Jai commencĂ© Ă  le fliquer, Ă  faire ses poches, regarder son portable En mars 2016, j'ai Ă©tĂ© hospitalisĂ©e pour dĂ©pression et cela Ă  3 reprises. Pendant ce temps, mon mari me reprochait de l'empĂȘcher de vivre ! Aujourd'hui je suis toujours avec mon mari. Je sais qu'il continue Ă  me tromper, mais il ne semble pas vouloir me quitter Bienvenue sur Penser et Agir ! Depuis 2012 nous accompagnons les actifs de plus de 30 ans qui veulent prendre leur revanche sur la vie en dĂ©veloppant un projet qui a du SENS. AprĂšs avoir accompagnĂ© plus de 2 500 clients, nous lançons une formation continue gratuite par e-mail Le club des Actionneurs. Entrez votre prĂ©nom et votre email sur la page suivante pour y accĂ©der Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement dĂ©jĂ  + de 17 000 inscrits ! C’est gratuit, et vous pourrez vous dĂ©sinscrire Ă  tout moment. AprĂšs s’ĂȘtre accommodĂ© des qualitĂ©s de votre conjoint e dĂšs vos premiers mois de love story vous devez Ă  prĂ©sent chercher Ă  construire une relation stable. Dans la recherche de cette stabilitĂ©, les deux conjoints se heurtent Ă  des dĂ©fauts de l’un et de l’autre. Ces dĂ©fauts conduisent Ă  des situations dĂ©plaisantes telles que les reproches et les critiques. Pour vivre en harmonie dans le couple, il devient alors indispensable de trouver un moyen pour gĂ©rer les reproches dans le couple. Sommaire
Cetarticle liste les comportements qualifiés de passif agressif en les mettant en parallÚle avec l'éprouvé de la compagne. Les principales causes possibles sont ensuite développées : dont la difficulté à s'affirmer, l'intolérance aux conflits, la phobie d'engagement, un désordre narcissique, des agirs pervers. Le couple est pris dans une spirale infernale dont les
Cela fait maintenant plusieurs mois que vous vous ĂȘtes sĂ©parĂ©s avec votre ex et que vous tentez d’enterrer la hache de guerre. Pourtant, vous constatez que votre ex continue de vous faire des reproches chaque fois qu’il vous voit ou dĂšs que vous entamez une conversation au tĂ©lĂ©phone et cela vous mine le moral. La premiĂšre des choses est de cerner au mieux le problĂšme pourquoi votre ex fait-il constamment des reproches ? DĂšs que vous aurez dĂ©terminĂ© les causes, vous pourrez sans doute trouver des solutions, ou du moins des parades, pour Ă©viter que cela ne se reproduise. Voici quelques idĂ©es pour vous y vous ĂȘtes en mesure de trouver la raison profonde de ces reproches vous pourrez agir plus facilement pour Ă©viter que cela ne se vous constatez Mon ex me fait des reproches, il peut y avoir plusieurs raisons possibles Mon ex m’en veut c’est la premiĂšre hypothĂšse qui peut vous mettre la puce Ă  l’oreille. Votre ex vous en veut. Il ne sait peut-ĂȘtre pas pourquoi exactement ou cela est une rancune gĂ©nĂ©rale du fait que vous vous soyez sĂ©parĂ©s. Cette rancune est la traduction d’une tristesse et d’un sentiment d’abandon. Jusqu’au dernier moment, il a pu penser que vous passeriez l’éponge et que vous resteriez avec lui pour toujours, mais il constate aujourd’hui que vous n’ĂȘtes plus prĂȘte Ă  Ă©couter de nouveau ses excuses. En consĂ©quence, il vous en veut et c’est peut-ĂȘtre justement parce qu’il s’en veut Ă  lui-mĂȘme de n’avoir pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur. Quelle que soit la raison pour qu’il vous en veuille aujourd’hui, tĂąchez de comprendre qu’il peut s’agir d’une tristesse qui se traduit par cette forme de rancune et qu’il cherche Ă  vous faire payer sa tristesse par tous les moyens. Soyez indulgente et comprĂ©hensive et cela pourra s’estomper avec le temps. Mais si cela ne fait que se renforcer, prenez vos distances pour vous reproches continuels dĂšs qu’il vous voit ou dĂšs que vous lui tĂ©lĂ©phonez, peuvent aussi signifier ceci votre ex en a marre de vous. En clair, il veut refaire sa vie et vous passez votre temps Ă  lui rappeler votre vie commune. Ou alors, il est de nouveau en couple et sent que sa nouvelle compagne commence Ă  montrer des signes de lassitude voire de jalousie et il souhaite ardemment prĂ©server sa relation. Bref, il n’a qu’une solution ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able et vous faire des reproches rĂ©pĂ©tĂ©s, jusqu’à ce que vous compreniez qu’il a besoin que vous le laissiez un peu tranquille. Si vous sentez que c’est bien lĂ  le fond du problĂšme et que votre ex en a marre de vous, appelez-le plus rarement et laissez passer plusieurs mois avant de le revoir. Cela fera retomber un peu la tension et vous permettra d’éviter les disputes avec votre avez mis un point final Ă  votre relation depuis plusieurs mois et cela vous a fortement touchĂ©. Votre moral est totalement minĂ©. Lorsque votre ex vous fait des reproches, elle essaie toujours de vous prouver par A + B que les tords sont toujours de votre cĂŽtĂ© et essaie par tous les moyens de vous faire culpabiliser. Rassurez-vous tout d’abord dans une sĂ©paration, les tords sont partagĂ©s dans la plupart des cas. Une fois de plus, cette stratĂ©gie » traduit un malaise de l’autre et une grande tristesse. Pour se rebeller, elle ne dispose que de ce moyen qui est de faire culpabiliser l’autre jusqu’à ce qu’il se sente aussi mal qu’elle. Si elle n’est pas heureuse, pense-t-elle, il n’est pas question que vous le soyez. Un bon conseil n’entrez pas dans ce jeu lĂ  et ne sombrez pas dans cette culpabilitĂ©. Nous vous le rĂ©pĂ©tons les tords sont presque toujours partagĂ©s dans une rupture amoureuse. Petit apartĂ©, avez-vous vraiment une chance de reconquĂ©rir votre ex ? Je vous invite Ă  dĂ©couvrir le seul quiz qui mesure avec prĂ©cision vos chances de reconquĂ©rir l'amour de votre vie. Cliquez sur le bouton ci-dessous pour faire le test. >> AccĂ©dez au test > Cliquez ici pour faire le test
LARA“ Je suis avec mon copain depuis presque un an maintenant et je me rends compte que j’ai de plus en plus de mal Ă  supporter de devoir le satisfaire sexuellement. Au dĂ©but ça m’attirait beaucoup, j’adorais le faire plusieurs fois par jour avec lui. Mais maintenant, j’en ai de moins en moins envie. Lui, au contraire, en veut toujours plus. Et moi, j’étouffe. Je
La premiĂšre retranscription de l’enregistrement contenue dans ce chapitre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en anglais, en 1982, pour William Burroughs, qui s’intĂ©ressait aux discours des schizophrĂšnes entendant des voix dans leurs tĂȘte, et effectuait une recherche sur les voix enregistrĂ©es par Constantin Raudive et les travaux de Julian Jaynes sur l’esprit bicamĂ©ral voir les chapitres Ça appartient aux concombres au sujet des voix enregistrĂ©es de Raudive, Essais, tome I, 1981, et Freud et l’inconscient, Essais, tome II, 1984, Christian Bourgois Editeur. En cĂŽtoyant pendant des annĂ©es Ă  l’hĂŽpital des gens diagnostiquĂ©s comme schizophrĂšnes, j’ai Ă©tĂ© frappĂ©e par le fait que des propos que certains Ă©mettaient, et qui Ă©taient interprĂ©tĂ©s en psychiatrie comme dĂ©lirants, traitaient en rĂ©alitĂ© de chose qu’ils vivaient intĂ©rieurement, mais que le langage et les concepts communĂ©ment utilisĂ©s Ă©taient inaptes Ă  reprĂ©senter. Ils tentaient alors de le faire en inventant leur propre langage, Ă  travers leur symbolique propre, leur code » personnel; la signification d’un symbole variant gĂ©nĂ©ralement selon chacun, sauf pour des gens se rĂ©fĂ©rant au sens du dictionnaire, il est nĂ©cessaire de dĂ©coder le discours pour pouvoir le comprendre, en se rĂ©fĂ©rant au sens de celui qui l’émet. Ceci implique d’ĂȘtre Ă  l’écoute des gens, de ce qu’ils voudront bien nous en dire, ce qui implique d’établir avec eux une base de relation ouverte, dĂ©barrassĂ©e autant que faire se peut des prĂ©jugĂ©s, pour se demander ce que veut dire la personne exactement. Une fois le discours dĂ©codĂ©, loin d’ĂȘtre insensĂ©, il apparait alors comprĂ©hensible et porteur de sens. Ainsi cette dame qui utilisait souvent les expressions les boches allemands », le paradis du ciel », le Maroc », incomprĂ©hensibles pour l’entourage. Une fois ces termes dĂ©codĂ©s, les boches allemands » reprĂ©sentaient les infirmiers, le paradis du ciel » reprĂ©sentait la guĂ©rison, et le Maroc, pour une raison qui m’échappe, l’hĂŽpital psychiatrique, et son discours devenait alors porteur de sens. Ici Monsieur B., qui est parasitĂ© par des voix intĂ©rieures qu’il appelle des pronoms », m’explique en quoi elles consistent il les nomme, dĂ©crit leur rĂŽle respectif, l’influence qu’ils ont sur lui et les relations qu’il a Ă©tablies avec eux. De mon cĂŽtĂ© je ne l’écoute pas comme un patient qui me parlerait de son dĂ©lire que j’interprĂ©terais comme le produit de son inconscient Ă  travers la conception freudienne du psychisme humain. Je tente de mettre de cĂŽtĂ© mes propres grilles d’interprĂ©tation en partant du constat suivant Qu’est-ce qui se passe lĂ  ? Je n’en sais rien, allons voir ». Je pars de ce que ce monsieur me dit exactement et tente de comprendre ce qu’il veut dire Ă  partir de lĂ , en restant aussi neutre que possible tout en l’interrogeant sur ce que je ne comprends pas au premier abord. Paradoxalement, ces entretiens ont eu un effet inattendu, imprĂ©vu et imprĂ©visible au moment oĂč ils se sont dĂ©roulĂ©s c’était la premiĂšre fois qu’il acceptait d’en parler en dĂ©tail, Ă©tant gĂ©nĂ©ralement rĂ©ticent car il craignait que ses propos ne soient mal interprĂ©tĂ©s. Il passait son temps Ă  lutter contre ses pronoms, emmurĂ© dans l’incommunicabilitĂ©, balancĂ© entre la peur et la colĂšre qu’ils lui inspiraient, autrement dit rĂ©agissant principalement en fonction des Ă©motions qu’ils provoquaient en lui. Or Ă  travers ces entretiens, il prend de la distance vis-Ă -vis de ces voix. L’irruption d’un tiers neutre dans un cadre relationnel comprĂ©hensif, dĂ©dramatise la situation et modifie la relation qu’il a avec elles. Ses propres efforts pour comprendre ce qu’il vivait, qui Ă©taient dĂ©crĂ©dibilisĂ©s par l’institution, prenaient alors du sens cette recherche intĂ©ressait quelqu’un d’autre, qui cherchait Ă©galement Ă  comprendre ce qu’il vivait sans le prendre a priori pour un fou. Cet Ă©change a ainsi brisĂ© son sentiment d’incommunicabilitĂ© mĂȘme si parfois il me fallait quelques temps pour rĂ©aliser le sens de ce qu'il disait, il finissait par se faire comprendre. De persĂ©cutrices, ses voix sont devenues pour lui des objets d’études en verbalisant ce qu’il vivait, il a pu dĂ©passer le niveau des Ă©motions pour mettre en jeu ses capacitĂ©s de rĂ©flexion, les mettre en dehors de lui, comme s’il les posait sur une table d’examen pour les observer. Cette objectivation de son vĂ©cu intĂ©rieur a eu pour effet de diminuer l’emprise mentale de ce phĂ©nomĂšne parasitique. J’ignore si elles ont fini par disparaĂźtre, mais je sais que le changement d’attitude mentale de Mr B. par rapport Ă  ses voix lui a permis d'acquĂ©rir une plus grande maĂźtrise de son espace intĂ©rieur.