[32]. Cet hymne est Ă©galement diffusĂ© avant chaque rencontre Ă  domicile du Stade rennais, au Roazhon Park, lors des matches de championnat et de coupe[33]. Le Bro Gozh est interprĂ©tĂ© lors de la rencontre internationale de football gaĂ©lique entre les Ă©quipes de Bretagne et de Galice le dimanche 11 aoĂ»t 2013 Ă  Lorient[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Pour la premiĂšre fois dans l'histoire de la finale de la Coupe de France de Football organisĂ©e par la FĂ©dĂ©ration Française de Football, un second hymne le Bro Gozh est intĂ©grĂ© au protocole officiel au cĂŽtĂ© de l'hymne français, La Marseillaise, lors de la finale du samedi 3 mai 2014 entre les deux clubs bretons Guingamp et Rennes[rĂ©f. nĂ©cessaire]. C'est Ă  la demande du Conseil rĂ©gional de Bretagne que cette prĂ©sence du Bro Goz est officialisĂ©e[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Au Stade de France Ă  Saint-Denis, le Bro Gozh est intĂ©grĂ© dans le protocole officiel et est interprĂ©tĂ© par Nolwenn Leroy devant 80 000 spectateurs dont François Hollande, prĂ©sident de la RĂ©publique et Jean-Yves Le Drian, ministre de la DĂ©fense, notamment[rĂ©f. souhaitĂ©e]. En 2016, le Bro Gozh est interprĂ©tĂ© lors d'un match de hockey sur glace Ă  Brest entre les Albatros brestois et les Red Devils de Cardiff[34], ainsi qu'Ă  plusieurs reprises lors du Championnat europĂ©en des luttes celtiques organisĂ© Ă  Brest Arena par la fĂ©dĂ©ration de [[gourengouren[rĂ©f. souhaitĂ©e]]]. Depuis la saison 2016-2017, le Rugby club de Vannes met l'interprĂ©tation du Bro Gozh en introduction de ses matchs Ă  domicile en Pro D2[35]. Depuis septembre 2018, le club de football de Lorient, le FCL, diffuse au stade du Moustoir le Bro Gozh lors des mi-temps[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Depuis cette saison 2018-2019, le club de basket de Quimper, l'UJAP, ouvre certains de ses matchs Ă  domicile par l'interprĂ©tation du Bro Gozh[rĂ©f. souhaitĂ©e]. En juillet 2019, est signĂ© le protocole des Derbys bretons, au stade de la Rabine Ă  Vannes, Ă  l'initiative du ComitĂ© Bro Gozh en prĂ©sence de Loig Chesnais-Girard, prĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Bretagne, de David Robo, maire de Vannes, et des reprĂ©sentants des Ă©quipes de football professionnelles de Bretagne[rĂ©f. nĂ©cessaire] ce protocole qui implique le Conseil rĂ©gional, l'association La Nuit des Etoiles, Sonerion et le ComitĂ© Bro Gozh consiste, lors des Derbys bretons, en une sĂ©rie d'animations dont l'interprĂ©tation du Bro Gozh par un/e artiste ; ce protocole a rencontrĂ© un grand succĂšs populaire jusqu'Ă  son interruption par la pandĂ©mie de mars 2020[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Depuis aoĂ»t 2019 , le FC Lorient ouvre systĂ©matiquement ses matches Ă  domicile par le Bro Gozh[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Reprises artistiques Tri Yann, l'un des groupes Ă  avoir repris le Bro gozh ma zadoĂč La chanson est au rĂ©pertoire de nombreuses chorales[36]. Elle a Ă©tĂ© reprise par plusieurs musiciens sur des albums ou en concert, comme Alan Stivell sur l'album Brian Boru avec des chƓurs et sur le live 40th Anniversary Olympia 2012 avec Nolwenn Leroy et Pat O'May, Tri Yann sur plusieurs de leurs albums comme La Tradition symphonique, La Tradition symphonique 2 ou 30 ans au ZĂ©nith, Tri Bleiz Die sur l'album Milendall, Targas sur Buffalo reel, Daonet sur Donemat, Soldat Louis[37], Mouezh Paotred Breizh, Didier Squiban Trio[38], TornaoD dans la chanson Keltia[39], Nolwenn Korbell sur le troisiĂšme CD de L’histoire de Bretagne pour tous[40], ou encore Gwennyn[41]. L'interprĂ©tation par Nolwenn Leroy sur son album Bretonne – vendu Ă  1 200 000 exemplaires – et en tournĂ©e, lui a donnĂ© une diffusion qu’il n’avait jamais connu ». Pour Celebration de Dan Ar Braz, Clarisse Lavanant chante en breton Bro yaouank hon bugale qui cĂ©lĂšbre le jeune pays de mes enfants »[43]. La DJ Miss Blues, connue pour sa Breizh'n'Bass », remixe la musique[44] et rĂ©alise un clip avec les paroles en langage des signes par une jeune bretonne sourde[45]. Dans le film Turned towards the sun de Micky Burn, un long extrait du Welsh-Breton National Anthem, interprĂ©tĂ© par un chƓur gallois, accompagne les images, commençant par les paroles en breton puis en gallois[46]. En mars 2017 sort le single Bro gozh ma zadoĂč, enregistrĂ© en collĂ©giale par Clarisse Lavanant, Gwennyn, CĂ©cile Corbel, Rozenn Talec, Alan Stivell, Tri Yann, Gilles Servat et Soldat Louis pour l'album Breizh eo ma bro ! Sony Music[47],[48]. Ce collectif est prĂ©sent Ă  Quimper le 5 juillet pour interprĂ©ter la chanson dans le cadre de l'Ă©mission Les Copains d'abord en Bretagne, diffusĂ©e le 23 septembre sur France 2[49]. Culturelles La SNCF a utilisĂ© ponctuellement l'air de cet hymne en gares de Rennes et de Redon Ă  la fin des annĂ©es 1960[50]. En 2004, le centenaire du Bro gozh est fĂȘtĂ© Ă  Lesneven en invitant notamment une dĂ©lĂ©gation de la ville jumelĂ©e de Carmarthen[51]. Les 10 et 11 janvier 2018, le Couvent des Jacobins Ă  Rennes est inaugurĂ© avec l'interprĂ©tation en commun des hymnes breton et gallois par l’Orchestre Symphonique de Bretagne et 190 choristes dont 50 du chƓur national gallois de la BBC[52]. Le Poellgor Bro Gozh ma ZadoĂč Le Poellgor Bro Gozh ma ZadoĂč ComitĂ© Bro Gozh ma ZadoĂč », est créé en novembre 2010 dans le but de promouvoir l'hymne national breton »[53] par l'Institut Clturel de Bretagne, par la FĂ©dĂ©ration Kanomp Breizh et par le ComitĂ© Bretagne-Pays de Galles. Il organise une sĂ©rie de concerts Ă  l'occasion de la FĂȘte de la Bretagne 2011, avec des chorales bretonnes et un chƓur gallois d'Aberteifi[54]. Un prix Bro Gozh est dĂ©cernĂ© annuellement par ce comitĂ© pour rĂ©compenser la personne, l’artiste, l’association ou l’institution ayant le mieux promu l’hymne national breton l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente » ; il est remis Ă  Alan Stivell en 2011 Ă  Nolwenn Leroy en 2012[56] au Stade rennais en 2013[57], Ă  la fĂ©dĂ©ration Kanomp Breizh en 2016[58], Ă  Tri Yann en 2017[59], au Rugby club de Vannes en 2018[60]. Le ComitĂ© Bro Gozh a co-produit un DVD sur l'histoire de Bro Gozh, Kan ar Galon, rĂ©alisĂ© par Mikael Baudu ; ce film est diffusĂ© par Ă©pisode sur France 3 Bretagne. Le premier trophĂ©e Bro Gozh est remis en 2016 au ComitĂ© d'organisation des championnats de luttes celtiques Cocelic[58] et Ă  Mikael Bodlore-Penlaez en 2017 pour son ouvrage et