22 décembre 2018 - MAJ 09/03/2021 1558 La Rédaction 22 décembre 2018 - MAJ 09/03/2021 1558 Science-fiction Fantastique Horreur Thriller post-apocalyptique Netflix Porté notamment par Sandra Bullock et John Malkovich, la nouvelle production horrifique de Netflix ralisée par Susanne Bier est une adaptation du roman à succès du même nom signé par Josh Malerman. Si nous avons eu l’occasion de donner notre avis sur la qualité du film, il s’agit ici de se pencher sur les nombreuses questions qu’il laisse sans réponse. ATTENTION SPOILER C’est pour certains l’une des faiblesses du Bird Box de Netflix le film laisse après visionnage une bonne dose de frustration et de questions sans réponse. Parmi les plus évidentes qui sont ces créatures qui poursuivent les protagonistes et ont causé la fin du monde ? Quelles sont leurs motivations ? Existent-elles réellement ? Les réponses pourraient se trouver dans le premier livre de Josh Malerman, d’abord connu comme chanteur dans le groupe de Rock The High Strung. Son roman Bird Box bénéficie d’un très joli succès critique et public aux États-Unis avant d’être finalement adapté par Netflix. Petit exercice de comparaison… MALORIE PAS BEAUCOUP Comme le film, le roman adopte la double temporalité. Le premier arc scénaristique s’intéresse à un présent dans lequel Malorie accompagnée de deux enfants cherchent à rejoindre un hypothétique refuge en empruntant une rivière pleine de danger. Le deuxième arc est un flash back qui revient largement en arrière, des premiers incidents qui ont conduit à l’apocalypse jusqu’à la situation présente. Les deux fils de l’histoire finissant par se rejoindre dans le final. "Allez les enfants, en route pour une vie de merde !" La Malorie du film, incarnée par Sandra Bullock, est beaucoup plus âgée que celle du roman. Cette dernière est présentée au début de la catastrophe comme une adolescente tombée enceinte après une histoire d'un soir et à qui les circonstances vont imposer d’apprendre à devenir mère. Le choix de Sandra Bullock, comédienne cinquantenaire, pour tenir le rôle peut d’ailleurs poser question. "Puisque je vous dis que j'ai 17 ans et demi !" QUI SONT LES CREATURES ? D’abord présentées dans le film comme des entités invisibles, les créatures se comportent comme des êtres maléfiques qui impriment dans l’esprit des victimes des images qui les poussent irrémédiablement au suicide. Leur nature reste relativement mystérieuse. Alors que Douglas John Malkovich y voit la conséquence d’une attaque chimique menée par la Corée du Nord, on peut imaginer d’autre pistes invasion alien ? Hystérie collective ? Ou encore créatures inter-dimensionnelles à l’instar de celles imaginées par Stephen King dans The Mist ? Avec l’incursion de Gary dans le huis-clos, les monstres vont prendre d’un seul coup une forme plus concrète. Nous apprenons en effet que des individus déviants ou déséquilibré sont autorisés à les voir sans périr et sont donc à même de les décrire. Dans un ressort scénaristique un peu grossier, Gary étale même des dessins sur une table basse, bien en vu des survivants et du spectateur. On y découvre des représentations hétéroclites mais qui empruntent assez clairement au bestiaire de Howard Phillips Lovecraft, peuplé de démons immémoriaux et tentaculaires hibernant dans les profondeurs de la terre ou aux frontières de notre dimension. Justifier le titre Hypothèse renforcée par le fait que Lovecraft se plait justement à manipuler le concept de la folie et que sa plus célèbre création Cthulhu, faisaient sombrer les gens dans la démence et leur inspirait un culte de dévotion, tandis que la question de la vision, de l'impossible description de monstruosités tapies dans les ténèbres, compose l'essentiel de son esthétique. Le roman ne va pas aussi loin dans ses explications. Si le personnage de Gary existe bel et bien, les groupes de psychopathes qui finissent par constituer la vraie menace dans le film de Netflix sont totalement absents. Gary, le type chelou que tu n'aurais jamais laissé venir à ta pendaison de crémaillère PLUS FORT, PLUS GORE Le pouvoir des créatures du roman transforme les humains en tueurs sanguinaires avant de les pousser au suicide. Cet élément est quasi absent du film où les victimes se donnent la mort sans prêter attention à leurs congénères. Les symptômes atroces du mal sont copieusement décris par Josh Malerman dans son roman à l’occasion des sorties menées par les personnages hors de la maison. L’auteur exploite d’ailleurs parfaitement les ressorts de la perception subjective des héros qui privés de la vue ne peuvent compter que sur leurs autres sens pour ressentir une menace qui se meut à quelques centimètres d’eux. Un levier pratiquement inexploité dans un film sauf quand le groupe tente de conduire un véhicule à l'aveugle, et constate qu'une forme d'entité les traque. Sarah Paulson dans l'une des trop? rares scènes violentes du film Dans le roman, la corruption touche indistinctement les hommes et les animaux. Malorie perd ainsi son chien qui l’accompagnait lors d’une sortie pour trouver des vivres. Plus tard, au cours de son périple dans la barque avec les enfants, le groupe est attaqué par des nuées d’oiseau devenus fous et meurtriers qui s’abattent sur eux. John Malkovich porte un gilet LA FIN Comme dans le film, Gary