* * * Monsieur B Ă©tait un homme d'une cinquantaine d'annĂ©es. De taille moyenne, il Ă©tait vĂȘtu au fil des ans d'une veste chinĂ©e dĂ©fraĂźchie Ă  dominance beige et de pantalons de costume dĂ©pareillĂ©s. Ses cheveux gris clairsemĂ©s Ă©taient coiffĂ©s en arriĂšre. Il portait souvent, Ă©tĂ© comme hiver, un feutre marron. Il Ă©tait arrivĂ© Ă  l'hĂŽpital dĂšs l'ouverture de ce dernier, flanquĂ© de l'Ă©tiquette de schizophrĂšne. L'asile dĂ©partemental oĂč il Ă©tait internĂ© depuis une quinzaine d'annĂ©es l'avait transfĂ©rĂ© dans le cadre de la sectorisation pour qu'il soit rapprochĂ© de sa famille. Il avait en effet une femme et deux filles qui habitaient dans les environs, mais n'avaient jamais donnĂ© signe de vie depuis son arrivĂ©e. Les premiers temps, l'hĂŽpital Ă©tant ouvert, il avait tentĂ© quelques promenades Ă  pied jusqu'Ă  la ville, promenades qu'il agrĂ©mentait d'une halte dans un cafĂ© pour y boire un verre de vin. A son retour dans le service, il se reprochait tellement son attrait pour les boissons alcoolisĂ©es, bien qu'il n'eĂ»t jamais bu au point d'ĂȘtre ivre, qu'il mit un terme Ă  ses sorties. Depuis, il se cantonnait dans l'enceinte de l'hĂŽpital. Les jours de beau temps, il allait prendre le soleil sur le parking. Ses activitĂ©s se bornaient Ă  la frĂ©quentation de la cafĂ©tĂ©ria et Ă  la rĂ©daction de quelques rares articles destinĂ©s au journal intĂ©rieur Ă  l'Ă©tablissement dont il gardait prĂ©cieusement un exemplaire de chaque numĂ©ro dans sa chambre. Il en possĂ©dait la collection complĂšte. Il finit par interrompre cette occupation et, s'il continuait Ă  acheter le journal, il en cessa la lecture, disant que, comme il ne lisait pas tous les articles, il redoutait la vengeance de ceux qu'il nĂ©gligeait, leur attribuant une vie et une volontĂ© propre. Sa propension Ă  boire du cafĂ© avait engendrĂ© entre le personnel et lui des relations basĂ©es sur le contrĂŽle de sa consommation de cette boisson. Comme d'autres hospitalisĂ©s, il l'utilisait pour combattre les effets de ses mĂ©dicaments et emplissait gĂ©nĂ©ralement son bol d'une quantitĂ© de cafĂ© Ă©gale sinon supĂ©rieure au volume d'eau. Devant les limites qui lui Ă©taient posĂ©es, il rĂ©agissait par de faibles protestations, puis s'en allait en marmonnant, l'air rĂ©signĂ©, regagnant sa chambre ou le radiateur du service auquel il s'adossait, observant les allĂ©es et venues et chantonnant de temps Ă  autres. Sa discrĂ©tion et sa docilitĂ© en avaient fait un des oubliĂ©s du service. Ses relations avec les psychiatres se bornaient Ă  une poignĂ©e de main quotidienne. Il entretenait avec les autres hospitalisĂ©s des contacts la plupart du temps courtois; avec certains il Ă©voquait son passĂ© dans l’armĂ©e, la deuxiĂšme guerre mondiale qui l'avait entraĂźnĂ© en Allemagne puis en Tunisie, bien avant ses premiĂšres relations avec la psychiatrie. Il ne supportait cependant pas que d'autres outrepassent les limites qui lui Ă©taient fixĂ©es en matiĂšre de consommation de cafĂ© et n'hĂ©sitait pas Ă  dĂ©noncer les Ă©ventuels goulus au personnel prĂ©sent, adoptant la mimique d'un enfant cafteur "Monsieur, il y a Untel qui boit tout le pot de cafĂ© dans la cuisine!" Monsieur B Ă©tait un homme poli, dĂ©fĂ©rent mĂȘme. A l'Ă©gard du personnel il adoptait l'attitude du subalterne devant son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, la tĂȘte penchĂ©e en avant, le regard rivĂ© au sol, n'omettant jamais de terminer ses phrases par un respectueux "Monsieur" ou "Madame". Des petits faits de la vie courante, qui paraĂźtraient insignifiants Ă  la plupart des gens, tenaient pour lui une grande importance. Fumeur, il lui arrivait de solliciter ou de donner du feu. A chaque fois il notait scrupuleusement sur un petit carnet le nom de la personne avec qui il avait eu cet Ă©change et lui en rendait compte rĂ©guliĂšrement "Vous me devez, ou, je vous dois X fois du feu." Quand son interlocuteur s'en Ă©tonnait, il rĂ©pondait en disant que le fait de donner du feu n'Ă©tait pas nĂ©gligeable, qu’un sou est un sou, que les bons comptes font les bons amis et qu'il ne voulait pas devoir quoi que ce soit Ă  quiconque. Il passait ses journĂ©es Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  observer. Il s'exprimait peu. Je l'entendis une fois parler de son Ă©pouse. Il n'avait jamais cessĂ© de l'aimer et, bien que trĂšs peinĂ© du fait qu'elle ne lui donne pas de nouvelle, il l'en excusait, attribuant son silence Ă  sa maladie "Je ne suis qu'un pauvre fou.", disait-il. Il avait recouvert les murs de sa chambre de phrases Ă©crites au crayon de papier dĂ©diĂ©es Ă  sa femme "J'aime plus que plus que des trilliards de fois Madame B." Un jour elle demanda le divorce et l'obtint, sans avoir revu son mari. Monsieur B. s'Ă©tait retirĂ© du monde des vivants et les propositions qui lui Ă©taient faites de promenades ou de sorties au cinĂ©ma se heurtaient immanquablement Ă  un refus "Non, madame, je ne peux pas y aller, mes pronoms ne sont pas d'accord." Je tentai plusieurs fois d'en savoir plus, lui demandant des explications sur ces mystĂ©rieux pronoms, sans succĂšs. Il bredouillait alors quelques phrases inaudibles et s'en allait en chantonnant, coupant court Ă  la conversation. Aucun soignant ne savait exactement ce qu'ils reprĂ©sentaient pour lui, si ce n'est qu'ils semblaient jouer un rĂŽle nĂ©gatif. Un jour, alors que je lui prĂ©sentais ses mĂ©dicaments, il me dit "Ce n'est pas moi qu'il faut soigner, madame, ce sont mes pronoms." Puis il s'Ă©loigna, l'air prĂ©occupĂ©. J'aimais bien Monsieur B.. J'apprĂ©ciais sa courtoisie et m'efforçais de m'adresser Ă  lui avec une Ă©gale politesse. Quant aux limites que ma fonction d'infirmiĂšre m'intimait de lui poser, je les lui expliquais en prenant en compte son Ă©tat de santĂ©. Bien que peu convaincu, il Ă©tait content que je mette les formes et rĂ©pondait en hochant la tĂȘte, l’air rĂ©signĂ© "Je comprends, madame, je comprends." Quand je prenais mon travail, il quittait son radiateur pour venir me donner une poignĂ©e de main et, soulevant son chapeau de l'autre, il ne manquait pas d'accompagner son salut d'une rĂ©vĂ©rence que je lui rendais. Son visage s'animait alors d'une expression de connivence amusĂ©e. AprĂšs plusieurs annĂ©es, nous entretenions des relations tacites de respect mutuel et de complicitĂ©. De temps en temps, il venait dans le bureau le soir aprĂšs le dĂźner alors que je compulsais ou remplissais des dossiers et que les autres personnes Ă©taient couchĂ©es ou regardaient la tĂ©lĂ©vision. Il s'asseyait et, Ă©changeant parfois quelques mots de l'ordre du passe-temps, passait une heure en ma compagnie. Je lui proposai de profiter de cette heure creuse pour discuter un moment avec lui comme il m'arrivait de le faire avec d'autres hospitalisĂ©s, et lui dis que je me tenais Ă  sa disposition au cas oĂč il dĂ©sirerait m'entretenir de sujets qui lui tenaient Ă  cƓur. Un beau soir, il entra dans le bureau et, de son ton de rapporteur, il dit "Madame, il y a un de mes pronoms qui ne veut pas croire que le pape est polonais." C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il me demandait d'intervenir dans son domaine. Je dĂ©cidai de jouer le jeu et, rentrant dans le rĂŽle de l'inspecteur recueillant la dĂ©position du plaignant, je rĂ©solus d'enquĂȘter sur les fameux pronoms. J'enclenchai le magnĂ©tophone que je portais avec moi de temps en temps. La conversation qui suit est la fidĂšle retranscription du dialogue que nous eĂ»mes alors. C'est, Ă  ma connaissance, la premiĂšre fois que Monsieur B. accepta de livrer des explications dĂ©taillĂ©es sur ce qu'il vivait et de dresser une carte de son territoire intĂ©rieur.