la crĂ©ation d'une exposition sur le Bro Gozh ma ZadoĂč[61]. À l'occasion du Festival Interceltique de Lorient de 2018 consacrĂ© au pays de Galles, le ComitĂ© Bro Gozh remet un prix spĂ©cial Ă  Carwyn Jones, Premier ministre du pays de Galles et Ă  Lena Louarn, vice-prĂ©sidente du Conseil rĂ©gional de Bretagne, pour souligner les relations sĂ©culaires entre les deux nations[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Un TrophĂ©e Bro Gozh est remis Ă  la mĂȘme occasion Ă  l'[[Orchestre symphonique de BretagneOrchestre Symphonique de Bretagne[rĂ©f. souhaitĂ©e]]] en la personne de son directeur musical, Grant Llywelyn, lui-mĂȘme gallois. Le samedi 26 mai 2018, le Bro Gozh est entonnĂ© par Clarisse Lavanant pour l'inauguration du MĂ©morial NominoĂ« sur le site de la bataille de Ballon en Bains-sur-Oust, prĂšs de Redon, en prĂ©sence de nombreux Ă©lus et responsables culturels[rĂ©f. souhaitĂ©e]. En aoĂ»t 2019, le Prix Bro Gozh est remis au Festival interceltique de Lorient[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Paroles Breton Traduction en français Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mad A skuilhas eviti o gwad Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro Ra vezo digabestr ma Bro! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer Enne kousk meur a Vreizhad taer! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv Gwerz trist, son dudius a ziwan eno O! pegen kaer ec'h out, ma Bro! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč braz He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz Dihunet out bremañ, ma Breizh! Refrain Nous, Bretons de cƓur, aimons notre vrai pays! RenommĂ© est l'Armor Ă  travers le monde. Bravement au milieu de la guerre, nos pĂšre si bons, VersĂšrent pour elle leur sang. Refrain Ô Bretagne, mon pays, j'aime mon pays, Tant que sera la mer comme un rempart autour d'elle, Sois sans chaĂźnes mon pays ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n'y a pas d'autre pays au monde que j'aime autant. Chaque mont, chaque vallĂ©e, Ă  mon cƓur est superbe, LĂ  repose plus d'un Breton ardent ! Refrain Les Bretons sont des gens robustes et forts; Il n'y a pas de peuple plus courageux sous les cieux. Complaintes tristes, chansons charmantes germent lĂ , Ô que tu es beau, mon pays ! Refrain Si la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue dans les grandes guerres, Sa langue est toujours aussi vivante que jamais. Son cƓur ardent bat encore dans sa poitrine, Tu es dĂ©sormais rĂ©veillĂ©e, ma Bretagne ! Refrain Notes et rĂ©fĂ©rences Notes ↑ Par exemple par le ComitĂ© Bro gozh ma zadoĂč, comitĂ© de promotion de ce chant. ↑ Selon la version rapportĂ©e par François Jaffrennou, alors Ă©tudiant Ă  Rennes, dans l'article citĂ© plus haut de An Oaled 1935. RĂ©fĂ©rences ↑ Le Bro gozh ma zadoĂč » devient l’hymne officiel de la Bretagne », sur Le Telegramme, 24 novembre 2021 consultĂ© le 25 novembre 2021 ↑ Welsh anthem - The background to Hen Wlad Fy Nhadau », BBC, 12 janvier 2008 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 163. ↑ a b et c Xavier Maugendre, L'Europe des hymnes dans leur contexte historique et musical, Éditions Mardaga, 1996, 456 p. lire en ligne, p. 99-101. ↑ a et b Gwyn Griffiths, L'hymne national gallois » traduction de Jacqueline Gibson, Agence Bretagne Presse ↑ Chartier 2010, p. 259 ↑ a b et c Chartier 2010, p. 253 ↑ Coupe de France. Jour de gloire pour le Bro gozh », Le TĂ©lĂ©gramme, 8 mai 2009. ↑ Chartier 2010, p. 255 ↑ Texte du carton reproduit dans GwennolĂ© Le Menn, Istor ar brezhoneg, 4, Roll-gerioĂč Jabadao 1903, Gaston Esnault 1874-1971. In Hor Yezh, no 234, Mezheven juin 2003, p. 9. ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 164. ↑ Disque PathĂ© saphir 4926 interprĂ©tĂ© par Jaffrennou "Taldir" source "RĂ©pertoire des Disques PathĂ© Ă©dition juin 1912 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935. ↑ HervĂ© Le Goc, L’Association GĂ©nĂ©rale des Étudiantes et Étudiants Rennais de 1919 Ă  1940 Un exemple du corporatisme estudiantin de l’entre-deux-guerres, Rennes, UniversitĂ© Rennes 2 Haute Bretagne, mĂ©moire de maitrise d'histoire contemporaine, 1999, 155 p., p. 83 ↑ Logann Vince et JĂ©rĂŽme Cler directeur de mĂ©moire, DĂ©buts des bagadoĂč, Chroniques d'un succĂšs annoncĂ© L'expansion du nouvel orchestre breton 1943-1970, Paris, universitĂ© Paris IV, 2010 lire en lignep. 143 ↑ a et b Bretons 2013, p. 35 ↑ Emilie Colin, DĂ©fi Bro Gozh Kaelig remporte le concours », sur France 3 Bretagne, 3 dĂ©cembre 2014 ↑ Jean-Laurent Bras, L'histoire de l'hymne breton Ă  l'Ă©cran », Ouest-France, 24 fĂ©vrier 2011. ↑ La PrĂ©fĂšte de RĂ©gion Bretagne chante l'hymne breton pour son dĂ©part », Agence Bretagne Presse. ↑ [vidĂ©o] Conseil rĂ©gional. 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Les Bretons ont un nouveau prĂ©sident », dans Le TĂ©lĂ©gramme, le 22 juin 2017, consultĂ© sur le 22 juin 2017 ↑ Le Bro Gozh ma ZadoĂč pour saluer les HerminĂ©s - Quimper », Ouest-France, 23 juillet 2011. ↑ La manifestation des Bonnets rouges Ă  Quimper », 20 Minutes, 4 novembre 2013 "certains ne peuvent s'empĂȘcher de verser une larme" ↑ Plus de 25 000 Bonnets Rouges Ă  Carhaix un succĂšs sans prĂ©cĂ©dent pour faire bouger l'État français », Agence Bretagne Presse, 30 novembre 2013 "un petit garçon qui se mit Ă  entonner avec beaucoup de doigtĂ© et d'assurance, le Bro gozh va ZadoĂč »" ↑ Des dĂ©putĂ©s chantent dans des langues rĂ©gionales devant l'AssemblĂ©e nationale », Ouest-France,‎ 9 avril 21 lire en ligne ↑ L'“hymne” breton retentira au Stade de France », Le Point, 4 mai 2009. ↑ L'hymne Breton au Stade de France ? », Le TĂ©lĂ©gramme, 1er mai 2009. ↑ Mouez-Port Rhu au JT de TF1 lundi midi », Ouest-France, 12 fĂ©vrier 2011 ↑ Coupe de France. L'hymne breton chantĂ© par des Douarnenistes », Le TĂ©lĂ©gramme, 9 mai 2009 ↑ Philippe Chain, Coupe de France. Alan Stivell fait acclamer le Bro Gozh » et la Bretagne par plus de 80 000 personnes au stade de France », Agence Bretagne Presse et Paris Breton,‎ 10 mai 2009 lire en ligne ↑ Stivell. Un Bro Gozh au pied levĂ© », Le TĂ©lĂ©gramme, 14 mai 2009. ↑ L'hymne breton diffusĂ© avant chaque match de Rennes Ă  domicile », Le TĂ©lĂ©gramme, 4 septembre 2009. ↑ Brest-Cardiff. La fĂȘte du hockey celte », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ 13 fĂ©vrier 2016 lire en ligne ↑ FrĂ©dĂ©ric Cormary, Rugby galettes, biniou et RC Vannes », Sud Ouest,‎ 25 septembre 2016 lire en ligne ↑ Mouezh Bro Konk. Trois chorales pour