est dans le roman l’élément qui rompt le fragile équilibre du refuge. Il se contente pour cela d’ouvrir portes et fenêtres pour permettre aux créatures d’entrer. Les rescapés s’entretuent ou se suicident, mention spéciale à Olympia qui se pend avec le cordon ombilical de son nouveau-né. On comprend que le film n’ait pas voulu aller jusque-là . Tom fait partie des victimes alors que la production de Netflix le laisse survivre plus longtemps. Malorie restée seule avec les enfants doit se décider à partir et tenter sa chance à l’extérieur. Quand elle finit par atteindre le refuge avec les enfants, le livre nous gratifie d’un ultime et terrible rebondissement en nous apprenant que la plupart des personnes présentes se sont elles-mêmes crevées les yeux pour échapper aux monstres. Eric Heisserer, scénariste de cette adaptation également à l’œuvre sur Premier contact, s’en explique "Il y a beaucoup de réalisateurs d'horreur qui se disent "Non, nous devons en finir avec l'idée que l'humanité est foutue et nous sommes tous condamnés parce que c'est la vie". Il nous a semblé plus intelligent de rendre cette fin plus optimiste. Je suis une personne qui penche généralement vers une fin optimiste même dans les films d'horreur dystopiques. Je ne suis pas du genre à embrasser le nihilisme étant donné le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui ». Le colla maillard qui tourne mal Dans un dernier acte plein d’espoir, Malorie va donc enfin donner un nom à Olympia et Tom, et symboliquement libérer les oiseaux avant de les envoyer jouer avec les autres enfants, abattant le mur qu’elle avait construit autour d’eux. Le livre se clôture comme le film sur une fin ouverte, sans donner d’explication claire sur la nature des créatures ou sur une éventuelle façon de les vaincre. Un choix qui se défend mais qui réduira les plus frustrés à espérer une suite qui verra peut-être le jour sur Netlfix avant d’arriver en librairie. Tout savoir sur Bird Box Bird Box Netflix dévoile enfin le casting du spin-off de son cauchemar SF Bird Box 2 après la suite, le cauchemar Netflix continue avec un nouveau film dérivé Netflix la liste des 10 plus gros succès va-t-elle vous faire perdre foi en l'humanité ? Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Vous aimerez aussi
TRIBUNE Largement bénéficiaire de la solidarité européenne, le pays saura-t-il assumer son rôle au sein des institutions communautaires, en commençant par respecter lui-même l’Etat de La vie est un roman – Guillaume Musso le 26 mai 2020 • Le pouvoir de l’imagination est infini, pour les auteurs qui le détiennent. Un talent qu’il n’est pas toujours facile de dompter. Parce qu’il ne suffit pas à raconter un bonne histoire. Le pouvoir de l’imagination La vie est un roman, le bien nommé, est une belle démonstration de ce que l’imagination peut éclairer quand on a une vraie habileté de conteur. Et Guillaume Musso en est indéniablement pourvu. Cette histoire est bien plus étonnante qu’elle n’y paraît de prime abord. Déroutante, même. Ce qui débute comme une version moderne du mystère de la chambre jaune, se révèle bien plus surprenant au fil des pages. Croyez-moi sur parole, puisqu’il serait criminel de révéler quoi que ce soit sur cette intrigue. Encore une histoire d’écrivains, allez-vous dire. Mais ne parle t-on pas le mieux de ce qu’on connaît ? Prenez l’exemple de Stephen King, que Musso cite à plusieurs reprises dans ce roman concernant sa manière d’écrire, il a souvent mis en scène des congénères. D’ailleurs, il est amusant de constater que plusieurs petits clins d’œils renvoient à l’auteur américain. L’amour des livres Il est loin d’être le seul auteur nommé. Le roman égraine des citations tout du long, et ce ne sont pas de simples mots lancés au hasard. Elles sont minutieusement choisies et servent à ouvrir des portes au lecteur. La vie secrète des écrivains mettait en avant l’amour des livres. Ce nouveau roman dépeint leur pouvoir et la puissance de leur emprise. Sur celui qui lit, mais surtout sur celui qui écrit. Alors que son précédent livre était construit très minutieusement tel un puzzle, Guillaume Musso semble s’être octroyé davantage de liberté dans le cheminement de cette histoire assez inclassable. Entre thriller et récit plus intimiste qui pousse au questionnement, il jongle allègrement entre fiction et réalité. Un vrai jeu à travers deux mondes, le réel et l’imaginaire, les États-Unis et la France. Construction osée Il fallait oser une telle intrigue, renversante. A la construction fantasque. Plus d’une fois, je me suis demandé comment il allait se sortir d’une telle affaire. Mais comme tout bon auteur puisant dans son imaginaire, il est un peu magicien. Mon seul regret aura été que cette parenthèse entre les pages des romans fut un peu courte, je m’y serais bien abandonné davantage. La vie est un roman est un livre joliment divertissant et qui pousse à certaines vraies réflexions. Comme à se dire que la vie est pleine de surprises et que rien n’est écrit à l’avance. Le pouvoir de l’imagination est infini quand il est mis au service d’une bonne histoire et d’émotions, Guillaume Musso le prouve avec brio. Lien vers mon interview de Guillaume Musso au sujet de La vie est un roman » Yvan Fauth Date de sortie 26 mai 2020 Éditeur Calmann-Lévy Genre Thriller 4° de couverture POUR LUI, TOUT EST ÉCRIT D’AVANCEPOUR ELLE TOUT RESTE À ÉCRIRE Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. » Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné. Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer. Catégories LittératureTagsCalmann-Lévy, Guillaume Musso, lu en 2020, Thriller Voilà sans doute un des romans les plus réjouissants de la rentrée littéraire 2020. Et même si à la toute fin du texte le personnage d’une éditrice supplie son personnage d’auteur en ces termes : « par pitié, c’est trop compliqué, tu vas perdre tes lecteurs, simplifie, élague, va à l’essentiel », le lecteur n’est pas perdu. Résumé Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. » Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné. Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer. Genre Roman Parution Calmann-Levy – 26 mai 2020 Mon avis Les romans de Guillaume Musso, depuis quelques années, c’est un petit peu mon guilty pleasure annuel et le roman que j’attends avec une vive impatience. S’il m’a fallu le découvrir avec La fille de Brooklyn pour découvrir l’auteur au-delà des clichés que les médias aiment véhiculer, aujourd’hui j’assume totalement d’aimer les romans de cet auteur. Loin d’être répétitifs, j’ai trouvé chacun de ses derniers romans original et passionnant, avec une construction de récit fascinante et un style qui sait se renouveler. La vie est un roman m’a intrigué dès qu’on a eu connaissance du résumé du livre. Moi qui avais adoré La vie secrète des écrivains, j’étais vraiment curieuse de ce que l’auteur allait nous proposer cette fois. Autant dire que je n’ai pas été déçu puisque j’ai dévoré ce titre en une soirée. Guillaume Musso sait comment captiver son lecteur et nous offre ici une intrigue à la construction qui est juste incroyable. Dans ce roman, nous suivons Flora, romancière à succès qui aime vivre cachée de ses fans. Jusqu’au jour où Carrie, sa petite fille, disparaît sans aucune explication… Flora va alors se lancer dans une quête incroyable pour débusquer celui qui a la solution du mystère et qui pourra lui rendre sa fille. Avec son rythme qui nous fait tourner les pages à une vitesse folle, La vie est un roman est un titre qui se dévore et nous entraîne avec lui dans un tourbillon complètement dingue. Difficile de voir venir certains retournements de situation tant tout est complètement fou. Du début à la fin, l’auteur a souvent réussi à me berner et c’est ce que j’ai vraiment aimé dans ce récit, au-delà même de l’idée de départ que j’ai trouvé absolument fabuleuse. Mon seul regret est que le roman m’a paru un peu court par rapport aux autres récits de Guillaume Musso. Toutefois, le plaisir de la lecture ne se boude pas et ce titre m’a vraiment offert une pause dans une vie professionnelle parfois hyper stressante. On s’attache énormément aux personnages, on a envie d’en savoir plus sur eux, d’entrer nous-mêmes dans le récit, et au final.. On oublie, pendant quelques heures, le monde qui nous entoure. Une pause salvatrice en ces temps de pandémie qui peuvent vite être anxiogènes. Articles similaires Lavie devant soi, roman de Romain Gary (pseudonyme de Romain Kacew) (1914-1980), publié à Paris sous le pseudonyme d’Émile Ajar au Mercure de France en 1975. Prix Goncourt. Résumé de La vie devant soi . Mohammed, dit Momo, raconte sa vie à Belleville chez Mme Rosa, une juive âgée et malade, rescapée d’Auschwitz, et qui, ancienne tenancière de maison close, élève des Découvrez l’explication de la fin de Firestarter ! Spoilers !Firestarter est sorti le 1er juin au cinéma ! Si vous souhaitez savoir l’explication de la fin de Firestarter, lisez la suite ! L’histoire est centrée sur Charlie McGee, une jeune fille dotée de pouvoirs redoutables. Pour vous procurer le livre, cliquez ici. Autrement, pour profiter du format Kindle avec un essai gratuit de 14 jours, c’est les a hérités de ses parents, Andy et Vicky McGee, qui ont acquis leurs capacités lorsqu’ils étaient étudiants à l’université et ont accepté de participer à une étude scientifique, sans savoir qu’une organisation gouvernementale louche était à l’origine de cette étude ni qu’on leur injecterait un sérum appelé Lot Six. Pour savoir si une suite verra le jour, lisez que Charlie est bébé, ses parents la font fuir de The Shop, l’agence qui veut utiliser Charlie comme une arme de destruction massive. En vieillissant, ses pouvoirs deviennent plus difficiles à contrôler, ce qui la remet sur la carte du Shop. Le nouveau chef du Shop, le capitaine Hollister, envoie un assassin implacable, Rainbird, aux trousses des McGees avec pour consigne de prendre Charlie vivante. Pour savoir quand le film sortira sur Netflix, lisez un principe simple, et qui aurait dû être assez facile à exécuter. Mais les changements apportés à l’histoire et ce qui semble être des scènes manquantes coupées pour des raisons de temps et de budget rendent certains aspects de l’histoire un peu obscurs. Voici l’explication de la fin de Firestarter !A la fin de Firestarter, le vieil homme, Irv, apprend par un bulletin d’informations qu’Andy et Charlie sont des criminels recherchés. Charlie utilise ses pouvoirs pour convaincre Irv qu’ils sont des gens bien. Irv a déjà appelé les autorités, qui arrivent rapidement sur les lieux. Avant