* * *Pour plus de clartĂ©, les noms des pronoms de Mr B. sont en caractĂšres gras. Question Qu'est-ce que vous me disiez, vos pronoms ne veulent pas croire que le pape est polonais? Mr B. Non, non, mes pronoms, masculins et fĂ©minins, ils ne veulent pas croire que je suis Ă  l'hĂŽpital de X. Et mon on ne veut pas croire que le pape est polonais. Q Pardon ? Mr B. Mon on ne veut pas croire que le pape est polonais. Q. Ah oui, que le pape est polonais; et les autres ? Mr B. Le nous est d'accord. Q. Le nous est d'accord ? Mr B. Hmmm, hmmm, oui, madame, oui, madame, ma pĂȘche La pĂȘche aussi ? Mr B. La pĂȘche, oui chantonne. Mon je rĂ©ponds "oui, non, oui, non, oui, non". Mon ça ne veut pas croire non plus que le pape est polonais. Q. Votre ça non plus ? Mr B. Mon soi, mon soi. Q. Ah! le soi ne veut pas le croire. Mr B. Mon ça pense que le pape est polonais, il est d'accord. Ensuite il y a le moi, le soi, le ça, la conscience ne veut pas le croire non plus. Q. La conscience non plus ? Mr B. J'ai l'impression de les avoir tous passĂ©s. Combien y en a-t-il ? Q. Le on, le nous, la pĂȘche, le je, le l', le moi, le ça, la conscience, qu'est-ce qui manque ? Mr B. Les voix de tĂȘte peut-ĂȘtre. Q. Ah, oui, les voix de tĂȘte. Mr B Les voix de tĂȘte veulent bien croire que le pape est polonais. Q. Mais comment se fait-il que... Mr B. Mon on ne sait ni lire, ni Ă©crire, ni compter. Le on est un pronom indĂ©fini. Tout ce qu'il fait n'est pas dĂ©fini, alors il ne fait rien. Tout ce qu'il fait n'est pas dĂ©fini. Tout ce qui a Ă©tĂ© fait a Ă©tĂ© dĂ©fini, ça ne vient pas du on; ce n'est pas commode parce que le on veut hĂ©riter de tout. Q. Est-ce qu'il voudrait voler des choses aux autres ? Mr B. Ah, oui, ah, oui! Q. Est-ce qu'ils se disputent parfois, vos pronoms ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, mon on m'engueule. Q. C'est votre on qui vous engueule ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Mais entre eux, est-ce qu'ils se disputent ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, le on a essayĂ© de se tuer, le on a essayĂ© de tuer le je... Oui, le on a essayĂ© de se tuer pour faire un mort. Q. Comment cela ? Attendez, le on a essayĂ© de se tuer... Mr B.... pour faire un mort. Parce que le on est pour la mort. J'ai dit Ă  mon on "Tu n'as qu'Ă  te tuer, cela fera un mort", et mon on Ă©tait d'accord. Le on est inconscient, sous-dĂ©veloppĂ©, etc. Q. Comment se fait-il qu'il soit pour la mort, le on ? Mr B. Parce qu'il est paresseux, il est fainĂ©ant. Pour hĂ©riter. Q. Et vous pensez que s'ils le voulaient, les pronoms pourraient se tuer? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Il y a quelque chose qui a Ă©tĂ© mis entre les pronoms pour qu'ils ne se tuent pas. Mais je ne sais pas si cela tiendra. Q. Et si vos pronoms se tuaient, est-ce que vous existeriez toujours ? Mr B. Oui, madame. On m'a tuĂ©, on m'a tuĂ©. On m'a coupĂ© tous mes moyens. C'est mon on qui domine. Au dĂ©but que je suis tombĂ© malade, ils ont tuĂ© mon on, ils m'ont tuĂ©, moi qui travaillais. Q. Qui vous a tuĂ© ? Mr B. Eh bien, je ne sais pas; enfin, je ne sais pas, quoi que... Q. Enfin, c'Ă©taient des gens prĂ©cis, je veux dire ? Mr B. C'Ă©taient des femmes, pour me guĂ©rir, pour me soigner. C'Ă©tait mon on qu'il fallait soigner, ce n'Ă©tait pas moi. S'il n'y a pas d'autre pronom, le on ne travaille pas, alors si le on me dĂ©truit, le on ne travaille pas. Q. Et ces pronoms, vous avez l'air d'en parler comme s'ils Ă©taient des parasites ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Celui que je prĂ©fĂšre parmi mes pronoms, c'est le l'. Q. Et vous ne pourriez pas essayer de vous en dĂ©barrasser ? Mr B. Tout seul, je ne peux pas. Q. Et vous pensez que vos pronoms pourraient vous tuer s'ils le voulaient ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Pas tous, mais il y en a. Moi aussi, je pourrais en tuer, enfin, je ne sais pas si je pourrais en tuer, enfin je peux quand mĂȘme leur rendre ce qu'ils me font souffrir. Je ne peux pas tout leur rendre, mais je leur rendrai tĂŽt ou tard ce qu'ils m'ont fait souffrir. Mon on, mes voix de tĂȘte, ... Mon on m'avait mis kaput. J'Ă©tais français, plus que plus que français, etc. Mon on m'avait mis kaput. Je ne sais pas si c'Ă©tait en Allemagne, pendant la guerre de 1939, etc. Mes voix de tĂȘte aussi m'avaient mis kaput. Q. Ils ont essayĂ© de vous tuer, lĂ  ? Mr B. Oui, oui, mon on, mes voix de tĂȘte, mon je... Q. Quel Ă©tait leur intĂ©rĂȘt Ă  faire ça ? Mr B. Parce que je voulais travailler. Mon on m'empĂȘchait d'ĂȘtre honnĂȘte, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre fidĂšle, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre propre, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre poli, il m'empĂȘchait de dormir, il m'empĂȘchait de faire la sieste; mon on refusait de travailler, mon on refusait de manger, mon on refusait de dormir, mon on refusait de faire la sieste, mon on m'empĂȘchait de faire ma toilette... Mon on s'en fout pas mal de tout. Et le temps ne l'intĂ©resse pas, il ne veut que picoler, etc. Q. C'est pour cela que l'autre jour vous m'avez dit que ce sont vos pronoms que le mĂ©decin devrait soigner et non vous ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Les dix, masculins et fĂ©minins, les dix. Q. Il faudrait les soigner tous les dix ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Comment faudrait-il faire pour les soigner ? Mr B. Oralement. Q. C'est vous qui prendriez les mĂ©dicaments ? Mr B. Oui, c'est mon corps qui absorberait les mĂ©dicaments, mais si ce sont des mĂ©dicaments anti-on ou pour rendre les gens raisonnables, des mĂ©dicaments qui me mettraient supĂ©rieur aux autres pronoms, mes pronoms seraient soignĂ©s; moi, je serais d'accord avec ça. Comme ça, ils se rendraient compte que... Q. En fait, ce que vous voudriez, c'est qu'on vous aide Ă  lutter contre vos pronoms ? Mr B. Eh bien, que mes pronoms soient plus conscients, plus lucides, de maniĂšre Ă  comprendre, de maniĂšre Ă  obĂ©ir, etc. Mon l', ça va; mais les autres, ça ne va pas... Mon l', il a un tas, un tas d'avantages de... C'est grĂące Ă  mon l' si je m'adore des trilliards d'Ă©ternitĂ© de veut dire que c'est vous que vous adorez et non pas vos pronoms ?Mr B. Oui, madame, oui, madame, je plus que plus que m'adore des trilliards des trilliards d'Ă©ternitĂ©, mais j'ai dĂ©jĂ  dit cela. chantonne. C'est moi qui travaille; si vous me dĂ©truisez, je ne travaillerai plus... Q. Pardon ? Mr B. C'est moi qui travaille, alors si quelqu'un veut me dĂ©truire, mes autres pronoms ne travailleront plus. Q. Ah, oui ? Mr B. J'ai besoin de travailler pour avoir un petit peu d'argent de poche, etc. Des fois, je me sers de mon je pour parler, ou je me sers de mon moi pour parler, et tout ce que j'ai fait, c'est involontaire, je ne l'ai pas fait exprĂšs. C'Ă©tait mon destin, ou c'Ă©tait utile que je travaille, etc. Le bien que j'ai fait, ce que j'ai fait, je ne l'ai pas fait exprĂšs, c'Ă©tait mon destin. Q. Ce qui est bizarre, c'est que certains de vos pronoms voudraient vous dĂ©truire alors que ce n'est pas leur intĂ©rĂȘt. Mr B. Oui, madame, oui, madame, mais c'est le on qui confond tout, il ne sait pas ce qu'il fait, vous devez le comprendre, il ne veut pas croire que le pape est polonais. Si je m'attaque Ă  lui, il me tuera. Je lui ai dit plusieurs fois mais il ne veut pas l'admettre. Q. Et comment il peut vous tuer ? Mr B. Heu... avec des pensĂ©es, avec des pensĂ©es. Q. Comment ? vous pensez qu'il y a des pensĂ©es qui peuvent tuer ? Mr B. Les pronoms qui peuvent tuer, oui. Q. Cela veut dire qu'ils vous donneraient des pensĂ©es qui feraient en sorte que ce soit vous qui vous tueriez ? Mr B. Oui, aussi, mon on m'a tuĂ© quand j'Ă©tais jeune, quand je suis tombĂ© malade... Si j'arrĂȘte de travailler, je n'existe plus. Et comme c'est moi qui travaille, si je n'existais plus, je ne travaillerais plus; mon corps ne travaillerait plus. Q. Et quand sont-ils arrivĂ©s, ces pronoms, d'aprĂšs vous? Mr B. Pas tous mais depuis ma jeunesse; mon l', il y a quelques annĂ©es seulement que je le connais. Q. Ils ne sont pas tous apparus en mĂȘme temps? Mr B. Pas tous, mais depuis ma jeunesse; mon l', il y a quelques annĂ©es seulement que je le connais. Q. Ils ne sont pas apparus en mĂȘme temps ? Mr B. Non, madame, non, madame. Mon on est orgueilleux, il ne se rend pas compte que le pape est polonais, il ne se rend pas compte du travail que je fais... Le on se nourrit uniquement du corps. Le on prĂ©fĂšre picoler que manger. Le on, si je fais le brave, il est contre mon corps. Pas contre les Françaises, ni contre les Français. Mon on ne voulait pas de mon corps. Si mon je dois payer, mon on ne veut pas payer. Mon je, lui, il ne veut pas payer non plus. Il paierait avec un enfant ou avec une personne, en le rendant malheureux. Q. Vous pensez qu'il pourrait tuer d'autres gens aussi ? Mr B. Mon je ? Oui, madame, oui, madame. Q. Et comment cela ? Juste en le dĂ©cidant ? Mr B. Il y a l'esprit que le ça tue, aussi; le ça, il tue aussi, le ça qui tue. Q. Mais ce serait par votre intermĂ©diaire, il vous ferait tuer d'autres gens ? Mr B Mon on voulait, oui, oui, mon on, mes voix de tĂȘte. Q. Ils vous auraient poussĂ© Ă  tuer d'autres gens ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Je n'ai pas le droit de parler de l'armĂ©e, mais enfin, heu, je ne dis rien, mais vous comprenez ? Q. Qui vous a dit que vous n'aviez pas le droit de parler de certaines choses ? Mr B. De l'armĂ©e ? Q. Oui. Mr B. Je n'avais pas le droit de parler de l'armĂ©e, et je n'avais pas le droit de dire que je n'avais pas le droit de parler de l'armĂ©e. Q. Quand vous Ă©tiez Ă  l'armĂ©e ? Mr B Oui, madame, oui, Mais maintenant, c'est fini, ça ?Mr B Oui, mais ça reste encore, je n'ai pas le droit de parler de l'armĂ©e. Et puis il n'y a pas que moi, tous les militaires n'ont pas le droit de parler de l'armĂ©e, ou bien ils passeraient pour des mouchards. Q. Et vous pensez que l'armĂ©e pourrait vous en vouloir ? Mr B. Plus maintenant, je suis dans ma cinquantiĂšme annĂ©e, je suis rĂ©formĂ©, ou je ne sais pas. Maintenant, malgrĂ© tout, j'en parle le moins possible. Q. D'accord. Mr B. Et je prĂ©fĂšre ne pas en parler... Pour pouvoir lutter, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, puis mon on me mettait roi, il me disait "Tu me paieras ça!"; mon on me mettait roi, il me disait "Tu me paieras ça!" Q. Il ne voulait pas que vous soyez roi ? Mr B Si, il voulait que je sois roi, mais il voulait que je paye. Q. Que vous lui payiez comment ? Mr B. Oh, je ne sais pas, Mon on voulait que je lui paye une bouteille de rhum. Q Et ĂȘtre roi, par exemple ? Mr B. Moi, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, alors ça ne m'intĂ©ressait pas d'ĂȘtre roi. Q. Vous Ă©tiez roi de quoi ? Mr B. Oh, eh bien, roi de quoi, moi, je ne sais pas; je ne l'ai jamais dĂ©fini. Q. Parce que, je veux dire, quand on est roi, on a un royaume. Mr B. Ah, oui...oui. Mon on me mettait roi, mais... Q. C'est lui qui vous mettait roi ? Mr B. Oui. Q. D'accord, il vous disait " tu vas ĂȘtre roi, mais en contrepartie, tu vas me payer une bouteille ?" Mr B. Mais moi, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, alors ça ne m'intĂ©ressait pas d'ĂȘtre roi, et mon on ne comprenait pas ça. Q. Et qu'est-ce que cela vous apportait, comme avantage, d'ĂȘtre roi ? Mr B Aucun avantage, j'Ă©tais davantage que roi. Q. Mais je veux dire, cela changeait quelque chose dans votre vie, d'ĂȘtre roi ? Mr B. Cela me diminuait. Q. Cela vous diminuait ? Mr B. Eh bien, oui, des trillards de fois roi, plus que plus que roi, c'est beaucoup, beaucoup plus que roi. Q. Oui, mais, je ne sais pas, ĂȘtre roi, c'est un... Mr B. C'est un titre d' Oui ? Mr B. Cela ne m'intĂ©ressait pas de... C'est un peu comme si une personne voulait passer son bac et qu'on lui dirait "Tu n'as que ton certificat d'Ă©tudes". Il n'y a pas plus de diffĂ©rence que ça. Q. Attendez, rĂ©pĂ©tez, parce que je n'ai pas compris. Mr B. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre plus que plus que roi ou des trillards de fois roi que d'ĂȘtre roi. Q. Ce n'est pas la mĂȘme chose ? Mr B. Non, ce n'est pas la mĂȘme chose, c'est davantage, davantage que roi. Q. Oui, d'accord. Mr B. J'Ă©tais je ne sais pas combien de fois davantage que roi. Q. Quel est le pronom qui est apparu le premier ? Mr B. A vrai dire, je ne m'en souviens plus. Q. Comment vous vous en ĂȘtes aperçu ? Mr B. Eh bien, mon on ...le on, il ne s'oublie pas, le on ne comprend pas ce que veut dire "davantage que", le on, mon on, ne comprend pas, je vous disais tout Ă  l'heure que mon on ne sait ni lire, ni Ă©crire, ni compter, il ne fait que de se dĂ©fendre, il ne dĂ©fend pas le corps, il ne dĂ©fend pas les autres pronoms, il ne fait que de se dĂ©fendre... Q. Avez-vous dĂ©jĂ  rencontrĂ© d'autres gens qui ont des pronoms ? Mr B. Eh bien, oui, tout le monde... il n'y a pas que moi qui aie des pronoms. N'importe quelle Française et n'importe quel Français a des pronoms. Q. Et ce sont les mĂȘmes que les vĂŽtres ou pas ? Par exemple, vous pensez que moi j'ai des pronoms? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Il y en a qui sont les mĂȘmes, oui. Q. Et, d'aprĂšs vous, est-ce que les pronoms de deux personnes diffĂ©rentes pourraient communiquer entre eux ? Mr B. Oui, oui, par l'intermĂ©diaire des ondes, des odeurs, des ondes. Mais je crois qu'il y a une sĂ©paration, je ne sais pas si elle a Ă©tĂ© faite, mais je crois qu'il y a des sĂ©parations entre les pronoms pour Ă©viter qu'ils ne se tuent. Q. Chez une mĂȘme personne ? Mr B Chez moi, chez moi; chez les autres, je ne sais pas, mais chez moi, oui. Q. Et comment est-ce qu'ils sont nĂ©s, ces pronoms ? Est-ce qu'ils sont apparus un beau jour ou est-ce que c'est quelqu'un qui les a mis lĂ  ? Mr B. Ils sont apparus Ă  chaque croissance, Ă  chaque croissance il y avait un pronom de plus... Je ne sais pas si je vous l'ai dit, les prĂ©noms et les noms sont rajoutĂ©s la naissance. Q. Les prĂ©noms et les noms, oui. Mr B. Les prĂ©noms sont fixĂ©s dans la gorge, dans les cordes vocales. Q. D'accord. Mr B. Les pronoms font partie un peu de l'anatomie. Q. Et est-ce qu'ils font des bruits quand ils pensent ? Quand ils parlent ? Mr B. Eh bien, quand ils parlent, on entend leurs paroles. Q. Oui, mais quand ils vous parlent Ă  vous ? Mr B. C'est par mes pensĂ©es, par mes pensĂ©es. Q. Est-ce que par exemple vous pourriez entendre parler les pronoms de quelqu'un d'autre ? Mr B. Je ne sais pas... mais il y en a qui, malgrĂ© tout, Ă  distance, peuvent sĂ©duire ou peuvent faire penser; cela ne veut pas dire que nous pensions la mĂȘme chose, mais enfin ils peuvent faire penser... par l'intermĂ©diaire de la peur ou des menaces, des voix Ă  distance, il reste la peur. Q. En fait, ils sont seulement intĂ©ressĂ©s par le contrĂŽle, Ă  part le l' ? Mr B. Eh bien, on est intĂ©ressĂ© par lui; le on, quand ça l'arrange, il tuerait n'importe qui. Q. Ce que je veux dire, c'est que la seule chose qui les intĂ©resse, c'est de vous contrĂŽler ? Mr B. C'est de m'avoir, c'est de m'avoir. Mon on m'avait mis kaput en pĂ©riode militaire, mon on m'avait mis kaput en Allemagne, en 1939 ou 1945 ou en Tunisie, mes voix de tĂȘte aussi, ma pĂȘche aussi m'avait mis kaput... Mon on ne veut pas croire que quand mon corps sera mort, mon on n'existera plus. Q. Il pense qu'il vivra plus longtemps que vous ? Mr B. Oh, oui, il ne me l'a pas dit, mais c'est sĂ»rement ce qu'il pense; s'il ne l'a pas pensĂ©, il est d'accord avec. Mes voix de tĂȘte aussi, mon je, ma pĂȘche. Q. Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Vous pensez qu'il mourra ? Mr B. Oui, mais aprĂšs moi. Q. AprĂšs vous ? Mr B. Pour hĂ©riter. Le on veut hĂ©riter de tout. Q. Oui, mais il ne pourrait pas exister sans vous. Mr B. Si, il pourrait exister, mais il sera... il ne saura pas de quoi parler, il fera n'importe quoi, si j'avais de l'argent, il ne ferait que se soĂ»ler; mon on n'a jamais travaillĂ© depuis que je suis nĂ©; et dĂ©jĂ  avant que je naisse, mon on ne travaillait pas. Q. DĂ©jĂ  avant que vous naissiez ? Mr B. Oui, cela fait des siĂšcles que le on ne travaille pas, et Ă  mon avis, le on n'a jamais travaillĂ©, il ne travaillera jamais. C'est un pronom indĂ©fini, Ă©videmment, il n'a pas de raison pour arrĂȘter. Mon on m'avait mis kaput, mes voix de tĂȘte m'avaient mis kaput, ma conscience, mon je; je l'ai dit tout Ă  l'heure, mon on essayait de me mettre brave, mais il est brave contre moi, contre mon corps, alors quoi ? Je ne peux rien tirer de mon on, je ne peux rien faire avec mon on. Q. Il est plus fort que vous ? Mr B. Oui, plus fort ou plus rusĂ©, je ne sais pas. Q. Et vous, vous pensez que c'est vos pronoms qu'on devrait soigner ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, masculins et fĂ©minins, tous les dix. Q. Et vous pourriez vous en passer ? Mr B. De mes pronoms ? Oui, madame, oui, madame. Je pourrais dormir, je pourrais manger, je pourrais boire, je pourrais travailler beaucoup plus. Mon on ne fait que de me tromper par pensĂ©es. Il me fait descendre deux ou trois fois pour voir si le souper est rendu... Ma recherche a coĂŻncidĂ© avec quelque chose qui a de la valeur pour faire patienter le on. Q. Pour faire ? Mr B. Pour faire croire que ça venait du on. Puisque ça coĂŻncidait. Combien ça peut durer, je ne sais pas combien de temps. Mon on voulait faire croire que ça venait de lui, mais ce n'est pas vrai. Q. Et avant que vous ne commenciez Ă  en parler, des pronoms, il n'y a pas trĂšs longtemps que vous en parlez...Mr B. Oui, madame, j'avais commencĂ© Ă  Y et Mr Untel m'avait dit, il Ă©tait surveillant-chef Ă  ce moment-lĂ , je ne sais pas si vous le connaissez, Mr Untel Ă  Y ? Q. Non. Mr B. Il m'avait dit que ce n'est pas toujours bon de s'Ă©tudier. Ce n'est pas toujours bon, mais il n'y a pas autre chose de mieux. Q. Eh bien, je ne pense pas que ce soit mauvais. Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Et est-ce que vous avez remarquĂ© un changement dans les pronoms depuis que vous en parlez ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. En bien ou en mal ? Mr B. En bien, en bien. Q. Donc, c'est bien que vous en parliez ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Ah! Eh bien, c'est important, alors. Mr B. Oui, madame, oui, madame. Mon on ne fait que m'insulter. Q. Et vous, vous ne l'insultez pas ? Mr B. Non, madame, non, madame. Q. Donc plus vous en parlez, moins ils vous dominent, alors ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Pendant un temps, mon on a tentĂ© de vivre tout seul, sans corps, sans autre pronom. Il me semble que sans corps, sans autre pronom, il ne pourrait pas vivre. S'il n'avait pas de corps, mon on, il ne pourrait pas vivre ? Q. Eh bien, non. Mr B. Mon on ne veut pas admettre ça. Q. Vous disiez que la plupart des gens agissent d'aprĂšs leurs pronoms et que les pronoms sont contre le corps ? Mr B. Oui, ils Ă©taient contre le corps, mais maintenant cela va peut-ĂȘtre changer, ils vont peut-ĂȘtre ĂȘtre pour le corps. C'est Ă  l'Ă©tude, il y en a qui les Ă©tudient. Q. Cela dĂ©pend de quoi ? Mr B. Cela dĂ©pend des pays. Il y a des pays qui l'ont fait, d'autres pays qui ne l'ont pas fait. Mais lĂ  on est rendu dans l'international, j'arrĂȘte lĂ . Q. Oui, mais c'est intĂ©ressant. Mr B. Oui, mais c'est international; dĂšs qu'on parle d'un pays, on doit Ă  ce pays. Q. On doit ? Mr B. DĂšs qu'on parle d'un pays, on doit Ă  ce pays dont on parle. Q. La parole, ce sont des mots, les mots, ce sont des sons, ce sont des symboles qui reprĂ©sentent des choses, mais ils n'existent pas en tant qu'eux-mĂȘmes. Vous pensez que les mots existent en tant qu'eux-mĂȘmes ? Mr B. Oui, mais il y a des pays dĂšs qu'on parle d'eux, on est condamnĂ© Ă  mort. Q. Heu...vous croyez ? Mr B. Oui, la moindre dette, il y a des pays, pour la moindre dette, ils tuent les gens. Q. Et comment ils font pour tuer ? Mr B. Ah! Eh bien ils disent qu'ils le font pour autre chose. Q. Mais comment ils font pour savoir qu'on parle d'eux ? Mr B. Parce que tout se sait. Il y a des espions, il y a des espionnes, il y a des contre-espions, il y a des contre-espionnes, etc. Il y a des pays qui ne veulent pas qu'on parle de leurs dieux. Q. De leurs dieux ? Vous pensez