un concert, Le TĂ©lĂ©gramme, 11 mars 2013 ↑ Bro gozh ma zadoĂč. Servi Ă  toutes les sauces », Le TĂ©lĂ©gramme, 12 janvier 2012, consultĂ© sur le 12 janvier 2012 ↑ Piste 8 de l'album Concert Ă  Mexico 2008 de Didier Squiban Trio. ↑ Le clip du groupe Tornaod tournĂ© en pleine forĂȘt », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ 29 juillet 2006 lire en ligne ↑ FrĂ©dĂ©ric Jambon, Livre. L'histoire bretonne contĂ©e en musique, Le TĂ©lĂ©gramme, 5 avril 2012 ↑ Football. Gwennyn chantera le Bro gozh ma zadoĂč avant Rennes-Lorient », dans ouest-France, le 4 novembre 2014, consultĂ© sur le 4 novembre 2014 ↑ FrĂ©dĂ©ric Jambon, CĂ©lĂ©bration. SignĂ© Dan Ar Braz, Le TĂ©lĂ©gramme, 20 juin 2012 ↑ Miss Blue, la DJ qui remixe l'hymne breton », Ouest-France,‎ 24 juillet 2016 lire en ligne, consultĂ© le 15 janvier 2018 ↑ France 3 Bretagne, MISS BLUE », sur 30 octobre 2014 consultĂ© le 15 janvier 2018 ↑ Hubert ChĂ©mereau, PremiĂšre bretonne du film Turned towards the sun, ABP, 2 avril 2013 ↑ VIDEO. La crĂšme de la musique bretonne reprend l’hymne de la rĂ©gion », sur 20 mars 2017 consultĂ© le 15 janvier 2018 ↑ Bro gozh. Avant-goĂ»t d'un album collectif sur la Bretagne », Le Telegramme,‎ 10 mars 2017 lire en ligne, consultĂ© le 12 octobre 2017 ↑ Les Copains d'abord Clarisse Lavannant, CĂ©cile Corbel, Gwennyn, Rozen Talec, Soldat Louis, Tri Yann, Renaud Detressan – Bro Gozh Ma Zadou », sur 23 septembre 2017 consultĂ© le 12 octobre 2017 ↑ [vidĂ©o] Accueil SNCF Rennes, Office national de radiodiffusion tĂ©lĂ©vision française, Journal tĂ©lĂ©visĂ© de la nuit, 11 avril 1969, 1 min 6 s, consultĂ© sur le 25 mai 2010. ↑ Hymne gallois. Des Bretons au 150e anniversaire », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ 20 juin 2006 lire en ligne. ↑ en-GB BBC National Chorus of Wales to perform with Orchestre Symphonique de Bretagne - Media Centre », sur 8 janvier 2018 consultĂ© le 14 janvier 2018 ↑ Bro gozh ma zadoĂč. Un comitĂ© pour populariser l'hymne breton », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ 30 novembre 2010 lire en ligne. ↑ FĂȘte de la Bretagne. Des chorales bretonnes et galloise en choeur. », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ 12 mai 2011 lire en ligne. ↑ Bretons 2013, p. 36 ↑ Édouard Maret, Le prix Bro gozh remis au Stade Rennais, Ouest-France, 24 novembre 2013 ↑ a et b Le prix Bro Gozh sera remis Ă  Kanomp Breizh », Ouest-France,‎ 25 novembre 2015 lire en ligne. ↑ Tri Yann, les rois de l’hymne breton », Ouest-France,‎ 4 mai 2017 lire en ligne, consultĂ© le 5 mai 2017 ↑ Vannes. Le prix Bro Gozh 2018 est attribuĂ© au rugby club », Ouest-France,‎ 20 septembre 2017 lire en ligne, consultĂ© le 14 janvier 2018 ↑ Prix Bro Gozh 2017. Remis ce vendredi Ă  Nantes », Le Telegramme,‎ 10 mai 2017 lire en ligne, consultĂ© le 11 mai 2017 Voir aussi Bibliographie Ouvrages document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article. Jean-Yves Carluer, Bro Goz ma Zadou, ou Doue ha va bro ? Retour sur une controverse », dans Langues de l'Histoire, Langues de la Vie. MĂ©langes offerts Ă  Fañch Roudaut, Brest, Les Amis de Fañch Roudaut, 2005, p. 309-317. Erwan Chartier, La construction de l'interceltisme en Bretagne, des origines Ă  nos jours mise en perspective historique et idĂ©ologique, Rennes, thĂšse de l'universitĂ© Rennes 2, 2010, 722 p. lire en ligne Georges Cadiou, EMSAV Dictionnaire critique, historique et biographique, Coop Breizh, 2013 Jean Ollivro, Bro gozh ma zadou = l'identitĂ© territoriale bretonne », dans Bretagne 2100 IdentitĂ© et avenir, Presses Universitaires de Rennes, 2001, p. 27-35. Sion T. Jobbins, The Welsh National Anthem Its story, its meaning, 2013, Y Lolfa, 64 p. Mikael Bodlore-Penlaez, Bro Gozh ma ZadoĂč, l'hymne national breton Trilogie des symboles de Bretagne, SpĂ©zet, Coop Breizh, 2015, 36 p. ISBN 978-2-84346-724-0 Articles de presse Jean-Laurent Bras, Le Bro Gozh, La jeunesse retrouvĂ©e d'un hymne », Cultures bretonnes, Ă©dition 2013, Hors-SĂ©rie Ouest-France, p. 19 Bernard Lasbleiz, Bro Goz Ma ZadoĂč. L'histoire mouvementĂ©e de l'hymne breton », Musique bretonne, no 195, mars 2006, p. 28-33 Donatien Laurent, Deux hymnes cousins », ArMen, no 8, avril 1987, p. 28-29 Maiwenn Raynaudon-Kerzerho, Le Bro gozh ma zadoĂč Les 110 ans d'un hymne mĂ©connu », Bretons, no 90,‎ aoĂ»t-septembre 2013, p. 34-36 Film Mikael Baudu, Kan ar Galon L'histoire de l'hymne national breton, coproduction Gwengolo FilmoĂč et France 3, 2011, 30 min. versions français et breton, DVD ComitĂ© Bro gozh ma zadoĂč Liens externes Fichier audio du Bro gozh ma zadoĂč [MP3] site entiĂšrement consacrĂ© au Bro Gozh, hymne national breton Ressources relatives Ă  la musique en AllMusic en MusicBrainz Ɠuvres Cherchezdes exemples de traductions goz dans des phrases, Ă©coutez Ă  la prononciation et apprenez la grammaire. Crachin breton au rendez-vous. VĂ©rifiez les traductions 'goz' en Français. Français. Sa mĂ©lodie s’inspire de l’hymne national du Pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau. Créé en 2012, il compte actuellement 11 personnes qui rĂ©pĂštent toutes les semaines et un samedi Le Front de Gauche FdG et une de ses principales composantes le Parti de Gauche PG se sont souvent illustrĂ©s par une frilositĂ© certaine Ă  l’endroit des revendications linguistiques ou territoriales, et ce, singuliĂšrement en Bretagne. Tout Ă©tant justifiĂ© par le brĂ©viaire rĂ©publicain qui interdirait d’affirmer, de penser que la France est un Ă©tat plurinational. Le sujet politique c’est le peuple français, un point c’est tout. La rĂ©publique a tout de mĂȘme inventĂ© les droits de l’homme et les a exportĂ©es notamment lors des guerres coloniales ! Impossible pour beaucoup d’adhĂ©rents de ces deux formations de penser dans un autre cadre. Le peuple Breton ça n’existe pas ! Surtout ne lui donnons pas la parole par ce qu’il n’existe pas
 Les langues de l’hexagone sont mal en point mais continuent d’exister alors n’accordons aucun droit Ă  leurs locuteurs