que la police ne puisse trouver Andy et Charlie, Rainbird les abat. Andy affronte Rainbird, gagnant du temps pour que Charlie s’échappe. Cependant, Andy est capturé par The survit seul dans les bois pendant quelques jours avant de recevoir un message télépathique d’Andy l’appelant au quartier général du Shop pour le sauver. Charlie exploite ses pouvoirs pyrokinésiques ainsi que ceux de ses parents et parvient à pénétrer dans le bâtiment hautement voulant pas que sa fille devienne un rat de laboratoire, Andy utilise les forces qui lui restent pour utiliser une dernière fois la poussée et ordonne à Charlie de brûler le bâtiment. Une Charlie enragée brûle l’installation en utilisant ses pouvoirs de manière experte et s’en sort vivante. Dans le processus, elle tue Hollister et plusieurs autres membres de la boutique. Avec Hollister, Andy est également brûlé à Andy se sacrifie pour assurer la survie de sa fille. En fin de compte, la mort d’Andy incite Charlie à s’attaquer à l’organisation gouvernementale maléfique. Sous l’influence des pouvoirs de son père, la jeune fille enfreint la règle de ne faire de mal à personne. À la fin de Firestarter, elle se sent accablée et désemparée par ses actions. Cependant, les sentiments de Charlie n’affectent plus ses pouvoirs et elle en a le contrôle le changement d’avis de Rainbird semble soudain, il est préfiguré dans son interaction avec Vicky. Vicky prévient Rainbird que Charlie n’est pas comme les autres individus surpuissants créés par le Lot 6. Le film laisse aussi subtilement entendre que les sujets du Lot 6 partagent un lien la fin de Firestarter, Rainbird emporte Charlie, devenant ainsi son gardien et son protecteur. Cette fin s’écarte radicalement du roman, mais elle garantit que Charlie est entre de bonnes mains. Elle n’a pas oublié qu’il a assassiné sa mère, mais elle réalise intuitivement qu’il est le seul à pouvoir la comprendre et qu’il va désormais se battre pour la fin de Firestarter montre que, même sans ses parents, Charlie a retenu suffisamment de leçons pour avoir une chance. En pardonnant à Rainbird, Charlie fait preuve d’une capacité d’empathie et de compassion qui devrait la guider dans la vie. S’il y a un jour une suite, l’histoire de Firestarter 2 pourra permettre de déterminer si Charlie est toujours sur le bon chemin. LaMer sans étoiles est un roman insolite et extrêmement poétique qui peut déstabiliser par sa construction de récits en tiroirs. Très onirique, il offre plusieurs références aux contes traditionnels, comme un fil rouge pour mieux guider le lecteur à travers le méandre de ses pages. C’est non seulement une lecture douce et envoutante, mais aussi une véritable ode à l’amour Découvrez l’explication de la fin de Nos Coeurs Meurtris sur Netflix ! Spoilers !Nos Coeurs Meurtris est disponible sur Netflix ! Si vous souhaitez connaitre l’explication de la fin de Nos Coeurs Meurtris, lisez la suite ! Le nouveau film original Netflix est basé sur le roman du même nom de Tess Wakefield et raconte une histoire d’amour inoubliable entre une musicienne en herbe et un marine américain perturbé. Pour vous procurer le livre, cliquez vous êtes un fan de Nicholas Sparks et de Jojo Moyes, Nos Coeurs Meurtris est le film qu’il vous faut. Ce drame romantique vous entraînera dans un voyage émotionnel. Pour savoir si les acteurs de Nos Coeurs Meurtris sont ensemble dans la vraie vie, lisez un moment donné, vous riez, puis vous pleurez. Pourtant, vous ne pouvez pas vous empêcher d’aller jusqu’au bout du film pour voir comment tout se termine pour les personnages principaux. Mais que se passe-t-il à la fin de Nos Coeurs Meurtris ? Cassie et Luke finiront-ils ensemble ? On vous dit tout !À la fin de Nos Coeurs Meurtris, Luke sacrifie toute sa carrière pour garder Cassie sur la voie du succès. Elle avait commencé à obtenir des contrats qui faisaient vraiment avancer sa carrière. Aller en prison à ce moment-là détruirait tout ce pour quoi elle a travaillé toutes ces années et il ne veut pas que cela arrive. Pour savoir où a été filmé le film, lisez de l’audience, il prend toute la responsabilité sur lui pour éviter à Cassie d’être jugée au civil. Pour cela, il est condamné à six mois, à la suite desquels il sera libéré pour mauvaise conduite. Pendant qu’il se prépare à aller en prison, Cassie se produit au Hollywood Bowl. Pour savoir si une suite verra le jour, c’est chantant la chanson qu’elle a écrite pour Luke, elle se rend compte que malgré tout ce qui s’est passé, elle est amoureuse de lui. Après la représentation, elle se précipite pour retrouver Luke avant qu’il ne parte pour les six prochains mois. Pour savoir si il est inspiré d’une histoire vraie, lisez le rattrape juste à temps et lui déclare son amour. Tous deux acceptent de ne pas divorcer, malgré ce qu’ils avaient initialement prévu. Ils se rendent compte que tout en jouant les rôles de mari et de femme, ils ont développé de véritables sentiments l’un pour l’autre. Pour retrouver toutes les musiques, c’est ici. Malgré leurs nombreuses différences de pensées et d’idéologies, ils ont trouvé un terrain d’entente où ils se sont tournés l’un vers l’autre pour obtenir du soutien et de l’attention, et ils ne vont pas jeter tout cela. Ainsi, lorsque Luke revient à la maison, ils commencent leur vie de