que c'est parce que leurs dieux ont quelque chose Ă  se reprocher? Mr B. Non, non, mais il faut respecter leurs dieux Ă  plus que cent pour cent. Q. Mais on peut parler de quelque chose tout en le respectant ? Mr B. Oui, madame, oui, madame... Il y a des pays, dĂšs qu'on parle de leurs dieux, on est condamnĂ© Ă  mort. Q. Les pays oĂč il y a une religion d'Etat, par exemple ? Mr B. Oui, mais il n'y a pas qu'un seul dieu sur la terre. Q. Alors, attendez, vous avez dit que tout se savait. Mr B. Non, tout ne se sait pas, mais enfin sur une personne, ou sur ce qu'on dit, c'est comme Ă  l'hĂŽpital, tout ce qu'on dit, tout ce qu'on pense, tout ce qu'on Ă©crit, cela se sait. Q. Pas ce que vous pensez ? Mr B. J'en suis sĂ»r, madame, j'en suis sĂ»r. Q. Mais qui est-ce qui le sait ? Mr B. Eh bien, je ne sais pas; il y en a qui Ă©coutent aux portes, il y en a dont c'est le gagne-pain de moucharder. C'est comme ce que vous Ă©crivez lĂ , il y en a qui le liront sans vous le dire. Q. Je ne pense pas qu'ils comprendraient. Mais par exemple, ce que je pense, vous ne vous en rendez pas compte et les autres gens non plus. Mr B. Oui, mais avec des appareils, ils peuvent savoir ce que vous pensez. Q. Avec des appareils, heu... Mr B Bon, eh bien j'arrĂȘte lĂ , si vous voulez. Q. Comme vous voulez, Monsieur. Mr B. On recommencera Ă  analyser nos diffĂ©rences ? Q. Vous voulez dire que nous ne sommes pas toujours du mĂȘme avis sur ce point-lĂ  ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Je ne trouve pas ça gĂȘnant, je peux bien avoir une opinion et vous, vous avez le droit d'avoir la vĂŽtre. Mr B. Mais les malades n'ont aucun droit, mais le personnel a des droits. Le personnel a des droits sur les malades et les malades n'ont pas de droit sur le personnel. Q. Imaginons par exemple que demain l'hĂŽpital soit dĂ©truit et que tout ce qui existe lĂ  n'existe plus; vous, vous resteriez Mr B et moi, je resterais Unetelle. Mr B. Eh bien, on m'emmĂšnerait dans un autre hĂŽpital. Q. Et si les gens qui savent que vous ĂȘtes hospitalisĂ© avaient disparu aussi ? Mr B Eh bien, on m'enverrait quand mĂȘme dans un autre hĂŽpital. Q. Et vous, ça vous plaĂźt d'ĂȘtre Ă  l'hĂŽpital ? Mr B. Ce n'est pas pour le plaisir, mais enfin, j'ai besoin d'ĂȘtre Ă  l'hĂŽpital. Je ne peux pas ĂȘtre ailleurs. Q. Si vous aviez le choix ? Mr B. Entre sortir et rester lĂ  ? Q. Oui ? Mr B. Oh, bien, rester lĂ . Q. Vous prĂ©fĂ©reriez rester lĂ  ? Mr B. Oui, je ne peux pas me suffire Ă  moi-mĂȘme; je ne sais pas faire la cuisine, je ne sais pas tenir une maison, je ne sais pas m'occuper de mon argent, je n'ai pas le droit de me marier, je ne suis pas bon Ă  faire un mari. Q. Vous avez bien le droit de vous marier, puisque vous ĂȘtes divorcĂ©. Mr B. C'est une loi qui nous a fait divorcer, et je n'ai pas le droit de me marier. Je suis malade mental ou fou, je ne sais pas ce que je suis. Il y a une loi qui a Ă©tĂ© faite, tous ceux qui Ă©taient mariĂ©s avec des fous ou des malades mentaux avaient le droit de divorcer, et il y en a qui ont fayotĂ© un peu plus, ils ont dit "Il faut les faire divorcer." C'est une loi qui date de dix ou quinze ans. Avant, les gens qui Ă©taient mariĂ©s avec des fous n'avaient pas le droit de divorcer. Q. Je n'aime pas trop ce mot de fou, je trouve que ça ne veut pas dire grand-chose. Mr B. Avant, on disait "fou", maintenant on dit "malade mental" peut-ĂȘtre ?Q Vous savez, si on prenait les gens au hasard dans la population et si les mĂ©decins les examinaient, peut-ĂȘtre qu'il y en aurait les trois quarts qui seraient dĂ©clarĂ©s malades mentaux; vous voyez ce que je veux dire ?Mr B. Oui, madame, je vois trĂšs bien. Q. A ce moment-lĂ , cela ne voudrait pas dire grand-chose. Ce que je veux dire, c'est qu'ici vous ĂȘtes hospitalisĂ©, et vous avez autant de droits que n'importe qui, si quelque chose ne vous plaĂźt pas, vous avez le droit de le dire. Mr B. Oui, mais le dire en français, le dire correctement mais moi, il m'arrive d'ĂȘtre Ă©nervĂ©, d'ĂȘtre impatient quand je me lĂšve le matin, je me fais traiter de "B", etc. J'en avais parlĂ© Ă  Monsieur le Docteur X, mais le docteur X m'avait dit "Ils plaisantent." Pour le docteur X, c'est peut-ĂȘtre de la plaisanterie, mais pour moi, c'Ă©tait mĂ©chant. C'est qu'autrefois j'en rigolais, mais maintenant je n'en rigole plus. Bon, eh bien, voilĂ , si vous voulez on va s'arrĂȘter lĂ . Q. Comme vous voulez, Monsieur. Je suis contente si on parle des pronoms et qu'aprĂšs ils ont moins de force. Mr B. Oui, madame, ils ont peur, ils ont peur. Mon on est inconscient. Q. Franchement, vous n'avez pas de chance avec votre on. Mr B. Oui, madame, oui, madame, il n'est pas Ă  jour. Q. Et vous ne pourriez pas le faire dormir ? Mr B. Ah, mais il dort doublement, doublement. Q. Il dort plus que vous ? Mr B. Oui madame, oui A ce moment-lĂ , quand il dort, il ne vous casse pas les pieds ?Mr B. Oui, il ne me casse pas les pieds, mais je ne peux rien faire pour l'avoir; il dort doublement, il dort davantage que moi. Q. En intensitĂ© ou en durĂ©e de temps ? Mr B. En intensitĂ©. ArrivĂ©e de l'infirmiĂšre de nuit Mr B. Bon, eh bien il est dix heures, je ne vais pas vous faire dĂ©baucher en Bonsoir et Ă  demain, monsieur, passez une bonne nuit.* * * Les jours suivants, nous eĂ»mes d'autres entretiens, lors desquels Monsieur B. m'expliqua le rĂŽle de chaque pronom et me donna les clefs de son code. Quelques temps plus tard, je proposai une rĂ©union de synthĂšse sur Monsieur B, comme c'Ă©tait l'usage une fois par mois, le dossier d'un malade Ă©tait Ă©tudiĂ© en rĂ©union. Je dressai une carte du rĂŽle de chaque pronom dans l'espoir que cela permettrait Ă  l'Ă©quipe de mieux le comprendre et qu'on s'occuperait un peu plus de lui. Mon exposĂ© provoqua chez les uns un Ă©tonnement mĂȘlĂ© de scepticisme et se heurta chez la majoritĂ© Ă  l'indiffĂ©rence. Le psychiatre se montra rĂ©ticent, insistant sur le fait qu'il pouvait ĂȘtre dangereux de "rentrer dans le dĂ©lire du malade". Seul un surveillant me dit que Mr B. m'avait donnĂ© un tĂ©moignage de confiance. A l'issue de ces deux heures de rĂ©union, aucun changement ne fut Ă©laborĂ© pour la prise en charge de Monsieur B.. J'avais eu la candeur de croire que la fonction de ce style de rĂ©union Ă©tait d'amĂ©liorer le sort des hospitalisĂ©s, les faits dĂ©montrĂšrent qu'il n'en Ă©tait rien. A quelques mois de lĂ , Monsieur B. dĂ©cĂ©da sans qu'aucun indice n'eut pu le laisser prĂ©sager. Cette nuit-lĂ , il s'Ă©tait levĂ© Ă  quatre heures du matin pour aller aux toilettes, puis avait regagnĂ© son lit et s'Ă©tait rendormi. En faisant sa ronde Ă  six heures, le veilleur le trouva mort. Ladialyse n’est pas une punition mais une chance de continuer Ă  vivre sans problĂšmes. Il faut que votre mari le rĂ©alise. Evidemment il faut prendre quelques mĂ©dicaments, et on a un fil Ă  la patte, mais on peut lire tranquillement en dialyse, et ainsi ne pas perdre son temps.

PubliĂ© le 17/03/2016 Ă  15h23 - Mise Ă  jour le 16/10/2017 Ă  13h59 par Isabelle Gravillon - Lecture en 2 min Depuis quelque temps, votre mari est dĂ©primĂ©. Il prĂ©tend avoir ratĂ© sa vie, n’avoir rĂ©alisĂ© aucun de ses rĂȘves de jeunesse. Comment l’aider, sans vous laisser atteindre par son mal-ĂȘtre? Mon mari fait une crise de la soixantaine Votre conjoint parvient Ă  un Ăąge charniĂšre qui peut s’avĂ©rer dĂ©stabilisant. Professionnellement, il est proche de la "sortie" et peut apprĂ©hender cette Ă©tape. Physiquement, il se sent peut-ĂȘtre moins sĂ©duisant et moins viril qu'il y a quelques annĂ©es encore. Familialement, il peut avoir du mal Ă  supporter l’envol de vos enfants ou le vieillissement de ses parents. Face Ă  ce prĂ©sent dĂ©cevant et anxiogĂšne, il a tendance Ă  se retourner vers le passĂ© avec une certaine nostalgie, et Ă  faire le bilan de tout ce qu’il n’a pas rĂ©ussi et entrepris. Et au passage, il vilipende cette vie qui ne lui convient plus et dans laquelle il ne se reconnait plus. ‱ Pas d'affolement Vous avez la dĂ©sagrĂ©able impression qu’il renie ce qu’il a aimĂ© et qu’il pourrait bien vous jeter avec l’eau du bain s’il s’obstinait ainsi Ă  tout vouloir remettre en cause. Pas d’affolement! Le fait que votre conjoint exprime haut et fort son mal-ĂȘtre, ses doutes et ses regrets est plutĂŽt bon signe. Quand on traverse une crise de vie – c’est ainsi que les psychologues nomment ces difficiles moments de transition – accepter d’entendre ce qui se passe en soi constitue le meilleur moyen d’éviter une implosion ou une plus grosse crise pouvant conduire Ă  tout jeter par-dessus bord. Vous aimez cet article ? Cet Ă©tĂ©, profitez de nos offres d’abonnement Ă  prix rĂ©duits pour partager ensemble bonne humeur, conseils santĂ©, bons plans et infos immanquables ! Avec Notre Temps SantĂ© & Bien-Être, prenez soin de vous.

Monmari me critique tout le temps : vous ne faites pas assez de choses chez vous Un autre type de critique que vous pourriez rencontrer est liĂ© aux activitĂ©s mĂ©nagĂšres. Votre mari se plaint du fait que vous ne faites pas la cuisine assez souvent, vous ne videz pas les poubelles, ne faites pas le mĂ©nage, et tout ce qui est liĂ© avec l’entretien de la