 et combattons main dans la main avec le Front National l’éventuelle et trĂšs symbolique ratification de la Charte EuropĂ©enne des langues minoritaires. C’est ce que l’on peut comprendre de la derniĂšre dĂ©claration du brittophobe obsessionel Jean-Luc MĂ©lenchon porte parole du Front de Gauche et secrĂ©taire du PG Ă  lire ici et Ă  comparer avec celle du militant d’extrĂšme-droite Florian Phillipot. Jusque lĂ  le FdG et le PG en Bretagne , dĂ©jĂ  bien isolĂ©s et ayant bien du mal Ă  faire croire que leur attelage fonctionne, le PCF principale composante du FdG collaborant avec le PS dans tous les exĂ©cutifs en Bretagne, se faisait plutĂŽt taiseux sur tous ces sujets, histoire de ne pas se mettre tous le monde Ă  dos. Il y a quelques mois la section FinistĂ©rienne du PG s’était lancĂ©e dans une Ă©pique et aussi ridicule qu’inefficace campagne pour dĂ©barrasser les mairies du FinistĂšre des Gwenn-ha-du au prĂ©texte que ce drapeau serait un drapeau fasciste »  Ils n’ont pas dĂ» voir ce magnifique film du PCF datant du Front Populaire intitulĂ© Breiz Nevez » Bretagne Nouvelle oĂč l’on entend le bro gozh ma zadoĂč » l’hymne national breton jouĂ© Ă  une fĂȘte du PCF Ă  Pont-LabbĂ© et ils ne doivent pas savoir que que le Gwenn-ha-du fĂ»t adoptĂ© par le PCF dĂ©s 1925 via son association Les Bretons Ă©mancipĂ©s » qui regroupait les communistes bretons en rĂ©gion parisienne. Puis le FdG avait organisĂ© un Tro Breizh de Podemos » , la nouvelle formation politique Espagnole dont les mĂ©dias raffolent. J’avoue avoir souris en voyant les bouffeurs de curĂ©s du FdG utiliser le terme Tro Breizh » Tour de Bretagne qui est un terme dĂ©signant un pĂšlerinage cĂ©lĂ©brant les 7 saints fondateurs de la Bretagne
 J’avais souris deux fois en remarquant que Breizh » Ă©tait orthographiĂ© comme ça avec un H » c’est Ă  dire avec la norme orthographique bretonne moderne que Jean-Luc MĂ©lenchon conchie Oui, il a un avis lĂ  dessus
.. Et, une troisiĂšme fois, en me rendant compte que le FdG excluait de ce Tro Breizh » le pays nantais restant fidĂšle en cela Ă  l’esprit du pĂšlerinage
 qui n’ a pas d’étape obligatoire en Loire-Atlantique » mais peut y passer . Car dĂ©cidĂ©ment au FdG on est tellement respectueux du cadre administratif français que l’on ne peut imaginer passer outre, ou mĂȘme, contester les dĂ©coupages administratifs comme en tĂ©moigne la Bretagne moignon que le FdG Bretagne » impose en visuel Ă  ses adhĂ©rents pour promouvoir sa campagne citoyenne » d’élaboration de liste pour les rĂ©gionales de dĂ©cembre. C’est l’horreur qui sert d’illustration Ă  cette article. Au FdG on est citoyen et pour la dĂ©mocratie mais pas trop
 quand mĂȘme
 car ce matin le FdG de Auray-Port Louis » s’est fendu d’un texte invitant les habitants de Riantec Ă  ne pas participer Ă  la votation organisĂ© par DIBAB sur l’avenir institutionnel de la Bretagne et le retour de la Loire-Atlantique dans le giron breton. Je vous laisse prendre vous mĂȘme connaissance de degrĂ© de nullitĂ© crasse de ce texte. “Dans un communiquĂ©, le collectif du Front de Gauche des pays d’Auray et Port-Louis exprime son opposition Ă  cette consultation. Pour lui, la question de la rĂ©unification, dĂ©jĂ  ancienne, a Ă©tĂ© tranchĂ©e l’annĂ©e passĂ©e avec l’adoption de la rĂ©forme territoriale qui a redessinĂ© la carte des rĂ©gions », mĂȘme si cela s’est fait, regrette le collectif, sans consultation des citoyens ». Il dĂ©nonce par ailleurs que ce projet Ă©minemment politique » soit prĂ©sentĂ© par une association qui annonce ” une initiative sans enjeux politiciens “. Quel intĂ©rĂȘt pour les citoyens d’aller voter dimanche NDLR aujourd’hui sur un projet dĂ©jĂ  rejetĂ© dans les urnes en 2012 – la rĂ©forme territoriale a Ă©tĂ© pensĂ©e par l’ancien prĂ©sident de la rĂ©publique Nicolas Sarkozy – si ce n’est d’apporter un soutien indirect Ă  cette rĂ©forme ? Les Ă©lecteurs qui se dĂ©placeront dimanche de toute bonne foi ne doivent pas se laisser abuser par cette manoeuvre qui ne vise, une fois de plus, qu’à brouiller davantage les pistes de rĂ©flexion et les repĂšres ». © Le TĂ©lĂ©gramme – Plus d’information sur Bah oui quoi ! Donner la parole au peuple breton
 Pardon, aux citoyens de Bretagne, y compris aux Ă©trangers rĂ©sidants dans la commune issus de la l’union europĂ©enne ou non , c’est suspect ! C’est pas citoyen » ! S’auto-organiser pour mettre en pratique le droit Ă  l’autodĂ©termination c’est mal pour le FdG d’Auray-Port Louis. Penser , rĂ©flĂ©chir, s’organiser, critiquer le gouvernement, donner la parole au peuple alors qu’il ne l’a jamais
 Ca va trop loin ! Le FdG c’est la gauche coloniale
 Ce que je sais, c’est qu’a Riantec comme dans les 6 autres communes de Bretagne Loire-Atlantique incluse oĂč auront lieu les votations aujourd’hui 07 juin , il y aura plus de participants Ă  prendre part au vote qu’aux rassemblement citoyens du FdG pour les rĂ©gionales qui a pour ambition dĂ©fense d’hurler de rire ! d’élaborer avec tous “demain, une autre politique citoyenne, Ă©cologique, sociale et solidaire est possible dans notre rĂ©gion Bretagne.” C’est une certitude. Allez, bon dimanche
. Salutations Communistes et IndĂ©pendantistes. Gael Roblin. PS en Ă©crivant ces lignes j’ai eu une pensĂ©e Ă©mue pour les adhĂ©rents d’Ensemble ex LCR ou Alternatifs que je connais et qui ont rejoint le FdG et qui fĂ»t un temps dĂ©fendaient sincĂšrement le droit des peuples Ă  disposer d’eux mĂȘme avant d’aller patauger dans ce brouet nationaliste jacobin tricolore infĂąme qu’est le FdG. gozhma zadoĂč » ĐœĐ° Đ±Ń€Đ”Ń‚ĐŸĐœŃĐșĐŸĐŒ ( MP3 )‹« Bro gozh ma zadoĂč » ( ĐșĐŸĐœŃ†Đ”Ń€Ń‚ĐœĐ°Ń ĐČĐ”Ń€ŃĐžŃ : Tri Yann )‱ Партотура Đž ŃĐ»ĐŸĐČа Classe bilingue franco-bretonne Fragments de Bignan ‱ Catholicon ‱ Barzaz Breiz ‱ Bro gozh ma zadoĂč ‱ Le Spilhennig ‱ Linguistique ‱ ‱ Dialectes du breton ‱

Noir, rouge, dragon, hermine, triskell, bruyĂšre, les symboles de la Bretagne n’ont pas manquĂ© au cours des siĂšcles. Tous ne sont pas anciens, montrant ainsi un renouvellement du sentiment d’appartenance. Certains ont disparu, mais l’attachement Ă  ces symboles reste vif. Le drapeau, par exemple, est largement adoptĂ© par la population sans avoir pour autant perdu toute connotation revendicative. Le noir couleur » des Bretons Les troupes formĂ©es de Bretons dans l’armĂ©e romaine tardive utilisent des boucliers noirs et dĂ©but du IXe siĂšcle, le roi breton Morvan rĂ©pond Ă  l’envoyĂ© de l’empereur Louis le Pieux 
vos boucliers sont blancs mais je pourrais leur en opposer encore beaucoup que recouvre une sombre couleur