couple au sens propre. Alors que le générique de fin commence à défiler, nous voyons Cassie et Luke, ainsi que leur chien, vivre leur vie heureuse.Ellea choisi « d’aimer la vie sans oublier le passé ». Et c’est bien ce que l’on ressent à son contact, une vraie leçon de vie. Dominique Lagrou Sempere a choisi deYvon Quiniou, L’Art et la vie, L’illusion esthétique, suivi de De la Mort à la beauté, Le Temps des Cerises, 2015, 154 p., 14€.D’entrée, Yvon Quiniou présente son projet. Il définit l’objet esthétique comme ce qui se donne à contempler sans visée de connaissance ou d’utilisation. Connaître intéresse la science et plus généralement qui recherche le vrai. Utiliser concerne l’œuvre technique qui procure l’utile. À la différence du vrai et de l’utile, l’œuvre d’art vise le ajoute aussitôt, qu’à l’aune d’une expérience de la vie, l’idée de beauté relèverait de l’illusion. Le sous-titre de l’ouvrage introduit d’emblée à cette chapitres structurent L’art et la vie l’étude de Kant, de Nietzsche, les recours aux sciences humaines et, enfin, les illusions de l’art. Une esthétique de la réceptivité KantComment définir la notion de beauté, au centre du jugement de goût. Emmanuel Kant la présente au début de sa Critique de la faculté de juger. Connue comme Analytique du Beau », elle comporte quatre moments. Quiniou les expose en donnant de nombreux exemples. Ces quatre moments obéissent à quatre premier décrit ce qui procure une satisfaction désintéressée. Qu’est-ce à dire ? Le plaisir esthétique tient à la forme de l’objet, à sa représentation dans notre esprit. Il est donc indifférent à l’existence de l’objet lui-même. C’est pourquoi on le dit désintéressé, sous-entendu à l’existence matérielle de l’objet. Le plaisir est contemplatif. Ainsi, une ouvre d’art est une belle représentation d’une chose et non pas la représentation d’une belle chose. À l’inverse, le plaisir pris à l’existence de l’objet désigne l’ deuxième moment introduit au paradoxe selon lequel le beau est un universel sans concept. Universel signifie qu’en ressentant le plaisir esthétique, je suppose ou je réclame l’assentiment de tout un chacun. À l’inverse, en goûtant l’agréable, je ne prétends pas qu’autrui partage la même sensation. Quid alors de la mention d’absence de concept ? Kant distingue le jugement de goût et le jugement de connaissance. Pour ce dernier, un concept s’impose pour la recherche du vrai. Le vrai exige une démonstration, laquelle repose sur des concepts. Ils sont introuvables pour définir le beau, lequel prétend pourtant à l’ un troisième moment, Kant introduit le paradoxe de finalité sans fin. En effet, la finalité se concentre sur la forme même de la contemplation, vécue comme autosuffisante, parce qu’harmonieuse. Elle exclut toute autre fin qui viserait à se servir ou s’approprier l’objet de la vient le quatrième paradoxe qui définit le beau comme une nécessité sans concept. Autrement dit, le jugement de beauté s’impose nécessairement à nous, sans que l’on sache pourquoi, sans que nous puissions le démontrer. Pour en rendre compte, Kant introduit la notion de sens commun ». Avec le beau, s’instaure une communicabilité universelle, due à la même configuration des facultés dans tout esprit humain. De la sorte, à propos de cette nécessité sans concept, le sens commun » représente une nécessité subjective comme avoir fidèlement exposé la conception kantienne sur la beauté, Yvon Quiniou se situe, par rapport à l’analyse kantienne, d’une manière nuancée. D’une part, il apprécie la fine description permettant de distinguer le beau, le vrai, l’utile et le bien. Fort de cette phénoménologie », l’art apparaît dans son univers spécifique. Mais, d’autre part, Quiniou s’écarte de Kant. L’explication de la créativité la question classique du génie » repose sur l’Idée du suprasensible, étrangère à la position matérialiste de l’auteur. A contrario, il s’accorde avec un matérialisme de Nietzsche qui enracine la création dans le processus vital. Il se tourne alors vers lui pour continuer son esthétique de la création NietzscheDe l’analyse de Yvon Quiniou, je retiendrai quatre Penseur de la vie, Friedrich Nietzsche définit l’art comme ce qui permet de rendre la vie plus intense, inscrite dans une physiologie où la création artistique augmente la force. Par opposition à Kant, l’art apparaît donc comme utile, intéressé ». Comparable à un remède, il produit un effet fortifiant ou parfois narcotique. Domaine de la représentation, il ne saurait révéler la vérité. Il relève de la seule De cela découle son extraordinaire puissance d’illusion. Elle masque la vérité ou nous en console. En conséquence, le phénomène esthétique rend l’existence plus supportable. Et même, l’art peut apporter un bonheur de compensation, de consolation. Certes, ce bonheur se paye du prix de l’illusion, laquelle apparaît donc ainsi nécessaire à l’existence. L’art nous met en présence des apparences. Elles sont transfigurées par l’imagination. Il en résulte une plénitude de Avec cette illusion nécessaire, créée par l’art, Nietzsche développe même un culte de l’ignorance, une volonté de ne pas chercher à tout comprendre et à tout savoir » Quiniou souligne le rapport paradoxal que Nietzsche entretient à la vérité et à l’erreur, unique dans l’histoire de la philosophie. D’une