Le divorce ou la sĂ©paration sont des Ă©preuves que bien des couples traversent chaque annĂ©e dans le monde. Cet Ă©vĂ©nement est bien souvent difficile Ă  accepter et ses consĂ©quences peuvent fortement troubler notre quotidien. Lorsqu’à ce traumatisme s’ajoutent des reproches de la part de son ex, il est parfois difficile de savoir quoi faire, d’apprendre Ă  rĂ©agir de la bonne maniĂšre, s’il en existe une. La rupture est souvent mal acceptĂ©e et peut ĂȘtre l’occasion de faire souffrir l’autre. Est-ce systĂ©matiquement le cas ? S’agit-il forcĂ©ment d’un exutoire ? Y a-t-il autre chose de plus profond ? C’est en effet une question lĂ©gitime. Dans ce cas, que faire ? Comment rĂ©agir lorsque Mon ex me fait des reproches ? Cela signifie-t-il que mon ex n’a pas confiance en moi ?La phase d’analyse apprendre Ă  le/la comprendre pour Ă©viter le conflit Mon ex m’en veut. Et, mon ex en a marre de moi. Mon ex me fait culpabiliser. Parfois, mon ex cherche Ă  me provoquer. Mon ex est agressif. » C’est souvent ce que l’on se dit alors. Mais est-ce aussi simple ? Si votre ex vous fait des reproches, ce n’est peut-ĂȘtre pas sans raison. Pour Ă©viter le conflit et bien y rĂ©agir, apprenez Ă  comprendre ce qui se cache derriĂšre ses rupture peut ĂȘtre un vĂ©ritable traumatismeUne sĂ©paration ou un divorce peuvent ĂȘtre vĂ©cus comme de vĂ©ritables traumatismes, y compris par l’instigateurrice de la rupture. En effet, outre la perte de l’autre, cela entraine une quantitĂ© de bouleversements considĂ©rables dans une vie. La routine quotidienne n’est plus la mĂȘme, la solitude peut s’installer, les habitudes alimentaires changer, l’organisation ĂȘtre chamboulĂ©e. La garde des enfants peut venir perturber le peu d’équilibre que l’on parvient Ă  conserver. Ainsi, une rupture peut ĂȘtre un vĂ©ritable bouleversement pour soi comme pour l’autre, dont il est bon de tenir compte pour comprendre pourquoi votre ex vous fait des reproches. Petit apartĂ©, savez-vous qu'il est possible de dĂ©terminer en 2 minutes vos chances de reconquĂ©rir votre ex ? GrĂące Ă  un quiz Ă©laborĂ© par notre Ă©quipe d’experts, vous pourrez accĂ©der Ă  des rĂ©sultats et conseils personnalisĂ©s pour VOTRE reconquĂȘte amoureuse. Notre quiz unique vous permettra Ă©galement d'accĂ©der Ă  une formation gratuite animĂ©e par Antoine, Ă  des contenus inĂ©dits qui vous seront transmis directement par email, ou encore d’obtenir un rendez-vous avec l’un de nos conseillers. Alors, qu’attendez-vous pour prendre en main votre reconquĂȘte ? Mon ex me fait des reproches prendre du recul pour mieux y faire faceLorsque votre ex vous fait des reproches, il est prĂ©fĂ©rable de commencer par prendre du recul. Vous pourriez ĂȘtre tentĂ©e de rĂ©gir Ă  chaud, mais c’est pourtant ce qu’il faut Ă  tout prix Ă©viter. Les mots formulĂ©s sous l’emprise de la colĂšre et de l’incomprĂ©hension dĂ©passent bien souvent nos pensĂ©es et peuvent blesser l’autre. Votre ex est agressif ? Prenez le temps d’une longue inspiration, prenez le temps de comprendre et d’analyser la situation. Votre ex ne cherche peut-ĂȘtre pas Ă  vous provoquer ni Ă  vous faire du mal impunĂ©ment, cette rĂ©action peut en effet cacher quelque ex m’en veut comprendre la cause de votre rupture, une Ă©tape importante pour avancerSi vous vous ĂȘtes sĂ©parĂ©s, c’est qu’il y avait une raison. Cette raison ou ces raisons – car elles peuvent ĂȘtre multiples – doivent ĂȘtre identifiĂ©es et comprises, Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre acceptĂ©es. Non seulement cela vous permettra de ne pas les reproduire, voire de sauver votre couple, mais encore de comprendre pourquoi votre ex vous fait des origines sont multiples adultĂšre, manque de dialogue, perte de confiance, Ă©loignement, incomprĂ©hension, sensation de routine, perte du dĂ©sir, etc. Cherchez Ă  formuler celles qui ont conduit Ă  votre rupture afin de mieux comprendre ce qui a pu vous y mener, que vous en soyez victime ou instigateurrice. Un couple connait toujours des hauts et des bas, la vie amoureuse n’est jamais lisse et monotone. La flamme s’entretient afin que les braises deviennent feu et ne se transforment jamais en cendres. D’autres y sont parvenus, pourquoi pas vous ?Ce que je vous conseille Comment guĂ©rir un coeur brisĂ© ?La premiĂšre phase d’action agir pour soiCommencer par agir pour soi, c’est le meilleur moyen d’ĂȘtre prĂȘte Ă  agir pour vous deux. Il faut en effet en passer par cette Ă©tape pour s’ouvrir Ă  l’autre et ĂȘtre capable de l’entendre et de communiquer en Ă©vitant le son introspection pour mieux se connaitreVotre ex vous fait des reproches et vous avez du mal Ă  les accepter. Cela est parfaitement naturel, il est bien souvent difficile d’entendre ce genre de propos venant de celui ou celle qui nous a quittĂ© ou que nous avons quittĂ©. NĂ©anmoins, tous ne sont peut-ĂȘtre pas sans fondement. Prenez le temps de les Ă©couter et de vous questionner en vous remettant en question. Il ne s’agit pas lĂ  de vous dĂ©valoriser ni de vous culpabiliser. Il s’agit d’entendre ce que votre ex vous dit pour en comprendre l’origine, reconnaĂźtre ce qui peut vous ĂȘtre reprochĂ© et peut-ĂȘtre tenter de le effet, si vous souhaitez rĂ©cupĂ©rer votre ex, il est important de ne pas faire les mĂȘmes erreurs et de comprendre ce que vous avez pu faire de travers. Demandez-vous comment vous Ă©tiez avec lui/elle lorsque vous Ă©tiez en couple, Ă©tiez-vous soucieuxse de son bonheur, prĂ©venante, affectueuxse, Ă  l’écoute ? Cette Ă©tape est difficile mais essentielle, elle vous aidera Ă  mieux vous comprendre vous-mĂȘme et peut-ĂȘtre Ă  mieux accepter les reproches de votre ex me fait des reproches se protĂ©ger pour ne pas en devenir victimeSoyez indulgente avec vous-mĂȘme. L’épreuve de la sĂ©paration n’est facile ni pour l’un, ni pour l’autre. Si votre ex vous fait des reproches, cela peut Ă©galement ĂȘtre pour lui/elle un moyen de vous faire comprendre son mal-ĂȘtre. Ne soyez pas touchĂ©e outre mesure en vous infligeant tous les dĂ©fauts du monde. Pensez Ă  vous, personne n’est parfait, mais vous avez lĂ  l’occasion de devenir meilleure.Si votre ex se montre agressif, tant verbalement que physiquement, ne prenez pas le risque de l’affronter. Il peut ĂȘtre bon de laisser le temps apaiser les cƓurs. Le but est avant tout de se comprendre et de communiquer, non de subir la violence de l’autre, au risque d’en devenir la victime. Se protĂ©ger passe aussi par lĂ , ne vous laissez pas reprendre en main pour ĂȘtre plus sĂ»re de soiLa sĂ©duction et les petites attentions doivent toujours ĂȘtre prĂ©sentes dans le couple. Pour qu’il perdure, il faut trouver du temps pour l’autre, l’envie de le/la sĂ©duire, de lui faire plaisir. La routine, les enfants, le travail, tout peut servir de prĂ©texte Ă  Ă©viter de se donner pour son couple, mais aucune excuse n’est valable car tout est possible ! La sĂ©duction peut passer par le regard, une jolie tenue, des petites attentions anodines, ce n’est si compliquĂ© ! Il suffit de le vouloir et de se reprendre en les bonnes questions Elle me quitte et me fait des reproches », c’est l’occasion de se remettre en question. Il me quitte et me fait des reproches », c’est le moment de prendre soin de soi. Je l’ai quittĂ©e et il/elle me fait des reproches », il serait bon de l’écouter et de chercher Ă  le/la deuxiĂšme phase d’action agir pour vous deuxVous avez pris le temps nĂ©cessaire pour entendre les reproches de votre ex, vous comprendre vous-mĂȘme, et formuler la rĂ©ponse adĂ©quate. Vous ĂȘtes prĂȘte pour agir pour vous faire un pas vers l’autreOn ne le dira jamais assez, la communication est le ciment du couple ! La plupart des conflits se forment en raison d’un manque de communication. En effet, les non-dits et les incomprĂ©hensions s’installent peu Ă  peu et nous empĂȘchent de nous comprendre. Il est alors impossible de se mettre d’accord, la mĂ©sentente s’installe et le dialogue se est Ă©galement essentiel de communiquer aprĂšs une sĂ©paration, le silence n’a jamais rien rĂ©solu. Les mots sont lĂ  pour nous permettre de nous exprimer, de formuler nos attentes, nos envies, nos espoirs, nos doutes mais aussi notre amour, nos sentiments et c’est faire un pas vers l’autre. Si votre ex vous fait des reproches, cela peut ĂȘtre sa maniĂšre de faire un pas vers vous. Vous pouvez Ă©galement en faire un afin de lui montrer que vous pouvez l’écouter et y ĂȘtre rĂ©ceptifve. Être Ă  l’écoute ne veut pas dire que vous ĂȘtes d’accord avec ce qu’il/elle vous reproche, mais cela signifie que vous ĂȘtes capable de l’entendre. C’est une toute autre Ă©tape qui s’avĂšre essentielle et qui vous mĂšnera vers la comprĂ©hension et le respect complĂ©mentaire Mon ex ne veut plus de moi, que faire ?Mon ex me fait des reproches savoir reconnaĂźtre ses torts et s’exprimer avec respectSavoir reconnaĂźtre ses torts n’est pas chose aisĂ©e, mais le recul nĂ©cessaire vous permettra d’y parvenir. Pour communiquer, il faut se trouver sur un pied d’égalitĂ©. Que vous soyez Ă  l’origine ou non de votre rupture, vous comme votre ex aura des reproches Ă  adresser Ă  l’autre. Ces reproches ont gĂ©nĂ©ralement une origine et une raison d’ĂȘtre formulĂ©s. Il est important de les entendre et d’y rĂ©pondre avec honnĂȘtetĂ©. Ils sont bien souvent le fruit d’un manque de communication et peuvent ĂȘtre expliquĂ©s, reconnus et acceptĂ©s. Une simple reconnaissance peut ouvrir des portes, un simple pardon peut faire des avec respect afin de comprendre pourquoi votre ex vous fait des reproches. Nous nous dĂ©couvrons tous des dĂ©saccords et des points de discorde avec le temps car nous apprenons Ă  nous connaĂźtre au fil des jours. Cela est naturel mais ne doit mener ni Ă  la dĂ©ception ni Ă  la pas y inclure les enfantsLes enfants ne doivent en aucun cas ĂȘtre source de reproches. Ils souffrent tout autant de votre sĂ©paration que vous-mĂȘmes et vous ne devez pas les y mĂȘler. Vous pourriez ĂȘtre tentĂ©s de leur faire part des reproches que leur autre parent vous adresse, mais gardez-vous-en. Vous risqueriez de perturber leur dĂ©veloppement personnel, de les mettre en porte Ă  faux en les obligeant malgrĂ© vous Ă  prendre un parti plutĂŽt qu’un autre. Ne les impliquez pas dans vos Ă©changes afin de les protĂ©ger de la situation.