 » et la Grande prophĂ©tie de Bretagne Armes Prydein Vawr, un texte gallois du dĂ©but du Xe siĂšcle, mentionne les noires armĂ©es de Bretagne armoricaine ».Il n’y a aucune preuve, en revanche, qu’un Ă©tendard blanc Ă  croix noire ait Ă©tĂ© utilisĂ© par des Bretons lors des croisades. Cet Ă©tendard semble remonter, comme ceux basĂ©s sur ce principe la croix rouge des Anglais, la croix blanche des Français..., Ă  la guerre de Cent Ans. On le retrouvera plus tard comme pavillon maritime, agrĂ©mentĂ© de mouchetures d’hermine. Le dragon et le rouge Divers Ă©lĂ©ments montrent que les Ă©lites militaires et politiques des Bretons continentaux utilisĂšrent au haut Moyen Âge, tout comme les Bretons insulaires, le dragon rouge comme signe distinctif. À l’origine, il s’agissait d’une sorte de manche Ă  air en tissu, avec une gueule en mĂ©tal, le tout portĂ© au bout d’une hampe. Le dessin du dragon rouge sur un Ă©tendard blanc fut simplifiĂ© en une bande rouge horizontale sur fond blanc. On remarque d’ailleurs que les armoiries des familles qui revendiquent une ascendance remontant aux princes et rois de Bretagne montrent souvent des bandes horizontales rouges. L’hermine un produit d’importation L’hermine hĂ©raldique est une fourrure stylisĂ©e reprĂ©sentant la queue noire de l’animal fixĂ©e par des agrafes sur sa livrĂ©e d’hiver, immaculĂ©e. L’hermine est entrĂ©e dans l’histoire bretonne par l’intermĂ©diaire de Pierre de Dreux, dit Mauclerc, un prince capĂ©tien français qui a Ă©pousĂ© l’hĂ©ritiĂšre du duchĂ© de Bretagne en 1214. Ce prince consort utilise les armoiries familiales un Ă©chiquetĂ© d’or et d’azur. Pour se diffĂ©rencier des autres membres de sa famille, il porte une brisure, qui, dans son cas, est un canton d’hermine. C’est un de ses descendants, Jean III 1321-1341, qui dĂ©cidera d’étendre ce quartier d’hermine Ă  l’ensemble de l’écu, ce que l’on appelle d’hermine plain. Outre que ce choix fait dĂ©sormais correspondre les couleurs ducales avec le noir et le blanc qui semblaient dĂ©jĂ  ĂȘtre les couleurs bretonnes, l’hermine deviendra Ă  partir de ce moment un Ă©lĂ©ment de propagande de la politique des souverains adoption dĂ©note un coup politique. Le dessin de mouchetures sur un fond uni les met symboliquement sur un pied Ă©galitĂ© avec les rois de France et leur Ă©cu d’azur aux fleurs de lys sans nombre, tout en abandonnant les couleurs or et azur de ces derniers pour montrer leur indĂ©pendance. Des lĂ©gendes seront mĂȘme forgĂ©es, et des chroniqueurs feront remonter son adoption au premier temps de l’histoire de la Bretagne. Peu Ă  peu, le peuple s’identifie Ă  ce symbole, et l’hermine deviendra au cours des siĂšcles l’élĂ©ment essentiel de la symbolique bretonne, ainsi que l’animal lui-mĂȘme. L’émergence du celtisme Au XIXe siĂšcle, la Bretagne se dĂ©couvre des racines celtiques et noue des relations avec les autres terres celtes, notamment dans le cadre du mouvement druidique. Triskell Du grec triskelĂȘs Ă  trois jambes », le triskell est un symbole universel. Sa prĂ©sence rĂ©currente dans l’art de La TĂšne en a fait l’emblĂšme celtique par excellence, et c’est Ă  ce titre qu’il a Ă©tĂ© repris par les artistes bretons de l’entre-deux-guerres. Il sera largement popularisĂ© par le mouvement artistique Seizh Breur, qui s’était donnĂ© comme but de renouveler l’art populaire breton. Une nouvelle impulsion lui est donnĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 1960 quand il accompagne le renouveau de la musique celtique en Bretagne. Un hymne panceltique Il s’agit d’une adaptation du chant national gallois, Hen Wlad fy Nhadau Vieux pays de mes pĂšres », composĂ© en Bro Gozh ma ZadoĂč, de mĂȘme sens qu’en gallois, a Ă©tĂ© faite vers 1897 par le barde et futur grand druide de Bretagne Taldir François Jaffrennou 1879-1956 et adoptĂ©e comme chant national breton » au congrĂšs de l’Union rĂ©gionaliste bretonne rĂ©unie Ă  Lesneven en 1903. À cette Ă©poque, l’Association celtique cherche Ă  promouvoir l’hymne gallois comme hymne commun Ă  toutes les nations celtes. Dans les faits, seuls les pays brittoniques — Galles, Bretagne et Cornouailles — l’ont adoptĂ©. Un emblĂšme floral La bruyĂšre brug en breton, symbole de la tĂ©nacitĂ© bretonne avec ses clochettes appelant au rĂ©veil des Bretons, est Ă©galement l’emblĂšme de la Celtie. On peut aussi mentionner l’ajonc lann en breton comme emblĂšme mais Ă  un degrĂ© moindre. Assez populaires au XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcles, ces emblĂšmes sont relativement discrets depuis. Pas le drapeau dans la poche SurnommĂ© couramment Gwenn-ha-Du Blanc et Noir », le drapeau est devenu un Ă©lĂ©ment incontournable de l’identitĂ© bretonne. Relativement rĂ©cent, il a Ă©tĂ© dessinĂ© dans les annĂ©es 1920 par l’architecte Morvan Marchal, aidĂ© de Ronan Klec’h pseudonyme de RenĂ© Rickwaert. Le but Ă©tait de donner un emblĂšme moderne Ă  la Bretagne, sur le modĂšle de ce qui se faisait ailleurs en Europe — oĂč des pays en plein rĂ©veil national comme l’Irlande, la Catalogne, la Finlande, le Pays basque, se dotaient de drapeaux modernes — tout en gardant les Ă©lĂ©ments de base comme le noir et le blanc, l’hermine et la diversitĂ© bretonne. On reprochait par ailleurs Ă  la banniĂšre d’hermine, utilisĂ©e jusqu’alors, son cĂŽtĂ© passĂ©iste, fĂ©odal, son dessin peu lisible et que l’on confondait trop souvent avec le drapeau monarchiste français. Le nouveau drapeau fut adoptĂ© comme drapeau national breton » le 20 septembre 1927, lors du congrĂšs constitutif du Parti autonomiste breton qui regroupait toutes les tendances du mouvement breton de l’époque. Au dĂ©part cantonnĂ© au milieu politique et culturel breton, il fut adoptĂ© dans toutes les sphĂšres de la sociĂ©tĂ© bretonne Ă  partir des annĂ©es drapeau a perdu de sa valeur revendicative alors que les Bretons s’en sont emparĂ©s, montrant ainsi un attachement Ă  leur rĂ©gion, notamment lorsqu’ils circulent dans le reste du monde. Un vĂ©hicule d’affirmation de l’identitĂ© Le BZH est la contraction de Breizh, nom breton de la Bretagne. Il fut imaginĂ© en premier lieu, au milieu des annĂ©es 1960, par des Ă©tudiants bretons de Paris, membres du Mouvement pour l’organisation de la Bretagne, sous la forme d’un autocollant Ă  fixer Ă  l’arriĂšre des vĂ©hicules. Divers arrĂȘtĂ©s en interdirent l’utilisation, exposant les contrevenants Ă  des poursuites, ce qui ne fit que croĂźtre sa popularitĂ©. Le point d’orgue fut, en 2014, la crĂ©ation de l’extension internet .bzh, dix ans aprĂšs le lancement du projet. Bibliographie Bodlore-Penlaez Mikael, Trilogie des symboles de Bretagne Gwenn-ha-Du, Bro Gozh ma ZadoĂč, BZH, Coop Breizh, 2015. Kervella Divi, EmblĂšmes et symboles des Bretons et des Celtes, Coop Breizh, 1998, 2009. Kervella Divi et Bodlore-Penlaez Mikael, Guide des drapeaux bretons et celtes, Yoran Embanner, 2008. Paumier Jean-Yves, Les signes de reconnaissance – Autres symboles », La Bretagne pour les nuls, First Éditions, 2011.