part, on le connaît comme le grand démystificateur des valeurs admises et même sacrées. Dans ce sens, il développe une ardente recherche de vérité. D’autre part, il fait l’apologie de l’illusion, erreur sur la vie, nécessaire à la vie » À cette raison pratique, s’en ajoute une théorique. Le monde est constitué d’apparences sensibles, l’être n’est qu’apparent. L’art le prend en charge. De cela découle une vérité dans l’art. Cette vérité paradoxale est faite d’illusions multiples que Nietzsche Que l’art engage un rapport étroit avec la vie signifie-t-il que ce rapport concerne exclusivement le contenu, au détriment de la forme ? Pas exactement et la tragédie permet de saisir l’action efficiente de la forme. Le théâtre tragique le montre. En se démarquant de l’analyse classique d’Aristote, il caractérise l’effet tragique comme tonique ». Il permet de maîtriser les passions. La forme théâtrale met à distance le tragique de la vie. Nietzsche généralise cet effet tonique du théâtre tragique à la forme esthétique elle-même. Par le style, la représentation nous fait accepter le terrible et nous renforce. En conséquence, Nietzsche aborde la forme et le beau. Toutefois, son approche anthropologique de l’œuvre d’art dissout la forme et la beauté dans l’optique de la vie. Le recours aux sciences humaines Freud, Marx, Bourdieu, VygotskiNietzsche apparaît comme un devancier de Sigmund Freud. Avant lui, il avait mis en avant le rôle notable joué par l’inconscient et la sexualité. En matière d’art, déjà la notion de sublimation est énoncée. Comme Nietzsche, Freud introduit un rapport d’analogie entre créateur et amateur d’art. De même, pour Freud, le contenu importe en dernière instance l’art est pour Freud une thérapie spontanée qui permet souvent d’échapper à la pathologie » p. 54.Pour cette étude, Yvon Quiniou fait souvent référence à l’étude de Sarah Kofman, intitulée L’Enfance de l’art. Il rappelle l’importance que revêtent le mot d’esprit et le rêve. À propos de l’art, il analyse ensuite la conception freudienne du plaisir esthétique, sur laquelle je m’arrêterai. La psychanalyse reprend à son compte l’idée de catharsis, purgation ou la purification des passions. L’art permet ainsi de nous libérer du refoulement. Ici intervient le rôle de la forme, à savoir la beauté de la forme. Freud la décrit comme un pouvoir de séduction, une prime de plaisir ». Elle permet la décharge de l’affect et de la pulsion sexuelle sublimée. Si nous comparons avec Kant, en première approche, le contenu l’emporte dans l’analyse freudienne. Le plaisir est intéressé », comme pour Nietzsche, donc à l’existence de l’objet. Toutefois, le rôle de la forme permet de rapprocher Freud de l’universel kantien. Certes, Freud s’éloigne d’une explication abstraite. Cependant, par la beauté du style, l’artiste permet à tout un chacun de partager sa création. Un seul exemple bien connu celui de Léonard de Vinci. Le sourire énigmatique de Mona Lisa exprime un sentiment de tendresse maternelle relevant d’un sentiment conclusion, avec la psychanalyse, l’art apparaît d’abord comme une technique d’expression de l’inconscient. Il est en effet possible de parler d’esthétique freudienne, en tant que psychologie appliquée. Modestement, Freud reconnaît deux limites à son pouvoir d’investigation esthétique. La première tient au don artistique ; il l’élucide pourtant en partie. La deuxième tient à la révélation de la technique artistique mise en jeu par l’artiste pour la création de son œuvre. En ce point, la psychanalyse bute et ne peut réduire l’œuvre à une seule manifestation de l’ Quiniou étend alors sa réflexion sur l’art en se référant à d’autres disciplines l’histoire, la sociologie et la Karl Marx, la sphère esthétique est conditionnée par la vie socio-historique. Ainsi, l’épopée homérique ne pouvait naître que sur la base d’une vision mythologique du monde. Toutefois, cet historicisme se confronte à ses limites. Marx apprécie en son temps le charme éternel » de l’art grec. Quant à l’explication de ce jugement, elle ne saurait difficilement convaincre un charme résultant chez les modernes de la nostalgie de l’enfance de l’humanité. En conséquence, cette explication constitue un indice que le terrain théorique de l’histoire n’est pas totalement suffisant pour expliquer l’esthétique » p. 84.La sociologie de Pierre Bourdieu éclaire assurément un rapport fréquent entre l’art et l’appartenance de classe. Dans La Distinction, il se livre à un travail de démystification sans concession. L’œuvre art que j’aime exprime mon Ego, affirme un jugement de valeur et une situation sociale. Autrement dit, l’art nous classe » dans un rapport de classe dénié. Certes ! Toutefois, cela n’invalide pas mon désir de voir partager universellement mon jugement de goût. De plus, cette analyse ne récuse pas une hiérarchie entre les œuvres toutes ne se valent pas et le temps permet le plus souvent de faire la Quiniou attache une grande importance à la pensée du psychologue russe Lev Vygotski 1896-1934. Cet auteur majeur, persécuté par le stalinisme, ignoré en France, a soutenu en 1925 une thèse intitulée Psychologie de l’art. Que dit-elle ? Vygotski conçoit une technique sociale du sentiment ». Cette technique consiste à mettre en forme l’élément émotionnel. Pour expliquer la pleine