IlĂ©tait trop vieux pour TOUT, de plus commencez Ă  me sortir les mĂȘmes phrases et reproches que sa mĂšre. On dit toujours telle mĂšre, telle fille. Je peux vous affirmer quel telle mĂšre, tel RĂ©cit des diffĂ©rents entretiens que les deux partenaires ont eus, sĂ©parĂ©ment ou ensemble, avec le Dr Sylvain Mimoun, sexologue. Consultation 1 AurĂ©lia trouve son mari trop attentionnĂ©AurĂ©lia, 41 ans, s’installe et me dit Mon mari m’énerve ! Je n’ai plus envie de faire l’amour, j’ai envie de le taper ! » Quand je lui demande ce qui dĂ©clenche cette rĂ©action de colĂšre, elle me rĂ©pond J’étouffe ! J’ai beau lui dire d’arrĂȘter de me coller, il n’y a rien Ă  faire ! Et puis, tous ces petits cadeaux qu’il me fait c’est gentil ! Mais au lieu de dĂ©penser notre argent pour ces bĂȘtises, je prĂ©fĂ©rerais qu’on se fasse un voyage ! Le problĂšme, c’est que je n’ose pas trop le lui reprocher. Il y a tellement de femmes qui rĂȘveraient d’un mari aux petits soins
 » Je lui demande MalgrĂ© tout, avez-vous envie que les choses s’arrangent entre vous ? » Elle me rĂ©pond franchement Oui, mais je ne sais pas comment ! Quand je lui ai dit l’autre jour “On ne peut pas s’en sortir seuls. Il faut qu’on voie quelqu’un”, il m’a rĂ©pondu “Mais tout va bien. Je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus
” »Je lui dis Je vous propose de vous voir sĂ©parĂ©ment pour une thĂ©rapie de couple non simultanĂ©e. Si vous faites un pas en avant chacun, cela fera deux pas de gagnĂ©s pour le couple. » J’attends donc que son mari vienne me 2 Dominique veut tout faire pour la rendre heureuseDominique, 43 ans, vient trois semaines aprĂšs. Je lui explique J’ai eu la version de votre femme. Vous-mĂȘme, que diriez-vous de votre relation ? » Il commence Je suis trĂšs amoureux d’AurĂ©lia, et je fais tout ce que je peux pour la rendre heureuse. Elle est aide-soignante. Ses journĂ©es sont difficiles. Alors quand elle rentre, j’essaye de m’occuper d’elle. Mais elle est de plus en plus Ă©nervĂ©e dĂšs que je m’approche, elle me repousse
 » Je lui demande Faire tout ce que vous pouvez, cela veut dire quoi ? » C’est devancer ce qui pourrait lui faire plaisir », explique-t-il. Jusqu’à lui apporter ses chaussons ? » Surpris, il rĂ©torque Pourquoi, ce n’est pas bien ? » Je reprends Je ne suis pas lĂ  pour dire si c’est bien ou non, j’essaye de voir ce qui peut Ă©nerver l’autre ou le rassurer. Vous connaissez l’expression “Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je te suis” ? »Dominique doit apprendre Ă  lĂącher Dominique fait la moue et dit Cela veut dire que si je suis trop aprĂšs elle, elle s’en va ? Alors je fais quoi ? Je la laisse ? » Non bien sĂ»r, mais pourriez-vous ­compter mentalement jusqu’à 30 avant de vous prĂ©cipiter pour l’aider ? Plus elle sentira que vous ĂȘtes autonome et que vous la laissez l’ĂȘtre aussi, mieux ce sera. Car au fond, pourquoi faites-vous tout cela ? » Il me dit Pour lui montrer mon amour, l’envelopper dans ma tendresse
 » L’ennui de l’enveloppement, c’est que ça Ă©touffe
 », dis-je. Pas toujours, me coupe-t-il. Quand je sentais ma mĂšre angoissĂ©e, Ă©tant petit, je faisais quelque chose qui lui faisait plaisir, ça lui rendait le sourire et elle me prenait dans ses bras, en me disant “Heureusement que je t’ai, toi”. »Dominique reproduit donc avec sa femme un comportement de petit garçon, au lieu d’occuper sa place d’homme et de mari. Il va falloir que je voie cela avec lui plus 3 Ă  4 Dominique rĂ©flĂ©chit sur son propre rĂŽle au sein de son coupleJe travaille avec Dominique l’image qu’il a de lui-mĂȘme et le rĂŽle qu’il doit avoir dans son couple. Il comprend assez vite que ce qui faisait plaisir Ă  sa mĂšre n’est pas forcĂ©ment ce qui pourra plaire Ă  sa 5 Dominique ne doit pas ĂȘtre “à son service”Dominique revient. Je lui avais demandĂ© de penser Ă  ce qui rend sa femme heureuse. Il me dit On est partis en club en Tunisie. Et je l’ai vue heureuse. On a un peu visitĂ© le pays
 Mais Ă  l’époque, j’avais un travail qui payait mieux. Moi je trouve qu’on est bien lĂ  oĂč on est ! » Je ­commente Donc, ce qui lui fait plaisir Ă  elle ne vous fait pas plaisir Ă  vous ? » Si, si ! », se reprend-il. Alors essayez de repĂ©rer ce qui peut lui faire plaisir, sans que vous soyez “à son service” et qui pourrait vous contenter aussi
 » Dominique doit, en effet, s’affirmer et oser dire les choses qu’il apprĂ©cie. Pour qu’un couple fonctionne bien, il faut qu’il y ait un Ă©goĂŻsme partagĂ©, sexuellement comme dans la vie de tous les jours. Je poursuis Par exemple, vous balader ensemble, pourrait-il lui faire plaisir et modifier le climat entre vous ? » Peut-ĂȘtre », ne sait pas quelle attitude adopterIl acquiesce, mais je ne le sens pas prĂȘt Ă  agir. Il est dans la rĂ©flexion, il ne ressent pas oĂč est le problĂšme, ni la bonne attitude Ă  adopter. Je lui suggĂšre Ne devancez pas ses appels, ne vous prĂ©cipitez pas dĂšs que vous pensez qu’elle pourrait souhaiter quelque chose. Le plus important, c’est qu’elle sente qu’il y a du changement
 »Consultation 6 Dominique commence Ă  changerDominique revient quinze jours plus tard. Je crois avoir rĂ©ussi ce que vous me demandiez. » Et alors ? », J’ai eu l’impression qu’elle Ă©tait moins bougonne, elle criait moins aprĂšs Maelys, notre fille, qui a 6 ans
 Mais l’autre jour, en sortant d’un magasin, elle m’a reprochĂ© de ne pas porter les paquets et de ne pas lui ouvrir la porte. Mais je n’avais pas vu qu’elle Ă©tait si chargĂ©e ! » C’est le signe que Dominique a changĂ© de direction dans sa Ă  peu, les efforts de Dominique portent leurs fruits C’est un bon dĂ©but, lui dis-je. Le but n’est pas de ne jamais l’aider, mais juste de gommer la lourdeur qu’il y avait entre vous. A-t-elle fait des commentaires ? » Elle m’a dit “J’aime mieux quand tu es comme cela.” » AurĂ©lia commence donc Ă  voir la diffĂ©rence et Ă  apprĂ©cier. Maintenez le cap. Si vous pouviez lui faire plaisir avec quelque chose qui vous fait plaisir, ce serait encore mieux. » Et lĂ , il me dit Je me suis demandĂ© si avec la prime que je vais toucher, on ne pourrait pas partir quelques jours dans un gĂźte dans le Midi. » Explorez ça ! Si c’est possible, il sera temps d’en parler avec elle
 »Consultation 7 AurĂ©lia aussi doit agirJe revois AurĂ©lia, seule. Ce n’est pas la rĂ©volution, mais il a un peu changĂ©. Il m’énerve moins mais
 je n’ai toujours pas envie de lui. Pourtant, j’ai davantage Ă©tĂ© vers lui pour l’encourager. Mais je n’arrive pas Ă  faire le premier pas pour qu’on aille plus loin
 » Je lui fais remarquer Vous lui reprochez de vous Ă©touffer Ă  trop en faire, mais en mĂȘme temps, vous trouvez qu’il n’en fait pas assez pour que cela change. Pourquoi ne pas lui montrer le chemin ? » Vous pensez que je suis trop passive ? » Non, je vous dis juste ce que je repĂšre. On peut ĂȘtre d’accord ou non. » AurĂ©lia tente de justifier son attitude AurĂ©lia se justifie alors par un discours sur son Ă©ducation, ses habitudes familiales, etc. Je la laisse parler et je poursuis Si vous avez envie que les choses s’arrangent, vous devez agir aussi pour le bĂ©nĂ©fice des deux. » En partant, elle demande On pourrait peut-ĂȘtre venir ensemble ? » Si vous voulez
 », lui 8 Ils ont retrouvĂ© leur complicitĂ©AurĂ©lia et Dominique viennent ensemble. Je les entends rire dans la salle d’attente, la glace paraĂźt rompue
 En entrant, AurĂ©lia m’annonce Je crois que notre problĂšme est rĂ©glĂ©. » Alors au revoir ! », lui dis-je en souriant. Plus sĂ©rieusement, dites-moi un peu ce qui s’est passĂ©. » On arrive Ă  parler ensemble, dit-elle. On a mĂȘme refait l’amour. » Dominique prĂ©cise On le faisait avant aussi
 » Mais elle ajoute Oui mais lĂ , on l’a fait plusieurs fois de suite. »AurĂ©lia est dans une dynamique positiveAurĂ©lia est dans une autre dynamique, rassurĂ©e sur ce qu’elle vit au quotidien. Elle ajoute Il m’a fait la surprise de rĂ©server un gĂźte pour les prochaines vacances. J’ai adorĂ© qu’il pense Ă  cela pour me faire plaisir. En plus, il a fait les rĂ©servations, alors qu’il a horreur de cela. Je n’ai plus que le sac Ă  boucler ! » Dominique s’est manifestĂ© dans l’action. Ce projet les rend plus euphoriques et plus complices que jamais. Je demande Si les choses persistent ainsi, diriez-vous qu’il manque quelque chose ou que tout va bien ? » Ils me rĂ©pondent que ça va bien. On peut se revoir quand ils le souhaitent. Re mon mari arrete pas de faire des reproches constament. Je sympathise beaucoup avec toi! J'ai 39 ans, bientĂŽt 40, je suis avec le mĂȘme homme depuis bientĂŽt 24 ans et j'ai 2 enfants ĂągĂ©s de 11 et 9 ans. J'ai rencontrĂ© mon tchum, j'avais presque 16 ans et je n'ai jamais connu autre.
Perso, je crois que la solution semble claire pour tout le monde separation. Parce que sous pretexte de voir son enfant tous les jours bonjour le comportement paternel en plus, il te crie dessus devant votre puce!, il te fait vivre une vie d'enfer. Que tu ne merites pas. Il n'y a plus d'amour de ta part, surement plus vraiment de la sienne non plus, plus vraiment de respect et d'estime de part et d'autre quittes le. Prends ta decision, organises toi d'abord et mets le au pied du mur c'est un homme faible qui ne se leurre pas sur lui-meme et qui a peur que tu le laches, il essaie de te retenir par tous les moyens, y compris votre enfant. Visiblement, il est abusif emotionnellement avec toi chantage affectif, cris, jamais content, ect. Et ne se fait pas suivre par un professionnel, donc surement que pour lui il va bien, c'est toi la fautive! Il y avait surement plusieurs signes de ca qd tu l'as connu mais si il y en avait, reflechis bien... mais tu as du les minimiser ou les occulter maintenant, c'est une evidence. Le gars n'est pas a la hauteur. Veux-tu vraiment que ton enfant vive dans ce milieu-la? Quelles consequences cela va t'il avoir sur son developpement, y as-tu pense? Ta fille va grandir entre une mere abusee et un pere abusif, tu penses que ca l'aider a avoir une image de couple saine? Crois-tu que c'est le meilleur exemple a lui donner pour qu'elle vive a son tour une autre de ces relations abusives elle-aussi? Avec peut-etre un homme qui ira jusqu'a la frapper car l'abus deviendra physique mais qu'elle se sera deja habituee a l'abus emotionnel? Tu veux en faire une future femme battue, abusee emotionnellement par un homme qui lui crie dessus comme son pere criait sur sa mere ou une femme incapable de trouver l'amour parce que ses conceptions du couple sont deformees? Parce que dis toi bien que c'est le genre de vie qu'elle va avoir si elle reste dans ce milieu-la demandes a n'importe quel psy. Reflechis a tout ca. Il te fait du chantage pour ton enfant mais vous n'etes pas que des parents, vous etes aussi un couple, et celui-ci ne fonctionne plus depuis longtemps. Il peut rester papa, en voyant sa fille autant que possible mais il DOIT respecter TON droit de terminer votre relation pour TON propre bien-etre et celui de VOTRE enfant. Surement, tu n'imaginais pas ce genre de vie-la avec lui qd tu as concu ton bout de chou, sinon tu ne l'aurais pas concu, alors fais ce qu'il faut pour stopper tout ca. Ton bonhomme fera comme les autres gars de son espece subir les consequences de ses actes. S'il s'etait conduit comme un compagnon digne et aimant, et un pere attentif au bon developpement de son enfant, tout serait jouable, la ca ne l'est plus. Par contre, je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie.. mais franchement Petite Bleue, c'etait quasi courru d'avance que ca finirait de cette facon avec tous les hauts et les bas qui se sont succedes dans votre couple. Il faut toujours etre surs de les regler d'abord avant de faire un enfant car ca s'arrange difficilement apres. Je pense que si tu avais eu une meilleure estime de soi et plus de respect pour ta personne, tu aurais saisi desuite que cet homme n'etait celui qui convenait pour fonder une relation solide. Pour moi, perso, ca ne fait pas un pli. Quand le couple va mal, et que l'un des deux a de vraies difficultes relationnelles, a moins qu'il ne le reconnaisse, s'en excuse et fasse ce qu'il faut pour les gommer, il faut rompre!! Tant pis si on marche sur ses sentiments au debut les notres ou ceux de l'autre, mais il faut partir avant d'entamer quoi que ce soit, sinon ca donne des situations comme la tienne, et des gosses avec des troubles psychologiques mauvaise estime de soi, manque de self-respect, ect qui a leur tour ont toutes les chances de mettre leur vie en l'air en se mettant avec la mauvaise personne, et rebelote! Reveilles toi Petite Bleue et va t'en. Meme toi tu sais que c'est la seule chose raisonnable a faire. Tu as 37 ans d'apres ton profil, tu as encore toutes les chances de refaire ta vie avec quelqu'un qui te respecte et t'aime sincerement ne perds pas tes belles annees en restant aupres de lui encore 5 ans de plus. Car apres la 40aine, et avec un enfant, les chances de rebatir un couple se reduisent un tantinet desolee de faire dans les statistiques, mais ca semble etre ce que disent les femmes de 43/45 ans. Vaut mieux que tu le realises maintenant plutot que de te mordre les doigts plus tard, ma belle, pardon si je suis un peu franche. Trouves une solution pour tes soucis d'argent repars chez tes parents quelque temps, trouves un travail a temps-partiel, vis avec des amies, ect mais va t'en. Au plus vite. Et fais ce qu'il faut pour te suivre par un therapeute qui t'aidera a remonter ton estime de soi et a travailler sur le respect de toi-meme, tu en as vraiment besoin, ne serait-ce qu'histoire que tu ai le courage de dire "non merci" si jamais tu te retrouvais devant un autre homme mauvais pour toi! Bises et donnes des nouvelles $😉