Ensuite comme disait Kateb Yacine, "j'écris en français pour dire aux français que je ne suis pas français", la langue française n'appartient pas aux français. Ils ont colonisé tellement de territoires qu'aujourd'hui, la francophonie est largement répendue jusqu'à Tahiti et les français sont bien attachés à cette francophonie. Il existe une grande hypocrisie par rapport à cela

Sport Avant le dĂ©but de finale opposant Guingamp et Rennes, la chanteuse Nolwenn Leroy chantera le Bro gozh ma zadoĂč, un chant Ă  l’histoire mouvementĂ©e. Nous, Bretons de coeur, nous aimons notre vrai pays ». VoilĂ  ce qu’entendront, juste avant le dĂ©but du match opposant Guingamp Ă  Rennes en finale de la Coupe de France, samedi soir, les quelque 80 000 spectateurs du Stade de France et des millions de tĂ©lĂ©spectateurs. La chanteuse Nolwenn Leroy interprĂštera en effet, avant la Marseillaise, le Bro gozh ma zadoĂč, Ă  la demande du prĂ©sident de la rĂ©gion Bretagne, Pierrick Massiot, et de NoĂ«l Le GraĂ«t, le prĂ©sident de la FFF. Ce n’est pas la premiĂšre fois que ce morceau, composĂ© au dĂ©but du XXe siĂšcle, retentira dans le stade de France en 2009 dĂ©jĂ , pour la premiĂšre finale de la Coupe de France opposant Guingamp Ă  Rennes, le chanteur Alan Stivell avait interprĂ©tĂ© ce mĂȘme morceau - mais hors de tout protocole officiel. Juste aprĂšs la finale, le chanteur et musicien racontait au TĂ©lĂ©gramme qu’il n’avait pas eu l’autorisation d’interprĂ©ter ce morceau, mais qu’il avait spontanĂ©ment dĂ©cider de le chanter, a capella, lors de l’entrĂ©e de l’équipe guingampaise sur la pelouse. Pourquoi donc le chanteur n’avait-il pas eu le droit d’interprĂ©ter ce morceau ? Avant tout pour ne pas faire de l’ombre Ă  la Marseillaise, traditionellement interprĂ©tĂ©e avant le dĂ©but de la finale. Pourtant, mĂȘme si les prĂ©sidents de rĂ©gion socialistes - alliĂ©s au conseil rĂ©gional avec les rĂ©gionalistes de l’Union dĂ©mocratique bretonne - appellent volontiers le Bro Gozh l’hymne breton », la chanson n’a aucun statut officiel d’aucune sorte. ChantĂ© en breton, le morceau reste trĂšs peu connu du grand public, comme le reconnaissait Alan Stivell en 2009, regrettant que les jeunes gĂ©nĂ©rations l’ignorent complĂštement. L’UDB et une association de promotion de la chanson ont mĂȘme mis en place une application et créé une vidĂ©o pour permettre aux supporters de l’EAG Guingamp et du stade rennais d’en apprendre les paroles. Le Bro Gozh n’est pourtant pas une crĂ©ation rĂ©cente. A la fin du XIXe siĂšcle, un Ă©tudiant du nom de François Jaffrenou adapte en breton l’hymne national gallois, sur le mĂȘme air. En 1904, Jaffrenou, engagĂ© dans le mouvement indĂ©pendantiste breton, propose la chanson lors d’un concours organisĂ© par l’Union rĂ©gionaliste bretonne, mouvement rĂ©gionaliste conservateur, qui souhaite crĂ©er un hymne national breton », au congrĂšs de Lesneven. Le Bro Gozh l’emporte, et est adoptĂ© par l’URB et de nombreux militants indĂ©pendantistes qui souhaitent en faire le chant national d’une Bretagne indĂ©pendante de la France. Le texte, proche de l’original gallois, Ă©voque un peuple ardent » de gens durs et forts » exhalte la patrie » bretonne et les Bretons hĂ©roĂŻques » qui ont versĂ© leur sang pour elle », et se termine par une rĂ©fĂ©rence au rĂ©veil » de la Bretagne. Une controverse entoure cependant la crĂ©ation du morceau. Jaffrenou est rapidement accusĂ© de plagiat un pasteur protestant vivant Ă  Quimper, William Jenkyn Jones, revendique la parternitĂ© de cette adaptation. Y compris au sein du mouvement indĂ©pendantiste breton, des critiques se dĂ©veloppent contre le texte qualitĂ© de la langue jugĂ©e trop faible, origine galloise et non bretonne du morceau, paroles trop gĂ©nĂ©riques... En parallĂšlle, l’URB Ă©clate une scission aboutit Ă  la crĂ©atoin de la FĂ©dĂ©ration rĂ©gionaliste de Bretagne. Entre les deux guerres, Jaffrenou s’oppose aux dirigeants du Parti national breton, PNB, pro-allemand et d’extrĂȘme-droite, en prĂŽnant plutĂŽt le rĂ©gionalisme que le sĂ©paratisme. Mais sous l’occupation, le barde », qui se fait appeler Taldir, collabore Ă  la revue nationaliste, pro-nazie et antisĂ©mite l’Heure bretonne. Il participe Ă©galement au ComitĂ© consultatif de Bretagne, créé par Vichy. ArrĂȘtĂ© Ă  la LibĂ©ration, Jaffrenou est accusĂ© d’avoir dĂ©noncĂ© un rĂ©sistant de Quimper, ce qu’il nie. Il sera condamnĂ© Ă  cinq ans de prison Ă  l’indignitĂ© nationale, avant d’ĂȘtre libĂ©rĂ© en 1946. Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? 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Cet ouvrage est le livre phare de Yann FouĂ©rĂ© oĂč il dĂ©veloppe sa grande idĂ©e le FĂ©dĂ©ralisme EuropĂ©en», l’autonomie des Nations sans État dans le cadre d’une Europe des Ethnies. En vente auprĂšs de la fondation au 09 63 25 93 58 Source ————————————————————————————————————- ConsultĂ© aussi la rubrique NĂ©crologies , et NEWS de notre site ENGLISH pour d’autres NĂ©crologies. 27 Octobre 2011 Article de Christian Martin, paru dans le numĂ©ro 3427 du Journal Le petit Bleu des CĂŽtes d’Armor ». Photo de Christian Martin, prise au 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© avec sa fille Olwen, en Juillet de l’annĂ©e derniĂšre. ———————————————————————————————————— La famille FouĂ©rĂ© communique sur la mise en ligne non autorisĂ©e de L’Europe aux Cent Drapeaux ————————————————————————————————————— Sur Agence Bretagne Press- Yann FouĂ©rĂ© part accompagnĂ© d’un dernier Bro gozh DĂ©pĂȘche du 26/10/2011 – 238 de notre correspondant P. Argouarch GUINGAMP/GWENGAMP — Environ 400 personnes ont assistĂ© Ă  l’enterrement du leader breton Yann FouĂ©rĂ© Ă  Notre-Dame-de-Bon Secours Ă  Guingamp parmi une nuĂ©e de gwenn ha du et mĂȘme de banniĂšres tenues par des reprĂ©sentants de cette Europe aux cent drapeaux pour laquelle Yann FouĂ©rĂ© s’est battu toute sa vie. On ne pouvait plus distinguer la vierge noire, cette fameuse vierge qui trĂŽne au coeur de cette basilique bretonne, tant il y avait de drapeaux bretons et europĂ©ens ; comme si chacun avait voulu brandir le sien en tĂ©moignage de son soutien au disparu. EntrĂ© au son du biniou, le cerceuil du dĂ©funt est ressorti accompagnĂ© d’un ultime Bro gozh va ZadoĂč. Les enfants et les petits-enfants de Yann, dont certains venaient d’Irlande, Ă©taient tous lĂ  – ainsi que la vieille garde bretonne composĂ©e d’anciens du Front de LibĂ©ration de la Bretagne FLB ou d’anciens rĂ©sistants et patriotes bretons comme Pierre Le Moine, un des amis du dĂ©funt, et mĂȘme d’un ou deux survivants de l’époque d’avant guerre. Image rare, mais forte de symboles, des nationalistes de droite comme de gauche Ă©taient prĂ©sents pour ce dernier hommage. Le dernier message de Yann FouĂ©rĂ© est un poĂšme qu’une de ses filles a lu durant la cĂ©rĂ©monie En guise d’adieu C’est mon corps seulement que vous mettez en terre » Car je vous laisserai l’écho de mes combats; Que l’exil, la prison, la crainte ni la guerre Qui ne m’ont arrĂȘtĂ©, ne vous arrĂȘtent pas ! Yann FouĂ©rĂ© ————————————————————————————————————————– CommuniquĂ© de Presse du journal L’Avenir de la Bretagne’– Le 20 octobre dernier, la Bretagne a perdu un de ses plus grands dĂ©fenseurs. Yann FouĂ©rĂ© s’est Ă©teint Ă  l’ñge de 101 ans auprĂšs des siens dans son appartement de St Brieuc. Promoteur et apĂŽtre d’une Bretagne fĂ©dĂ©rale dans une Europe fĂ©dĂ©rale, militant infatigable des LibertĂ©s bretonnes, Ă©crivain et journaliste Ă©clairĂ© mais Breton avant tout, Yann