efficacité de la catharsis, il identifie une discordance interne entre la forme et le contenu, lesquels sont investis d’affects contradictoires. Du coté du contenu, l’affect est libéré par l’imagination. En sens inverse, du côté de la forme, un affect contraire permet de surmonter le sentiment initial, par distance, atténuation, allègement et harmonisation. Autrement dit, la réalité première, brute, devient purifiée et par conséquent supportable. La forme dématérialise le contenu, rend acceptable et apaisée la décharge cathartique ». Je remarque que cette dialectique entre contenu et forme semble proche de l’analyse freudienne précédemment exposée. Vygotski ajoute que l’élaboration de cette forme, donc le style de l’artiste, tient à un rien ». Toutefois, de nouveau, le recours aux sciences humaines rencontre ses limites. Vygotski a l’honnêteté de déclarer que la question des qualités proprement artistiques de l’œuvre d’art ne saurait se dissoudre dans l’explication de la réaction esthétique par la vie psychologique et sociologique… » L’art autant nécessaire qu’illusoireCe quatrième chapitre sert de conclusion à l’ouvrage proprement dit, intitulé L’Art et la vie. Yvon Quiniou précise alors trois points Il rappelle sa position de matérialisme philosophique. L’art apparaît entièrement immanent à la vie. Il qualifie Le jeu des facultés de l’idéalisme kantien comme une illusion Il s’interroge sur la prétention de l’art à dire la vérité. Sur ce pont, il récuse aussi bien Rimbaud que Proust ou Michaux, Bergson que Heidegger. L’art re-présente » la réalité, la présente d’une manière nouvelle, subjective. Par le biais du style, il représente une réalité voilée par un sens vécu. Le rapport au réel tient à l’interprétation, comme nous l’avons vu avec Nietzsche. L’art ne peut donc pas prétendre à la connaissance. Toutefois, on peut parler d’une vérité vécue, valeur considérable seul l’art peut nous la restituer dans toute sa précision et tout son poids irréductible de réalité éprouvée subjectivement… » p. 109.3 Reste la question fondamentale de la beauté. Elle se saisit dans le plaisir esthétique. Il faut alors distinguer entre art et simple expression. Certes la beauté ne se réduit pas à l’art classique ; elle s’inscrit dans une variabilité historique. Pourtant, elle comporte un indice de discrimination, une hiérarchie nécessaire entre la valeur des œuvres. On ne peut se contenter comme dans l’art contemporain de définir l’art comme ce qui dérange ou simplement fait voir le monde d’une autre manière. La beauté du style apparaît comme un critère indépassable. Il s’éprouve dans le plaisir esthétique. Il nous exhausse au dessus de notre individualité ; il nous fait nous dépasser. Certes, le plaisir esthétique attaché à la forme de l’œuvre nous introduit à une illusion, rapporté à l’objectivation. Cependant, cette réalité erronée apparaît comment nécessité pour vivre. En dernière analyse, la beauté apparaît dans son ambiguïté, semi-opaque, dans une clarté obscure. D’une part, l’émotion esthétique apparaît enracinée dans un ensemble bio-psycho-social que les sciences peuvent éclairer. Mais, d’autre part, la beauté s’impose comme une propriété accessible à tous et pourtant irrémédiablement mystérieuse. Elle comporte le mystère d’une illusion nécessaire. Quand bien même la beauté détiendrait une part mystérieuse en ultime ressort qu’il faudrait préserver, un rationaliste ne saurait tirer un point final en concluant sur la seule figure du mystère. Pour nous en convaincre, Yvon Quiniou fait suivre l’Art et la vie, d’un récit intitulé De la Mort à la beauté. Avec lui, on assiste à une transformation. On apprend comment la beauté concrète agit. Si l’on ne connaît pas totalement la cause, on peut indéniablement en éprouver l’ récit conte un voyage en Italie. Après la dispersion des cendres d’un proche à Grenoble, Quiniou prend le chemin de la Toscane. Au fil des jours, la beauté vécue le sauve de l’idée de mort. À Sienne, la façade de la cathédrale provoque une extase. La forme géométrique de l’édifice, les dessins réguliers, le dallage de marbre blanc le saisissent soudain. Ils provoquent une réaction physiologique, tel un coup de poing. Ils le rendent stupéfait. Pourtant, en entrant dans ce Duomo, des obstacles l’empêchent d’apprécier les peintures au contenu religieux. Il réprouve l’omniprésence du spectacle de la douleur christique. Il la qualifie d’esthétique de la cruauté et rappelle sa position dans la relation entre le Bien et le Beau. La morale l’emporte sur l’esthétique. De plus, il insupporte le didactisme de l’art religieux. La critique négative du didactisme s’étend d’ailleurs à l’art dit conceptuel » une œuvre théorique convient mieux que l’art à la transmission d’un message question ne se pose pas avec l’architecture, en particulier celle de la Piazza del Campo, longue, en creux et en ovale, s’offrant comme un immense coquillage une harmonie avec le monde sensible, d’où la pensée de la mort était non seulement absente mais exclue, rendue de toute façon impossible… » p. 141. Yvon Quiniou vit alors l’intemporalité de la contemplation et un sentiment de bonheur. Il ajoute que cette beauté suspendant le temps, nous faisait croire pendant quelques instants à sa disparition. La religion, avec son horizon de mort, avait une