Cest un moyen d’user de sa mauvaise foi jusqu’au bout : non seulement sur le sujet qui fait dĂ©bat mais aussi sur notre attitude. ». Pour Ă©viter de piquer une colĂšre, il
Dans tout couple, dans toute histoire d’amour, nous sommes amenés à avoir des disputes et des conflits de tous genres. Dans ces conflits, il y en a que l’on peut considérer comme  normaux ». On peut avoir des conflits qui sont liés à nos différences de points de vue et à la gestion des situations du quotidien, notamment lorsque l’on vit sous le mÃÂȘme toit. Mais il y a aussi certains conflits qui ne peuvent pas ÃÂȘtre résolus et qui ne mÚnent nulle part, hormis vers la rupture du couple. C’est notamment le cas lorsque l’on reproche le passé de notre partenaire. Jaloux de mon ex quand on nous reproche notre passé ! Je ne parle pas des reproches que l’on peut faire à  notre partenaire s’il nous a menti ou trompé par exemple. Je parle du passé de notre partenaire avant mÃÂȘme qu’il nous rencontre ! Généralement, on reproche 2 types de choses le fait d’avoir eu et donc couché avec trop d’ex le fait d’ÃÂȘtre sorti avec quelqu’un que l’on n’aime pas Alors on fait des reproches comme par exemple  Â comment as-tu fait pour sortir avec cette fille, elle est vraiment stupide » ou bien  Comment as tu pu coucher avec autant de mecs, tu me dégoûtes ». J’ai reçu à plusieurs reprises des témoignages d’hommes et femmes qui ont connu ce problÚme. Généralement, on s’attend à ce que ce comportement passe avec le temps mais ce n’est pas le cas. DÚs qu’il y a une dispute dans le couple, ces reproches reviennent systématiquement. Mais le problÚme avec le passé, c’est qu’on ne peut pas le changer ! Reprocher le passé ne sert à rien Si vous faites ces reproches à votre partenaire, sachez quâ€™ĂƒÂ©tant donné que votre partenaire ne peut pas changer le passé, il arrivera un moment oÃÂč il ne supportera plus ces reproches et oÃÂč il partira. Pourquoi faire ces reproches sur le passé ? Parce que vous n’avez connu qu’un seul partenaire dans votre vie et que votre partenaire en a connu plusieurs ? Vous ne pouvez pas ÃÂȘtre jaloux du passé de votre partenaire. Si vous l’aimez et souhaitez que votre histoire dure longtemps, vous devez accepter qui il est et ce qu’il a fait dans son passé. Vous ne pouvez pas juger de ce qui est du domaine de bien ou du mal. Je vais prendre un exemple qui est encore bien ancré dans certaines mentalités ce n’est pas parce qu’une fille a couché avec de nombreux mecs que c’est une p
. De la mÃÂȘme maniÚre qu’un mec qui a couché avec de nombreuses filles n’est pas un Don Juan. Ce n’est pas parce que votre partenaire a un historique en relations plus important que le votre que vous devez faire une crise de jalousie. Donc, soit vous l’acceptez et restez avec, soit vous laissez partir votre partenaire. Mais il n’y a pas de situation d’entre-deux car vous souffrirez tous les deux de ces reproches négatifs et vous terminerez en rupture. N’oubliez pas que vous souffrez de ces reproches que vous faites et que vous faites également souffrir votre partenaire. Vous sabotez donc votre histoire d’Amour. En plus, avoir des ex, ça permet d’avoir une meilleure sexualité. La sexualité étant importante dans le couple, on ne va pas se plaindre que notre partenaire soit épanouie sur ce plan là . Vous devez donc avoir une attitude d’acceptation. Ce qui est dans le passé reste dans le passé. Comment éviter les reproches du passé ? Et le meilleur moyen pour éviter des conflits sur ce sujet, c’est de ne pas parler de nos ex. Bien entendu, dans certains couples, on est amoureux et on pense qu’on peut tout se dire en début de relation. Alors sous le prétexte de la transparence, on demande à l’autre avec combien de personnes elle est sortie
 et on peut ÃÂȘtre choqué. Si en plus, elle nous dit qu’elle a eu des plans à 3, à 4 ou à 12, on peut finir par sâ€™ĂƒÂ©vanouir ƾ˜‰ Bref, on n’a pas besoin de connaÃtre le passé de notre partenaire, sauf s’il y a quelque chose d’important à savoir. Si par exemple, notre partenaire a été abusé sexuellement dans son passé, cela aura un incidence sur le couple, il peut donc ÃÂȘtre intéressant de le savoir pour mieux la comprendre. Je récapitule le passé reste dans le passé on ne pose pas de questions sur ce passé on n’a pas besoin de tout savoir Et tout cela, mÃÂȘme si on s’aime et que l’on souhaite de la transparence. On a tous besoin d’un jardin secret et je pense sincÚrement que le passé en fait partie. Maintenant, vous ÃÂȘtes libre de tout vous dire si vous le souhaitez mais ne posez pas ces questions si vous n’ÃÂȘtes pas en mesure de supporter les réponses ! Et vous, pensez-vous que l’on doit tout se dire ? Ou plutÎt qu’il faut garder un jardin secret ? N’hésitez pas à donner votre avis. Merci ! Sandrino MapremiĂšre femme m’a quitter car elle m’avait tromper Ă  plusieurs reprises. La deuxiĂšme m’a volĂ©e emporter tous les objets de valeurs sans aucun recours, et elle elle m’avait tromper Ă  plusieurs reprises. La troisiĂšme me fait mille reproches, et veut me quitter. La goutte va que la coupe va dĂ©border, car cela suffit !

SHIRINE Je suis sans cesse rabaissĂ©e par mon copain. Quand il est stressĂ© ou Ă©nervĂ©, c’est moi le souffre-douleur et la soi-disant responsable de tous ses malheurs, et dĂšs que j’essaie de lui parler pour qu’il se calme je me fais rabaisser. Il me dit de fermer ma gueule, etc. , alors que je veux seulement essayer de le calmer [
], mais rien n’y fait. Il me traite comme un chien. Plus j’essaie d’ĂȘtre gentille quand il est dans cet Ă©tat, plus il me rabaisse. J’ai perdu toute confiance en moi. Je me sens vide, sans intĂ©rĂȘt. Il me reproche sans cesse de ne pas bosser. Il ne me laisse pas le temps de retrouver un boulot, et quand je n’en n’ai pas il est exĂ©crable. Je ne comprends pas. Je pleure tous les jours. Il est indiffĂ©rent Ă  ça, au fait que je me sente mal ; je ne sais mĂȘme pas s’il a conscience du mal que ça me fait. Pourtant, quand il est normal, c’est un ange, plein d’attentions ! Mais il a ce cĂŽtĂ© dĂ©mon en lui. il devient trĂšs dur, mauvais, comme s’il n’avait plus aucun amour pour moi. » SourceELSA Au dĂ©but de notre relation, il Ă©tait adorable et apprĂ©ciait mon mode de vie. Puis, il a commencĂ© Ă  tout critiquer la façon dont je m’habillais, celle dont je cuisinais 
 J’avais beau mijoter son plat prĂ©fĂ©rĂ©, il ne le mangeait pas. Lorsque je lui faisais comprendre qu’il me traitait mal, il menaçait de vouloir se suicider. Devant mes amis, il Ă©tait calme et personne ne pouvait se douter de comment il se comportait avec moi. » SourceLOUISANE Ma copine veut tout le temps que je m’occupe d’elle, que je la soutienne ; et en mĂȘme temps, elle me reproche plein de trucs. Il y a quelques semaines, elle m’a trompĂ©e avec une autre meuf, un soir oĂč elle est sortie sans moi. En plus de ça, elle m’en voulait de n’ĂȘtre pas venue avec elle Ă  cette soirĂ©e. Elle m’a dit qu’elle avait fait ça car elle avait peur de me perdre et qu’elle se sent infĂ©rieure Ă  moi 
 mais j’avoue que j’ai du mal Ă  comprendre ? Quand je lui pose des questions, elle me dit toujours que je ne comprends rien, parce que je suis jeune et que j’ai pas vu grand chose dans la vie. Elle critique aussi beaucoup ma relation avec ma mĂšre, comme quoi je n’aurais pas encore coupĂ© le cordon » 
 Je ne sais plus trop quoi en penser. »Si tu veux tĂ©moigner, ou lire d’autres tĂ©moignages de personnes ayant vĂ©cu ce type de situation, tu peux aller sur le site de Polyvalence Brisons les silences, et le Tumblr de Paye ton couple !Les signes de l’abusTon/ta partenaire Te rabaisse, te dit que tu es conne, nulle, que tu ne sers Ă  rien ;T’humilie ;Te crache dessus ;Critique ton apparence physique, te dit que tu es moche ou trop grosse ;Veut contrĂŽler ta maniĂšre de t’habiller ou de te maquiller ;DĂ©nigre tes projets et tes ambitions ;Te dit que tu n’arriveras jamais Ă  atteindre tes buts ;Te dit que tu es une mauvaise mĂšre ;Te trompe et te dit que c’est de ta faute s’ilelle le fait ;Te trompe pour prouver qu’ilelle est plus dĂ©sirable que toi ;Te dit que tu ne trouveras jamais quelqu’un de mieux et que tu as de la chance d’ĂȘtre avec luielle ;Te dit que c’est de ta faute s’ilelle est violente ;Te dit que tu es foufolle quand tu lui fais des a toutes des jours oĂč l’on se sent nulle, moche ou bĂȘte. Personne n’a confiance en soi 24h/24h ! Surtout dans un monde qui attend de nous que l’on ait un corps parfait, que l’on soit productifve et efficace Ă  tout moment. Pour les femmes particuliĂšrement, les exigences sont grandes ĂȘtre belle, ĂȘtre mince, ĂȘtre douce, Ă  l’écoute, sociable et disponible, ĂȘtre une “bonne mĂšre”, une “bonne Ă©pouse” tout en ayant une carriĂšre et un revenu. Ne pas rĂ©pondre Ă  ces critĂšres inatteignables, c’est prendre le risque d’ĂȘtre jugĂ©e et dĂ©valorisĂ©e et de rejoindre la catĂ©gorie des “chieuses” ou des “hystĂ©riques”.Pour aller plus loin sur la question des diffĂ©rentes attentes envers les femmes et les hommes dans un couple, tu peux lire notre article [“Pourquoi on dit que ce sont les hommes qui sont violents ?”] /pourquoi-on-dit-que-ce-sont-les-hommes-qui-sont-violents/Dans un couple, l’écoute et le soutien sont essentiels pour que chacune se sente bien dans sa peau. Rabaisser l’autre, c’est lui manquer de ton/ta partenaire se comporte de cette façon, il/elle renforce son emprise sur toi. En affaiblissant ta confiance en toi, il/elle cherche Ă  te dominer et Ă  te contrĂŽler. Choisir d’ĂȘtre ensemble, c’est s’engager Ă  se soutenir. Mais ce soutien doit ĂȘtre, lui aussi, Ă©galitaire. Ça ne peut pas ĂȘtre toujours la mĂȘme personne qui fait des efforts, qui s’efface, qui ne dit rien pour ne pas froisser ou blesser l’autre. Lorsque c’est le cas, cela empĂȘche le dialogue et peut te faire beaucoup de mal. Pour cette raison, tu peux en parler Ă  quelqu’un ! N’hĂ©site pas Ă  compter sur tes proches pour te soutenir et te remonter le moral dans les moments difficiles. Les associations, tes amies, ta famille ou tes collĂšgues peuvent t’aider Ă  reprendre confiance en toi et Ă  sortir de cette pas Ă  lire l’article Pourquoi c’est dur de sortir d’une relation toxique, pour en savoir plus ! Tu peux aussi venir en parler avec nous sur le tchatParfois, il/elle me fait peurIl/elle menace de diffuser des photos intimes

Uo5DQY.
  • 8cccviv6yb.pages.dev/346
  • 8cccviv6yb.pages.dev/153
  • 8cccviv6yb.pages.dev/29
  • 8cccviv6yb.pages.dev/81
  • 8cccviv6yb.pages.dev/169
  • 8cccviv6yb.pages.dev/151
  • 8cccviv6yb.pages.dev/317
  • 8cccviv6yb.pages.dev/363
  • mon mari me fait toujours des reproches