FouĂ©rĂ© a Ă©tĂ© un prĂ©curseur. C’est lui qui a créé, en 1934, la premiĂšre association rĂ©clamant l’enseignement du breton dans les Ă©coles ar brezhoneg er skol. Il a aussi fondĂ© le premier quotidien de sensibilitĂ© bretonne La Bretagne » Ă  une Ă©poque pourtant troublĂ©e. A son retour d’exil au Pays de Galles puis en Irlande, il fut lĂ  encore, le premier Ă  oser rĂ©clamer, dĂšs 1957, un statut particulier pour la Bretagne. Il a Ă©tĂ© Ă  l’origine du renouveau du mouvement politique breton en lançant, entre autres, le Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne » le parti Strollad ar Vro » et en 1982 le Parti pour l’Organisation d’une Bretagne Libre. La somme de ses entreprises au service de la Bretagne est considĂ©rable ainsi, c’est aussi lui qui est Ă  l’origine du ComitĂ© Consultatif de Bretagne, du Parti FĂ©dĂ©raliste des Etats sans Nations, de l’Alliance Libre EuropĂ©enne, de la Ligue Celtique et auteur de nombreux ouvrages de rĂ©fĂ©rence L’Europe aux cent drapeaux » . FĂ©dĂ©raliste plutĂŽt qu’autonomiste, rĂ©gionaliste plutĂŽt que sĂ©paratiste, la Bretagne d’aujourd’hui lui doit beaucoup. Ses amis du et du journal L’Avenir de la Bretagne » qu’il avait fondĂ© en 1958 saluent la mĂ©moire d’un visionnaire pacifiste, qui a toujours refusĂ© la voie de la violence et lui rendront hommage lors de ses obsĂšques qui se tiendront le mardi 25 en la basilique Notre Dame de Bon Secours Ă  Guingamp Ă  14 h 30. Kenavo, Yann, veaji mat d’an Tir na Nog ————————————————————————————————————————— HomĂ©lie de L’AbbĂ© Yann Talbot- Homelienne evit Yann FouĂ©rĂ© Il y a une quinzaine d’annĂ©es, lors d’une cĂ©lĂ©bration du lundi de PĂąques autour de la tombe de l’abbĂ© Yann Vari Perrot, prĂšs de la chapelle de Koatkev en Scrignac, Yann FouĂ©rĂ© m’avait demandĂ© de cĂ©lĂ©brer ses obsĂšques Ă  Guingamp quand le moment serait venu. A cette Ă©poque, il Ă©tait encore trĂšs actif et guilleret, il n’avait encore que 85 ans ! Presque un jeune homme. Je le lui avais promis. C’est que je connaissais Yann FouĂ©rĂ© depuis bien longtemps, depuis que, jeune Ă©tudiant Ă  Rennes au dĂ©but des annĂ©es 60 au siĂšcle dernier
 je participais aux activitĂ©s du Mouvement Politique Breton, le MOB, qu’il venait de fonder. Puis, je le visitai plusieurs fois fin des annĂ©es 60 et dĂ©but 70, en Irlande dans le Connemara, dans son entreprise de mareyage. Ensuite en Bretagne, nous nous rencontrĂąmes assez souvent lors de cĂ©lĂ©brations, de rĂ©unions, ou de manifestations. Je le revis il y a 3 ans pour ses derniĂšres volontĂ©s et un Ă©change de vues sur la Bretagne, son avenir, et sur le sens de la vie et de la mort. Je ne dĂ©taillerai pas ici son rĂŽle dans l’histoire de la Bretagne du XXĂšme siĂšcle, son engagement pour les droits du peuple breton, ses combats, son oeuvre d’écrivain et de journaliste ; d’autres le feront ici ou ailleurs. Je parlerai de l’homme politique chrĂ©tien, et comment il peut se situer dans ce monde. Car Yann FouĂ©rĂ© Ă©tait un chrĂ©tien convaincu. Pour beaucoup d’entre nous, la vie est dure ! Pour beaucoup de gens que nous rencontrons, la vie est difficile ! Les problĂšmes de travail et de chĂŽmage, les difficultĂ©s des enfants Ă  l’école, la drogue qui frappe toutes les classes de la sociĂ©tĂ©, comme aussi l’alcool qui est encore dix fois plus meurtrier que la drogue, les accidents de la route, le cancer, le sida
 Et chez nous les droits de la Bretagne et du peuple breton qui sont niĂ©s, son identitĂ© menacĂ©e, sa langue menacĂ©e de mort programmĂ©e. Tout cela n’est qu’un ensemble de mots quand nous en parlons, mais en rĂ©alitĂ©, ce sont des ensembles de personnes qui sont concernĂ©es par ces flĂ©aux. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui souffrent de ces choses-lĂ  et qui voient leur vie cassĂ©e ou dĂ©sorganisĂ©e par toutes ces choses redoutables. Nous vivons au milieu de tout cela tous les jours et nous finissons peut-ĂȘtre par nous y habituer. Pourtant, il y a autour de nous des hommes et des femmes qui n’arrivent pas Ă  s’habituer Ă  ces catastrophes et Ă  ces injustices et qui voudraient y apporter un remĂšde. Chacun Ă  sa maniĂšre, en fonction de ces aptitudes, en fonction de ses expĂ©riences passĂ©es, chacun emploie les moyens qu’il peut, les moyens qui lui semblent le mieux adaptĂ©s. Pour les uns, ce sera l’action syndicale, pour d’autres ce sera l’engagement dans des associations familiales ou de quartier, pour d’autres, le mouvement culturel, pour d’autres enfin, ce sera l’action politique. C’est cette voie qu’avait essentiellement choisie notre frĂšre dĂ©funt Yann FouĂ©rĂ©. Il a participĂ© Ă  l’action et au combat politique partout oĂč cela lui Ă©tait possible. DĂšs les annĂ©es 1930, il participait Ă  la dĂ©fense du breton dans l’association Ar brezhoneg er skol », prĂ©curseur en Bretagne pendant et aprĂšs le deuxiĂšme conflit mondial, travaillant Ă  la construction d’une Bretagne fiĂšre d’elle-mĂȘme, en collaboration avec les autres pays celtiques, surtout le Pays de Galles et l’Irlande, agissant pour la crĂ©ation d’une Europe dĂ©mocratique des peuples, n’épargnant pas ses efforts pour la libĂ©ration du peuple breton. Comme beaucoup d’hommes et de femmes de sa gĂ©nĂ©ration, il avait Ă©tĂ© choquĂ©, meurtri, par les carences de la sociĂ©tĂ©. Il avait souffert de voir tant de gens en Bretagne et ailleurs malheureux, sans avenir, tant de capacitĂ©s productives mal employĂ©es, tant de bonnes volontĂ©s déçues. Il s’est engagĂ© rĂ©solument dans le changement de ce monde-lĂ . Il ne pouvait plus supporter un monde oĂč tant de gens sont condamnĂ©s Ă  souffrir toute leur vie. Il avait eu envie de le reconstruire. Refaire le monde ! Relever la Bretagne ! Il nous semble que c’est une ambition impossible, un travail dĂ©mesurĂ©. La Bible nous dit que Dieu lui-mĂȘme a partagĂ© ce rĂȘve. Ce Dieu qui avait créé le ciel et la terre, ce Dieu qui avait rĂȘvĂ© d’un monde harmonieux oĂč tous puissent s’aimer, voilĂ  qu’il connaĂźt la dĂ©sillusion. Les hommes qu’il avait créés dans la joie et l’amour sont maintenant en proie aux dĂ©chirements de la haine et de la jalousie. Dieu ne peut pas se cacher qu’il a Ă©chouĂ© dans son entreprise. Il dĂ©cide alors de tout effacer et de repartir Ă  zĂ©ro. La famille de NoĂ© exceptĂ©e, il va effacer toute vie de la surface de la terre. AprĂšs avoir pratiquement exterminĂ© tout le monde vivant, il veut recommencer l’histoire Ă  partir de NoĂ©. C’est la premiĂšre alliance dont le signe est toujours inscrit dans le ciel, cet arc-en-ciel qui est devenu le symbole de la volontĂ© de Dieu de sauver tous les hommes, et qui est l’emblĂšme du parti des nations sans Etat au Parlement EuropĂ©en de Bruxelles. Pourtant cette nouvelle tentative, venant aprĂšs celle du paradis terrestre, va, elle aussi, Ă©chouer. Quelque temps aprĂšs, Dieu veut tenter de repartir Ă  nouveau. Son peuple l’ayant oubliĂ© est rĂ©duit Ă  l’esclavage en Egypte. J’ai entendu, dit Dieu, la plainte de mon peuple et je t’envoie, toi MoĂŻse, pour le dĂ©livrer. » C’est une nouvelle fois reparti. Mais une nouvelle fois, les choses se gĂątent et le peuple regrette sa terre d’esclavage oĂč il n’avait qu’à se laisser conduire. Il trouve la libertĂ© exigeante et trop lourd Ă  porter le statut d’homme debout, d’homme libre et responsable. Alors, une fois encore, Dieu veut tout recommencer Ă  zĂ©ro. Il veut anĂ©antir son peuple et entreprendre une nouvelle aventure avec les descendants de ce seul MoĂŻse restĂ© fidĂšle. C’est MoĂŻse qui s’y