fois de plus disparu et la vie, avec son illusion de durée indéfinie générée par le beau nous était restituée » p. 143.Dans les dernières pages du récit, tout ce qui a été exposé dans L’Art et la vie, se retrouve dans la catégorie cette fois de la beauté personnellement vécue. Je retiendrai les concordances implicites avec Kant, Nietzsche et de la contemplation de la façade du Duomo de Sienne, l’extase se vit sans que je sache d’où cela me vient » p. 128. À cet égard, Kant aurait énoncé une nécessité sans concept. De même, quand on lit que l’art est une expérience de la forme belle parce qu’il objective notre subjectivité » p. 151. Dans le quatrième moment de son Analytique du beau », Kant envisage cette nécessité sans objectivité ailleurs, Nietzsche n’aurait pas désavoué une intemporalité émanant de l’art et relevant de l’illusion. Quiniou en effet écrit Mais l’illusion n’est pas une simple erreur de l’esprit que la réflexion pourrait dissiper elle correspond à une épreuve vécue sans conteste par la conscience et elle y trouve un poids de réalité subjective, sinon de “vérité vécue“, proprement irrécusable, irréductible et inéliminable…tout le temps qu’elle dure ! Oui, face au beau, je suis immortel… » p. 149.Et Freud alors ? Dans un musée de Sienne, Quiniou découvre le portrait d’une femme tenant de la main droite un verre…alors que son sein gauche était dénudé et laissait voir sa pointe. Quel bonheur de retrouver ainsi la beauté sensible du monde et de la chair, d’être en présence d’un art qui instaurait un lien inter-humain entre moi et le sujet de la représentation…" p. 137-138. Sigmund Freud aurait sans doute analysé ce plaisir esthétique comme une libération des pulsions et des affects, grâce à la belle forme, la beauté du style de l’artiste dans la toile. Cela définit, rappelons-le, un plaisir esthétique mêlé, impur » dans le vocabulaire conséquence, dans le récit complétant la réflexion sur L’Art et la vie, Yvon Quiniou montre comment il vit émotionnellement ce qu’il a conçu intellectuellement. Plus généralement, dans cet ouvrage, il réussit un tour de force. Il parvient à s’approprier des pensées largement opposées, Kant d’une part, Nietzsche et Freud d’autre part, sans contradiction. Il se nourrit de ces grandes pensées pour forger la sienne propre. Il ne se contente donc pas du statut de savant ; il s’affirme philosophe et esthète. Jean-Philippe Catonné, qui a enseigné longtempsla philosophie de l'esthétique à la Sorbonne. Ce compte-rendu est à paraître dans Cahiers rationalistes, dont le directeur est Alain Billecoq, ancien inspecteur de philosophie. lepouvoir de la pensée positive livre; quel travail peut on faire à 13 ans; crypto com dynamic password. dessin onomatopée boom; liste des déportés juifs de drancy; summer jobs in nice france; bernard de la villardière tpmp; youtube film entier en français les canons de navarone; colis shein bloqué au pays bas; michael chandler
Découvrez toutes les infos concernant la sortie de Rumba La Vie sur Netflix ! Date de sortie, streaming La Vie sort le 24 aout 2022 au cinéma ! Si vous souhaitez savoir quand sortira le film sur Netflix, lisez la suite ! Réalisé par Franck Dubosc, Rumba La Vie met en vedette Franck Dubosc, Louna Espinosa, Jean-Pierre Darroussin pour ne citer qu’eux. Ce n’est que la deuxième fois que Franck Dubosc se retrouve derrière la des rôles humoristiques, l’acteur nous dévoile un nouveau visage plus dramatique et sérieux rarement vu jusqu’ici. Il incarne Tony, un chauffeur de bus scolaire qui a laissé ses enfants il y a 20 ans et qui souhaite redonner un sens à sa vie. Pour ça, il va s’inscrire dans un cours de Rumba où sa vie enseigne. L’acteur explique également à travers plusieurs interview qu’il souhaitait un peu changer son image et qu’il vieillit et souhaite désormais autre chose. Pour tout savoir concernant les sorties cinéma, c’est importe la raison, si vous n’avez pas pu aller voir le film Rumba La Vie au cinéma, vous souhaitez surement savoir quand vous pourrez le regarder en streaming. On vous dit tout concernant la sortie de Rumba La Vie sur Netflix !Rumba La Vie est sorti le 24 aout 2022 en France au cinéma. Actuellement, aucune date de sortie n’a été révélée concernant la sortie de Rumba La Vie sur Netflix. La législation Française empêche les films sortis au cinéma d’être diffusés sur les plateformes de streaming comme Disney Plus dans les 17 mois suivants leurs sorties et 15 mois pour date de sortie de Rumba La Vie devrait donc être fixée au plus tôt pour novembre 2023 sur Netflix au plus tôt. Si Rumba La Vie arrive sur Canal+ vous devriez pouvoir regarder le film d’ici 6 mois étant donné les nouveaux contrats après les sorties en salle. Pour le moment, nous ne pouvons pas assurer la plateforme sur laquelle sortira le quoi parle le film ?Le synopsis officiel de Rumba La Vie nous dit ceci Tony, la cinquantaine, chauffeur d’autobus scolaire renfermé sur lui-même, vit seul après avoir abandonné femme et enfant vingt ans plus tôt. Bousculé par un malaise cardiaque, il trouve le courage nécessaire pour affronter son passé et s’inscrire incognito dans le cours de danse dirigé par sa fille, qu’il n’a jamais connue, dans le but de la reconquérir et de donner un sens à sa vie. »
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