oppose pour sauver la vie des ses concitoyens. Il y a bien un redĂ©part, une nouvelle nĂ©gociation entre Dieu et les hommes mais c’est toujours avec le mĂȘme peuple. Plus tard encore, la mĂȘme situation se reproduit Dieu excĂ©dĂ© par les infidĂ©litĂ©s de son peuple l’envoie en exil. Un prophĂšte, dont les oracles sont conservĂ©s dans le livre d’IsaĂŻe, annonce alors le dĂ©sir de Dieu de nĂ©gocier avec son peuple une nouvelle alliance Voici, dit Dieu, que je vais ĂŽter leur cƓur de pierre pour le remplacer par un vrai cƓur, capable d’aimer. Ce jour-lĂ  je conclurai avec eux une alliance nouvelle qui ne sera pas comme la premiĂšre. » Mais ce nouveau pacte ne rĂ©siste pas Ă  l’usure du temps. Enfin, Dieu, un peu dĂ©couragĂ©, se dĂ©cide Ă  envoyer son fils. JĂ©sus offrira sa vie pour une alliance nouvelle et Ă©ternelle » avec les hommes. Lorsque nous voyons notre Dieu, contre vents et marĂ©es, essayer de refaire le monde, nous comprenons la noblesse de la tĂąche de ceux qui, par goĂ»t ou par dĂ©sir d’amĂ©liorer le monde, se sont consacrĂ©es Ă  la tĂąche politique. Ils essayent eux aussi de faire triompher un ordre plus juste et plus fraternel dans le monde et dans leur pays. Et c’est cette tĂąche-lĂ  que Yann FouĂ©rĂ© a voulu mener Ă  bien dans sa Bretagne, comme dans les autres pays celtiques, et dans l’Europe aux Cent drapeaux qu’il appelait de ses vƓux. Pour ce service de la Bretagne, du peuple breton, ce service des pays celtiques et de l’Europe que Yann FouĂ©rĂ© a accompli, nous adressons Ă  Dieu notre merci reconnaissant. Mais en mĂȘme temps, nous accueillons les invitations de l’Evangile Ă  poursuivre, chacun Ă  notre place, cette tĂąche de refaire perpĂ©tuellement le monde et de reconstruire la Bretagne, parce que perpĂ©tuellement le mal et le mensonge, l’égoĂŻsme et la paresse continuent Ă  les dĂ©grader et Ă  les abĂźmer. Que Dieu nous accorde le courage de poursuivre cette construction d’un monde fraternel, d’un monde de justice, de pax et d’amour, et d’une Bretagne livre de son destin et de son avenir. Kenavo Yann dans la joie du Paradis. Kenavo Yann e levenez ar Baradoz. Amen. ———————————————————————————————————————————– Message d’Adieu Ă  Yann FouĂ©rĂ© par Erwan, un de ses fils. Au nom de toute la famille, je vous souhaite Deutmat, Bienvenus, CĂ©ad Mile FĂĄilte a cette cĂ©rĂ©monie d’adieu. Nous vous remercions beaucoup d’ĂȘtre venus si nombreux rendre un dernier hommage a notre pĂšre, Yann FouĂ©rĂ©. Notre mĂšre Marie-Magdeleine, sa femme et fidĂšle compagne de Papa durant toute sa vie, qui pour des raisons de santĂ© dues a son grand Ăąge, n’a pas pu ĂȘtre parmi nous, se joint avec nous en esprit, ainsi que tous les autres membres de la famille et les nombreux amis et admirateurs de la vie et du travail infatigable de Papa. Durant tous les Ă©vĂšnements qui ont marquĂ© la vie de Papa, que ce soit ses activitĂ©s estudiantines, son premier travail au MinistĂšre, son exile, son activitĂ© politique et culturel, ses convictions profondĂ©ment encrĂ©es dans la Bretagne et le FĂ©dĂ©ralisme EuropĂ©en, et ses nombreux livres – sans compter les centaines d’articles qu’il a Ă©crit tout au long de sa vie, son » BĂąton de PĂšlerin » ne l’a jamais quitte. C’est ce mĂȘme » BĂąton de PĂšlerin » qui a Ă©tĂ© repris par chacun de ses enfants dans leurs activitĂ©s respectives que ce soit les affaires, les oeuvres sociales, les sports, le théùtre et dans mon cas, la diplomatie Rozenn, Jean, Erwan, Benig et Olwen, ainsi que leurs conjoints respectives; ses petits-enfants Yola, Annig,Kareen, Tristan, qui est venu de l’autre cote de l’atlantique pour ĂȘtre avec nous, OisĂ­n, Benjamin, Annik et Jamie; ses arriĂšres petits-enfants Brittany, Asher, Mara, et Tianna. C’est ce mĂȘme » BĂąton de PĂšlerin » qui restera toujours notre boussole dans la vie. MĂȘme dans les moments les plus difficiles, bafouĂ© par les vents de tous bords, Papa favorisait toujours le dialogue et l’espoir, restant fidĂšle a sa devise » ici ou ailleurs ; face a l’obscuritĂ©, il disait toujours » Il est souvent prĂ©fĂ©rable d’allumer une toute petite bougie que de supporter trop longtemps le maintient de l’obscuritĂ© . Son oeuvre et son exemple continueront a briller comme la lueur d’un phare au delĂ  des brumes maritimes de la Bretagne ou de l’Irlande; ils continueront a inspirer les gĂ©nĂ©rations futures et tous ceux qui en Europe et ailleurs oeuvrent pour un monde meilleur au delĂ  des prĂ©jugĂ©s, un monde ou l’esprit de gĂ©nĂ©rositĂ©, de tolĂ©rance et de respect des droits fondamentaux prĂ©valent. Kenavo Yann, Kenavo Papa, merci pour tout ce que tu as accompli et tout ce que tu a fait pour nous, pour la Bretagne et pour l’Europe. CliquĂ© sur le lien ci dessous pour les videos de la cĂ©rĂ©monie . ——————————————————————————————————————— Sur les liens ci dessous – ABP rend hommage Ă  Yann FouĂ©rĂ©. Yann FouĂ©rĂ© La terre de Bretagne est 
 – Agence Bretagne Presse 21 oct. 2011 – Attentive Ă  la forte Ă©motion de nombreuses personnes qui souhaitaient lui rendre hommage, l’Agence Bretagne Presse ouvre ce registre de 
 —————————————————————————————————————— 20 Octobre 2011 Avis du DĂ©cĂ©s de Yann FouĂ©rĂ©. —————————————————————————————————————– 16 Septembre 2011 Photo, prise par Annig Barrett, de la presentation par Lord Dafydd Wigley du livre, La Maison’ in Connemara’, avec au fond une grande photo de Yann FouĂ©rĂ© et, devant la photo deux de ses enfants, Rozenn et Erwan. Pour la Revue de Presse, Articles et Texte de l’hommage d’Havard Gregory, en Anglais et en Gallois, consultĂ© le site Anglais, sous la rubrique NEWS. CliquĂ© sur la photo pour l’agrandir . PrĂ©sentation de ce livre Ă  la BibliothĂšque Nationale du Pays de Galles Ă  Aberystwyth, le vendredi 16 Septembre 2011, Ă  par Lord Dafydd Wigley. ————————————————————————————————– Pour la Revue de Presse et les articles sur cette presentation, consultĂ© le site Anglais, sous la rubrique NEWS. PRESENTATION DE CE LIVRE, À CLIFDEN, IRLANDE, AU STATION HOUSE THEATRE, VENDREDI 3 JUIN Ă  par Maurice O’Scanaill MRCVS. Avril 2011 Traduction en Anglais du livre de Yann FouĂ©rĂ©, par Rozenn FouĂ©rĂ© Barrett, sous le titre – La Maison’ in Connemara – 352 pages, publication de Oldchapel Press, Oughterard, Irlande. – pour commander le livre, contactĂ© ————————————————————————————————————————————————– Avril 2011 Article dans la revue Armor’, sur l’Institut de Documentation Bretonne et EuropĂ©enne/Fondation Yann FouĂ©rĂ©. Aussi un article sur l’association Baie de Saint-Brieuc – QuĂ©bec’, crĂ©e par GĂ©rard Gautier , et NĂ©crologie de Georges Le Meur. Parlegallois, anglais, breton et français. C onnaĂźt le dialecte du Dyfed. Son professeur de breton a Ă©tĂ© Mark Kerrain. (source J. Gibson). S'intĂ©resse aussi Ă  la langue cornique. Gwyn Griffiths et la Bretagne . Il a toujours Ă©tĂ© attirĂ© par la Bretagne :" Le climat y est meilleur . qu'au Pays de Galles, ainsi que la nourriture, les
Bro gozh ma zadoĂč Q866231 De Wikidata Aller Ă  la navigation Aller Ă  la recherche hymne de la BretagneBro Goz Ma ZadoĂčBro gozh va zadoĂčBro gozh ma zadou modifier Langue LibellĂ© Description Également connu comme français Bro gozh ma zadoĂč hymne de la Bretagne Bro Goz Ma ZadoĂčBro gozh va zadoĂčBro gozh ma zadou anglais Bro Gozh ma ZadoĂč 1898 national anthem composed by James James with lyrics by François Jaffrennou Bro Gozh ma Zadou DĂ©clarations Bro gozh ma zadoĂč breton Identifiants Liens de site
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